Dirigeant(e)s, et si on changeait de cadre de pensée ?
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Dirigeant(e)s, et si on changeait de cadre de pensée ?

Toute mode a ses limites. Celle des starts-up semble s’y confronter.

Plusieurs ouvrages, dont « Startup arrêtons la mascarade, contribuer vraiment à l’économie de demain » (Dunod) de Nicolas Menet et Benjamin Zimmer, interpelle ce modèle teinté de « coolitude ».

Après le constat, les auteurs invitent à changer de cadre de pensée pour ancrer les initiatives dans une réalité tangible, notamment celle de nos ressources naturelles.

J’y vois pour ma part une invitation salutaire à une forme d’introspection entrepreneuriale.

A l’heure où le débat public s’ouvre sur le projet de loi PACTE qui réinterroge la raison sociale de l’entreprise, les dirigeants se retrouvent face à une autre forme de crise, celle du sens.

La crise du sens n’est pas une mort en soi mais une sommation qu’il convient de prendre en compte, une responsabilité individuelle et collective.

Car cette crise épidémique ouvre la porte à une souffrance déontologique dont on ne peut constater que les dégâts, burn-out en premier lieu et monde médical en général.

Cher(e)s dirigeant(e)s, certes cela n’est pas très agréable de prime abord que d’ouvrir la porte à un nouveau cadre de pensée qui ébranle un édifice bien construit.

Il en va pourtant de notre responsabilité, individuelle et collective, pour allier performance et durabilité.

Qu'en pensez-vous ?

Bernard Rohmer

BR&Partners Impulser la transformation avec les pionniers

6 ans

La majorité des start up sont lancées sur des fonds spéculatifs, sans prise de risque de leurs dirigeants, avec l'unique objectif de revendre si le succès est là et faire un maximum de plus value. Qui des employés et de la pérennité de l'entreprise, ces valeurs n'ont plus cours dans de monde néolibéral de court terme.

👋 ERIC MESSECA

Coach à la retraite, engagé et passionné. #Terre #TFTP - #VG2024 #FreePaulWatson - Enthusiast Alliance #Humain et #IA #AllianceIHIA

6 ans

Parfois il est nécessaire d'arrêter de faire de l'entrepreneuriat spectacle avec les aides de l'état. Ça n'aide pas l'entrepreneur qui suivant sa personnalité tester dans l'incapacité de vraiment diriger son bateau et même parfois obligé de plaire à ceux qui le nourrissent. Ça serait bien que les indicateurs d'accompagnement soient plus près des résultats obtenus que des ressources engagées.

Gaël Bernicot

Coach professionnel (interne et externe) et superviseur

6 ans

Le sens, un des 4 enjeux existentiels selon I. Yalom. Tout dirigeant gagne à s'y confronter.

Gilles TARAQUOIS

📌Accompagnant, sophrologue, préparateur mental - Expert sport de haut niveau & entreprise -"Entre possible et impossible, deux lettres et un état d’esprit."

6 ans

Le salut viendra d'en haut : le dirigeant (cerveau) ne donne-t-il pas la "direction". Il est le seul à pouvoir insuffler, au départ du moins, une énergie nouvelle dans les veines de son entreprise afin que tous la ressentent et la diffusent aux organes (services). J'assimile volontairement la société et l'entreprise au corps humain car une pensée, une idée, une émotion peuvent faire bouger les lignes positivement. Encore faut-il sortir du "copier-coller-à tendance masochiste" ("ça à toujours marché comme cela"," ça fonctionne chez les autres alors pourquoi pas chez moi ?"), qui tire toute la pyramide vers le bas par un raisonnement à court terme basé sur le profit et non sur le sens. Donner du sens à son action, légitime celle ci à tous les collaborateurs, ils l'acceptent comme juste et raisonnable et se sentent impliqués...

Patricia Acensi Ferré

#CITOYENNE #J’ai rêvé d’un autre monde… du travail Déléguée générale & fondatrice de l'association ENVIE2RESILIENCE et du Prix de la Résilience Professionnelle

6 ans

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