Démocratie orwellienne ?
Combien d'actes faudra-t-il de cette révolution-théâtre que les Gilets Jaunes nous présentent chaque samedi ou jours fériés, avec constance, régularité, sans surprise ? Ah si, surprise quand les anarchistes de salon, dits "black-blocs", arrivent en ville. Ces petits bourgeois qui se font peur, guerriers urbains de pacotille qu'une simple compagnie de légion anéantirait en quelques prises de close-combat, viennent au secours des pouvoirs publics pour délégitimer les manifs de gueux.
Combien d'actes nécessaires, orchestrés et mis-en-scène par nos grands chefs de Police et Sûreté, pour démontrer les manipulations, montages, provocations que tout le monde voit, auxquels les misérables répondent par de l'énervement, attitude justement recherchée par nos démocrates orwelliens? Les acteurs de la pièce sont mauvais, les metteurs en scène sont fourbes et leurs intentions transpirent. Mais, semaines après semaines, le jeu recommence entre tous, non-dupes mais finalement amusés, débattus, rebattus, abattus, battus. Rideau.