De la scène à l’obscène

De la scène à l’obscène

L’un n’empêche pas l’autre et réciproquement. De la scène à l’obscène, je pratique un art qui interroge la démesure où chacun demeure. L’échappatoire constitue le vivier du trésor que le créateur agit. Au sein des espaces où l’individu évolue, se rend-t-il compte de ce qui le terrasse ? L’origine est-elle là où on croît ? Sous le toit de sa demeure, l’être interroge, lorsqu’il se lance à l’assaut du projet, un avoir qui prend le pas sur le geste. Je me suis longtemps questionné au sujet de l’être. Je me suis longtemps interrogé au sujet d’un avoir qui vaudrait la peine de transcrire. Une vie sert-elle la gnose ? La chose peut-elle revêtir le mystère que l’humanité recherche ? Tout écriture cessante devient incessante à mesure que l’œil y longe & prolonge l’ouïe. Entre extérieur & intérieur, la frontière constitue à la foi une opportunité et une menace. Dedans n’est pas dehors. Non n’est pas oui. Vérité n’est pas mensonge. Qui sait draper le milieu entre ses yeux & dents trouble l’attention et murmure un châtiment venus ténèbres à abriter. JET16.3©PN

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