Demain, le solopreneuriat   soluble dans la RSE  et l'écologie !!!

Demain, le solopreneuriat soluble dans la RSE et l'écologie !!!

L'essor de l'entrepreneuriat s'est accéléré en parallèle de la mobilisation en faveur de la RSE et de la transition écologique.

Or, l'Insee (enquêtes sine) révèle une prédominance de solos. Ces deux tendances sont elles convergentes ?

L'explosion du travail solitaire,  soulève en effet des questions quant à son impact sur la conscience sociale, l'engagement et l'innovation.

Dans un contexte de choix cruciaux et  crises multiples, tous les solos ont-ils les moyens de s'engager de manière écologique et sociale ?

Hormis les compétences hyper courues, leurs marges de manœuvre se réduisent face à la concurrence et la prolifération  des taches (saisies, paramétrages, ...)  "déléguées" façon Ikea.

Après les premiers temps d'enthousiasme soutenus par le pôle emploi ou des économies familiales , les solos se trouvent confrontés au réel du temps limité, de certaines illusions numériques et des mythes publicitaires avec ...la banque aux aguets.

Les pratiques plus responsables,  dans le choix de fournisseurs ou clients, gestion de leurs temps et énergies sociales sont-elles alors possibles ?

Ne risquent-ils pas de redevenir les serviteurs obligés de donneurs d'ordres continuant le "business as usual" ?

Ors, les TPE-PME (cadre théoriquement idéal de "l'entrepreneuriat partagé"), peinent à recruter... Soit elles cherchent mal (notamment les solutions alternatives au cdi plein temps) soit elles n'en n'ont pas les moyens, faute de fonds propres ou posture/culture adéquat du dirigeant ou plus souvent du temps (donc du cash) pour "faire bien".

Les injonctions de l'État,  banques et autres acteurs du système de la création constituent un concert permanent de sirènes, rendant le travail et le désir d'autonomie aussi peu raisonnés que la culture publicitaire et sa précipitation numérique.

5 types d'action sont possibles (et déjà fonctionnelles) !

  • un "recyclage" responsable lors des séparations salariales via une orientation préalable INDEPENDANTE et PROFESSIONNALISEE (la récente loi de Plein emploi y prépare) pour mettre au niveau requis l'intelligence entrepreneuriale des aspirants à "l'entrepreneuriat pour tous".
  • la promotion  des contrats spécifiques (CAPE ou CDI à développement entrepreneurial) pour favoriser l'INTRApreneuriat puis l'essaimage, au sein de PME patrimoniales / familiales, startup et ESS par exemple.
  • former des pédagogues en orientation entrepreneuriale aux opportunités chez ces entreprises entreprenantes, et aux leviers du développement de l'#intelligenceentrepreneuriale.
  • Conditionner les aides publiques (comme le font les investisseurs privés) à la mobilisation des moyens humains (associés, parrainage, mentorat, comité de pilotage, ..) et prévention des risques (issus le plus souvent de culture ou postures inadaptées).
  • Sensibiliser les entrepreneurs aguerris (qui veulent s'investir dans certains programmes entrepreneuriaux) à n'être pas le faux nez d'une marchandisation effrénée du travail ou des faire valoir de "bonnes-comm" mais de véritables éducateurs de la liberté-responsable.

5 alternatives issues des travaux de la www.fnpae.org pour influencer positivement ce qui est devenu un marché (la création d'entreprises) et qui donc n'a aucune raison d'échapper aux mesures d'impacts positifs à 3 ou 5 ans.

Quelle action serait la plus efficace selon vous ?

Alain CHABRO

Impertinences 🧐 et... #solutions ✌️pour stimuler nos Intelligences et énergies entrepreneuriales et ... naturelles !

1 ans

Oui le passage au collectif et au raisonné est sans doute "la phase d'après" que des formateurs, financeurs, incubateurs, expert comptables investissent déjà !!

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