Douze hommes en colère
Voici un titre qui, pour certains, rappelleront un grand film, un grand acteur ou pour d’autres une grande pièce et un accompagnement sonore sublime qui nous laisse sans voix: ah! (dirait la compagnie)…
C’est l’histoire d’une injustice évitée, d’un renversement de la pensée, non pas, par la force, mais par le doute et le questionnement. Pour celles et ceux qui verraient le doute comme une faiblesse ou un moment de vulnérabilité, il n’en est rien! Le doute est le seul moyen dont nous disposons pour nous assurer que nous ne prenons pas une mauvais décision. Le doute est l’inverse, même, de la précipitation et lui, seul, nous permet ce recul sur nos pensées, nos opinions, nos vécus et nos envies.
Ainsi, lorsque le doute s’empare, peu à peu, d’une personne ou d’un groupe, c’est l’acte réflexif qui s’annonce : la mise en perspective des arguments, l’intime conviction, l’envie de voir une chose se réaliser ou non… Le doute est une véritable force qui ne peut opérer que si la connaissance de soi est suffisamment élaborée et permise. Il arrive que certains ne se permettent pas ce doute au risque de devenir rigide et de souffrir…