Les Gilets jaunes dans l’impasse de la violence
De la violence, rien que de la violence. Voilà bientôt l’unique message que l’on retiendra des Gilets jaunes, victime de leurs errances. Un temps, fort du soutien populaire, cette colère sociale d’un nouveau type a su cantonner la convergence des fureurs, amalgame pourtant inédit de casseurs, pilleurs, activistes ultras et manifestants enfiévrés. Puis la controverse sur la nature de la répression policière a en partie occulté des dérives aussi organisées qu’inquiétantes – antisémitisme nauséabond compris. Maintenant que la mobilisation s’étiole, les protestataires du samedi après-midi, en majorité pacifiques, ne peuvent plus se contenter de minimiser les scènes de guérilla, les dégradations coûteuses comme le prix à payer pour imposer leurs doléances.
Evidente, la crise de la représentativité ne saurait légitimer les débordements. Une partie de la classe politique tolère l’intolérable. Elle se laisse enivrer par un imaginaire révolutionnaire, rêve du grand soir marxiste ou anarchiste, appelle en toute irresponsabilité à l’«insoumission générale», observe avec intérêt l’union tacite des extrêmes dans la destruction du pacte national. Cyniques, ces professionnels de l’antisystème minimisent et euphémisent, se contorsionnent et ratiocinent. Au final, ils instrumentalisent plus qu’ils ne portent le combat des Gilets jaunes. Tout à leur obsession de déstabiliser le pouvoir, ils décrédibilisent un mouvement construit en dehors des idéologies.
Fix & flex: Conseil média. Rédaction contenus - Conseil éditorial - Conférences. Journaliste free spécialisée agroalimentaire & terroir & fromages. Conseillère Départementale de Charente-Maritime
5 ansil faudrait nommer la violence : des extremistes casseurs
Consultante Communication, affaires publiques, direction de projets transversaux, formation
5 ansPuissiez vous avoir raison...