Donner sa place à l'invisible
Image par Peter Hüller

Donner sa place à l'invisible

Que recèle l’invisible ? Des indices sur les transformations à l’œuvre dans la nature ? Mais si c’est invisible, alors on ne comprendra rien !!!!

Nous portons un peu de cet invisible. Pour développer une sensibilité, une connexion pour y accéder, un des moyens est de trouver les mots justes - ceux qui résonnent avec notre corps et nos émotions - pour parler avec nous-même.

Dépasser ce premier « affolement » en accueillant calmement ces émotions peut nous rendre plus lucide sur l’invisible qui nous entoure et nous permettre de « voir » le monde différemment.

Comment libérer ces énergies dans une société où tout doit être visible pour donner confiance dans les échanges et la coopération : tracer les matières premières, les processus de fabrication, les responsabilités, et aussi les interactions.

Une bonne partie du temps que nous passons avec nous-mêmes et avec les autres, consiste à exprimer (sur papier ou non) ce que nous faisons, nous pensons, nous ressentons. Difficile de distinguer l’essentiel dans ce fatras, encore plus s’il relève de l'invisible… mais indispensable de donner sa juste place à l’invisible si l’on veut vivre une vie humaine.


Faire émerger l’invisible

Il n’y a rien d’autre à faire qu’y croire : croire que chaque humain porte quelque chose de singulier, une âme ; croire que ces milliards d’âmes font partie de quelque chose d’infiniment plus grand, présent dans l’espace et dans le temps, qui nous dépasse.

Y croire, c’est simplement donner sa chance à cet invisible d’être entendu dans nos échanges intérieurs et avec les autres et dans nos interactions avec le monde.

Cet invisible est au plus une trace, un murmure, un sentiment fugace, un sourire éphémère, une vibration insoupçonnable de l’air. L’invisible nécessite de l’attention, il a besoin d’être accueilli délicatement pour s’épanouir. Toute impatience, toute brusquerie le fait disparaitre.


Repérer l’invisible

Et quand l’invisible est là, comme savoir si c’est bien ça ?

Repérer l’invisible est plutôt simple, car on y éprouve du plaisir et des émotions.

Quand tout à coup on voit des choses qui étaient jusqu’alors invisibles, on prend en général plaisir à cette découverte. Si l’on s’en effraye, c’est qu’il faut encore un peu de temps pour l’admettre.

L’évidence faite, nous sommes touchés, émus, nous avons envie de rire ou de pleurer. Nos émotions nous renseignent sur l’invisible. Et si ce que nous découvrons est singulier alors ces émotions sont plus fortes encore et nous confortent dans sa proximité.

 

Que faire de l’invisible ?

Imaginons que nous devenions clairvoyants et que nous soyions capables d’entrevoir d’un seul coup les innombrables singularités portées par chacun. Nous serions certainement subjugués mais sans doute aussi submergés d’émotions, incapables de penser ou d’agir, bref tétanisés.

C’est une façon de donner sa place à l’invisible, se mettre en situation d’en contempler la beauté infinie.

Une autre façon est de lui donner sa « juste place », celle qui nous donne la possibilité de rendre visibles nos propres singularités à nous-mêmes, dans la reconnaissance et au bénéfice des autres et dans le respect de notre environnement.

Cette démarche qui part de soi est simple à mettre en œuvre. C’est celle de la méthode #Shynleï quand elle s’adresse aux particuliers et aux entrepreneurs.

 

Puisque notre société « de papiers » nous invite et nous apprend à « mettre en boite » le visible, intéressons-nous aussi à l’invisible : consacrons un peu de ces compétences à nous rendre visible à nous-même et aux autres pour donner sa place à cette matière essentielle que nous portons.

eric arbouin

transmetteur bluetooth en artisterie Constructiviste de la pédagogie active de L'art d'être heureux

9 mois

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