Des émotions négatives à Noel et au Jour de l’An ? Des réponses simples et accessibles. De l’espoir pour tous.
Socialement, Noel et le Jour de l’An sont des événements heureux, matérialisés par un flot de lumière artificielle et d’accessoires scintillants. Les villes, les commerces, les habitations, se parent de leurs plus beaux atours, ce qui les rend doux aux regards et impose un message lancinant aux populations : l’heure de l’allégresse et des retrouvailles a sonné, vous vous devez d’être joyeux !
Symboliquement, ces deux manifestations annuelles illustrent la fin d’un cycle et le renouveau. Le passage de l’ombre à la lumière. De la léthargie hivernale à la renaissance faite de bonnes résolutions. Elles nous demandent de quitter le passé pour nous tourner vers l’avenir.
Dans ces conditions, cette magie de noël et ces vœux de bonne et heureuse année sont réjouissants. Pourtant, certains ne sont pas dans cette disposition d’esprit à l’approche des fêtes de fin d’année.
D'où vient cette baisse de moral, cette tristesse, cette déprime qui s’emparent d’eux ? Pourquoi sont-ils démunis, dans une dynamique de rejet ou d’isolement, là où la posture attendue est la joie et la bonne humeur ?
L’explication la plus commune est la baisse de luminosité des derniers mois de l’année. Il est facile d’évoquer une forme de dépression hivernale et passagère. Or, Noel et le jour de l’an constituent des ancrages profonds, comme peut l’être une date anniversaire. Je vous propose d’explorer une des pistes liées aux encrages pour trouver de nouvelles réponses.
J’exclus les mauvais souvenirs liés à une situation vécue par un adulte et réactivés à l’occasion. Je retiens les situations de malaise, de mal-être, que la personne elle-même n’explique pas.
D'une manière générale, les ancrages de Noel et du jour de l’an ravivent, réactivent des sensations, des émotions vécues par le passé. Une sorte de madeleine de Proust. Lorsque La personne vit douloureusement les fins d’année et qu’il y a une récurrence dans cette façon de vivre ces périodes, l’ancrage renvoie à des événements négatifs vécus dans l’enfance. L’adulte est alors dans un schéma de reproduction de son émotion originelle. Ces choses du passé réapparaissent sous la forme de sentiments, de sensations, qu’il aura du mal à cerner et à canaliser. Ainsi, il sera nostalgique, triste, affaibli, sans en comprendre le sens réel.
L’individu, avec ses références et ses clés de lecture d’adulte, ne donne pas la même signification à ces situations vécues dans l’enfance. Parfois il s’en souvient, les banalise. Il peut même en sourire. A l’évocation du souvenir, il lui arrive de porter un jugement sur l’enfant qu’il a été « j’en ai fait tout un plat, j’étais ridicule » « Je ne sais pas pourquoi j’ai réagi comme cela, c’était stupide »… En d’autres circonstances, il reste affecté par l’événement qu’il enfouit au plus profond de lui. D'autres fois, il n’a pas de souvenir direct de ce qui a blessé l’enfant.
Pour autant, sa mémoire émotionnelle existe. Il reste enfermé dans le même schéma que celui qu’il a vécu au moment du fait déclencheur. Chaque année, cet encrage lui fait revivre les mêmes émotions que celles ressenties par l’enfant qu’il a été.
Noel et le jour de l’an, deux bonnes raisons pour trouver la joie intérieure et la sérénité
Vous avez certainement des gens dans votre entourage qui sont confrontés à ce cap difficile à passer. Vous vous êtes peut être reconnu dans cet écrit. Ceci n’a rien de surprenant et ce n’est pas exceptionnel. En pareille circonstance, il faut avant tout faire preuve de bienveillance envers l’autre et soi-même.
- L’autre ; vous l’avez compris, il vit un moment d’intense émotion. Ses sensations peuvent être aux antipodes des vôtres si vous vous réjouissez à l’idée de ces fêtes. Laissez-le vivre ses émotions et ne le brusquez pas. Il est dans l’impossibilité de vivre d’autres émotions que les siennes. Pour autant, soyez attentif, attentionné sans insistance, souriez-lui. Inutile de lui poser des questions quant à son état émotionnel. Acceptez-le tel qu’il est dans l’instant. Envoyez-lui des signaux positifs sans vous imposer à lui. Enfin, vivez votre instant et vos propres émotions de joie, de plaisir, de contentement. Inutile de culpabiliser : son histoire n’est pas vôtre.
- Vous-même : si vous êtes de ces nostalgiques, déprimés, tristes à l’annonce des fêtes, sachez qu’il n’y a pas de fatalité. Vous avez le choix, vous avez la possibilité d’améliorer votre situation. Ne le faites pas, si vous ne le voulez pas. C’est vous qui décidez de changez positivement. Pour cela, il existe des techniques et méthodes qui peuvent vous aider. A vous de trouver celle qui vous convient le mieux et peut-être de faire le choix des thérapies brèves. Ainsi, ces vœux de mieux-être que vous décidez pour vous-même pourront devenir réalité.
Je vous souhaite, à toutes et à tous, les meilleures fêtes de fin d’année que vous puissiez sentir et ressentir et une belle nouvelle année faite de changements positifs.