Dans le quotidien de directeurs de magasin

Dans le quotidien de directeurs de magasin

Presque vingt ans les séparent, mais tous les deux sont animés par la même passion du commerce et de l'humain. De Boulogne à Trèbes, il n'y a qu'un pas : Jean Vincent Rodrigues et Samia Menassi témoignent de leur quotidien en tant que directeur et directrice de magasins.

À 32 ans, Jean-Vincent Rodrigues est à la tête de l'Intermarché Express de Boulogne

Entrée à l'âge de 22 ans à l'Intermarché d'Issy-les-Moulineaux en contrat professionnalisant, Jean-Vincent Rodrigues est aujourd'hui directeur de l'Intermarché rue de Sèvres, à Boulogne-Billancourt (92).

« Faire faire des choses extraordinaires à des personnes ordinaires », répète, tel un mantra, Jean-Vincent Rodrigues, alias J.-V. (comme l'appellent ses salariés), le jeune directeur de l' Intermarché rue de Sèvres, à Boulogne-Billancourt (92). Il dirige depuis six mois maintenant l'un des trois points de vente de Thierry Cotillard, le président du Groupement Mousquetaires , après le départ de son prédécesseur et ami Maxime Quemard.

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✍️ Charlotte Barriquand



De vendeuse à propriétaire du Super U de Trèbes, le parcours de Samia Menassi

Samia Menassi est arrivée dans le Super U de Trèbes comme vendeuse au rayon textile, elle est aujourd'hui associée U et propriétaire de ce magasin.

Effectuer toute sa carrière dans la même entreprise, c'est possible. C'est ce qu'a fait Samia Menassi, en entrant à 21 ans dans le Super U de Trèbes, au rayon textile. Elle est aujourd'hui propriétaire de ce magasin qui l'a vu grandir professionnellement. « Je viens d'un quartier populaire et je suis la benjamine d'une famille de huit enfants. Je n'avais qu'un CAP vente lorsque j'ai postulé dans ce Super U en 1992. À 21 ans et sans bagage professionnel », résume-t-elle. Ce manque de compétences complexera Samia Menassi pendant plusieurs années, « mais, en grandissant, on prend confiance. Et maintenant je suis même fière de mon parcours atypique », se félicite Samia.

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✍️ Charlotte Barriquand

Au programme cette semaine : focus sur la stratégie du Groupe Migros et Le Petit Basque , les start-up de l'hygiène et beauté qui montent ou encore les chiffres sur le non-alimentaire en grande surface alimentaire.

« Le passage de Système U à Coopérative U assoit la force de notre modèle »

Dominique Schelcher, PDG de Coopérative U, a reçu LSA dans son magasin alsacien, à Fessenheim.

Comme tous les PDG de SYSTEME U , excepté Jean-Claude Jaunait, qui fut président pendant trente ans, Dominique Schelcher est aussi associé et dirige un point de vente. Pas n'importe où. À Fessenheim (68), la petite ville de 2500 habitants où il a grandi, en Alsace, à une trentaine de kilomètres de Mulhouse et à 3 kilomètres de la frontière allemande. Aujourd'hui, son supermarché de 2 700 m² pour 27 millions d'euros de CA (2023, hors carburant) correspond au format gagnant chez Système U. Dominique Schelcher a choisi de recevoir LSA ici, pour expliquer son nouveau plan stratégique.

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✍️ Magali Picard et Yves Puget

Le suisse Migros se recentre et se réorganise

Migros, le « géant orange » suisse, traverse une période de remous.

Une rentabilité en chute libre, des critiques virulentes venues de toutes parts… Le premier distributeur suisse, Migros, une union de dix coopératives régionales, profite de cette période troublée pour se séparer de nombreuses filiales et modifier sa gouvernance. Une stratégie pleine de bon sens.

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✍️ Frédéric Thérin

Le Petit Basque parie sur ses innovations

La marque veut démocratiser la consommation du lait de brebis produit dans son usine de Saint-Médard-d'Eyrans, en Gironde.

Caillé, yaourts, crème fraîche, fromage blanc, riz au lait, semoules, fondants… La marque de desserts au lait de brebis Le Petit Basque a fait du chemin depuis son lancement, en 1950, par la famille Alcachebury, originaire du Pays basque et qui vendait son lait caillé à Bordeaux, en porte à porte. Depuis, Le Petit Basque, marque de SILL Entreprises , bataille afin de démocratiser la consommation de ses yaourts et desserts à base de lait de brebis et de chèvre.

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✍️ sylvie lavabre

Les marques de la grande conso à fond sur le sport

Selon l'Insee, 2 Français sur 3 pratiquent une activité physique au moins une fois par semaine.

En s’adressant aux sportifs, les marques de produits de grande consommation trouvent des nouveaux relais de croissance. Elles captent les jeunes consommateurs pour qui l’activité physique cadre avec leurs aspirations de bien-être et de vie saine.

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✍️ Mirabelle Belloir

Ces start-up de l'hygiène et beauté qui montent

Si peu de jeunes pousses se tournent vers les GSA, elles investissent les circuits pharmaceutiques (+ 11,1 % de CA) et les réseaux de distribution sélective.

Ces start-up, hyperconnectées, parient sur la fidélité de leurs communautés pour leurs nouvelles offres. Leur trait commun : elles commencent souvent par une distribution digitale avant de s’orienter vers le retail physique, encore source de référence. Exemple avec 900.care , Skin & Out , The Smilist™ , Les Petits Prödiges et Cultiv .

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✍️ Nicolas Monier

Le lent déclin du non-alimentaire en grande surface alimentaire

Depuis de nombreuses années, le chiffre d'affaires des rayons non alimentaires est en recul en hypermarchés et supermarchés. L'année 2023 ne fait pas exception. Quelles sont les raisons de ce déclin ? Tous les rayons sont-ils touchés ? Est-ce inéluctable ?

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✍️ florence bray

Avec GlobeXplore, les algues s'invitent à l'apéritif

À Rosporden, la GlobeXplore SAS , PME qui appartient au groupe Hénaff, a développé sous la marque Algae une large gamme de produits gourmands à base d'algues et en partie dédiés au moment apéritif.

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✍️ Marie Cadoux

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