De la neutralité aux puits de carbone : soyons ZEN !
Que signifie ZEN ?
ZEN signifie « Zéro Emissions Nettes » de Gaz à Effets de Serre (GES) dans l’atmosphère. Cela signifie que nous n’ajoutons pas de nouvelles émissions dans l’atmosphère.
Pour atteindre cette neutralité carbone un équilibre doit être trouvé entre les émissions et les absorptions de CO². « Séquestrer » le carbone est possible grâce à des « puits » que représentent les forêts, les prairies, les sols agricoles et les zones humides…
En cela le concept de zéro émission nette se différencie de la neutralité carbone car cette dernière n’implique pas nécessairement la séquestration du carbone.
Pourquoi être ZEN ?
L’urgence climatique (pour ne pas dépasser 2° de réchauffement planétaire) et la multiplication des catastrophes naturelles nous obligent à repenser nos pratiques : il ne s’agit plus de compenser nos émissions de CO² mais de transformer rapidement et durablement nos modèles économiques, sociétaux, environnementaux.
ZEN, oui mais comment ?
Territoires, entreprises et citoyens, chacun à son échelle doit impérativement agir. Pour rendre la neutralité carbone opérationnelle pour les entreprises 3 leviers s’imposent :
- Réduire ses émissions de carbone en commençant par les mesurer
- Aider ses parties prenantes à réduire les leurs en proposant des produits et services allant dans ce sens.
- Renforcer les puits de carbone en favorisant des programmes « sanctuaires » qui permettront de séquestrer plus d’émissions qu’ils n’en produisent.
Par où commencer et qui peut agir ?
En ligne avec les objectifs énergie-climat que se sont fixés les états dans le cadre des Accords de Paris, voici les clés dont chaque organisation peut s’inspirer :
- Favoriser les sources d'énergies renouvelables en guise d’achat responsable,
- Favoriser la mobilité durable en passant au transport électrique, principalement en milieu urbain,
- Modifier ses habitudes de consommation notamment la viande
- Viser plus de sobriété voire de frugalité.
Au niveau de l’aménagement des territoires :
Alors que 55 % de la population vit en ville dans le monde, et près de 80 % pour la France, deux constats s'imposent :
- perte de biodiversité et imperméabilisation croissante des sols d'une part
- sécheresses et inondations à répétition, conséquences du réchauffement climatique en prise directe avec nos émissions de G.E.S., d'autre part.
Leviers d'action au niveau urbanisme et bâtiments
Depuis 2018 une instruction gouvernementale sur un objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols à horizon 2050 s'est donc enclenchée.
L’enjeu majeur pour freiner nos émissions de GES est en priorité d’accélérer la performance énergétique et l’isolation thermique du bâti ; ces engagements s’inscrivent dans un plan de transition énergétique national, porté par le plan de relance France.