Du 29 novembre au 6 décembre 2024

Du 29 novembre au 6 décembre 2024


6 décembre  2024

Purnima Shrestha a grandi au Népal dans le petit village d’Arughat – point de départ du tour du Manaslu, auprès d’une famille d’agriculteurs de subsistance. Ils n’avaient pas grand chose, pas même l’eau courante. On attendait d’elle qu’elle se marie jeune, qu’elle élève ses enfants et qu’elle tienne la maison. Pas qu’elle devienne photojournaliste, une grande figure de l’alpinisme et une icône pour tout un pays. Première femme népalaise à atteindre le sommet du Daulaghiri, elle compte déjà huit des plus hauts sommets du monde à son palmarès et, au printemps 2024, elle est devenue la première personne à gravir trois fois l’Everest en une saison.

LIRE LA SUITE →


5 décembre  2024

C’est un constat peu reluisant sur le refuge du Goûter (3 835 m ), étape incontournable des alpinistes pour l’ascension du mont Blanc via la voie dite normale que vient de dresser Thierry Boisseaux à la demande du préfet de la Haute-Savoie dans un rapport publié ce lundi 2 décembre. Inauguré il y a dix ans seulement, ce bâtiment présenté à l’époque comme un « concentré d’innovations » semble aujourd’hui cumuler les problématiques et être au bord de l’implosion. « Un bateau ivre », dit de lui l’expert, qui préconise des solutions drastiques pour envisager sereinement les prochaines décennies. Notamment le démantèlement de l’ancien refuge du Goûter et le déplacement de son annexe de secours. Sans parler, au niveau de Tête Rousse (3 167 m), de la suppression du camp de tentes « provisoire »… au profit d’un quasi-doublement des lits du refuge.

LIRE LA SUITE →


4 décembre  2024

Fin novembre, lorsque Noah Dines m’a répondu au téléphone, il remontait une piste sur neige artificielle dans la station de Waterville Valley, dans le New Hampshire. Pas très inspirant ! Mais l’Américain s’en moque, l’important est d’aller chercher un record. 3 millions de pieds de dénivelé positifs parcouru en une année, soit 914 400 mètres de D+, c’était son objectif. Le 24 octobre, il l’avait déjà plié. Donc il continue. Reste à savoir combien de mètres positifs il va accumuler jusqu’au 1er janvier 2025. 

LIRE LA SUITE →


4 décembre  2024

C’est la ligne la plus directe pour descendre la face nord de l’Everest. Certainement la plus belle. La plus dangereuse aussi. Si technique que seulement trois personnes l’ont tenté… En vain. D’abord les Suisses Jean Troillet et Dominique Perret en 1996, puis Marco Siffredi en 2002 qui n’y reviendra pas. Le couloir Hornbein est considéré par les skieurs de pente raide comme la dernière grande énigme non résolue à ce jour. Une équation à plusieurs facteurs ; une pente avoisinant parfois les 60°, une extrême technicité et une exposition interdisant tout faux pas, le tout à plus de 8 000 mètres d’altitude, dans la zone de la mort.

LIRE LA SUITE →


3 décembre  2024

Il a fait d’Avoriaz une destination à part, à mille lieues des « usines à ski » issues du plan neige des années 1960. Façades en bois, silhouettes déstructurées dont les reliefs épousent les formes de la nature, circulation sans voiture… la station du Chablais fait figure d’exception. Le fruit d’un travail visionnaire dirigé par l’architecte Jacques Labro qui s’est éteint le 11 novembre à l’âge de 89 ans. 

LIRE LA SUITE →

3 décembre  2024

L’histoire se répète. Deux ans après avoir provoqué une vive polémique, le Grand-Bornand récidive. La neige faisant toujours défaut en ce début de saison, la station des Aravis a préféré remettre les camions en service pour assurer l’enneigement de sa prochaine coupe du monde de biathlon, prévue du 16 au 22 décembre 2024. Mr le maire, président du comité organisateur, assure mettre tout en œuvre pour diminuer l’impact carbone de l’événement attirant plus de 60 000 spectateurs. Et d’affirmer que la neige issue du snowfarming représente « seulement 0,8% » du bilan carbone global de l’événement, contre « 80% qui tiennent du déplacement des spectateurs ». L’économie reste donc reine, peu importe l’absurdité de la situation. Un avant-goût des Jeux olympiques de 2030 ?

LIRE LA SUITE →


2 décembre  2024

Oui, il est possible de surfer en Méditerranée ! D’octobre à mai, quelques passionnés attendent patiemment la houle… qui parfois n’arrive pas. « On va surfer… s’il y a des vagues ! » s’amusent les quatre protagonistes de « Demain, ça rentre », surprenant documentaire sorti en salle le 22 novembre. Le réalisateur Nicolas Loth livre un regard bienveillant et atypique sur cette passion dévorante dont il est revenu pour nous, dans cette longue interview.

LIRE LA SUITE →

 LE FILM À VOIR CE WEEK-END 


Ils sont plus de 20 000 à vivre sur le vieux continent. Le résultat d’une politique de recolonisation des loups soutenue par des centaines d’associations. Un challenge, quand on sait que ces grands carnivores, acteurs majeurs de la biodiversité, avaient presque disparu en raison des persécutions, de la chasse et de la destruction de leur habitat. Or le 25 septembre dernier, une majorité d’États membres de l’UE a accepté d’adopter la proposition de la Commission européenne de rétrograder le statut de protection du loup dans le cadre de la Convention de Berne, ouvrant ainsi la porte à l’abattage comme fausse solution à la déprédation du bétail. Une décision qui va à l’encontre de l’engagement de l’Europe à sauvegarder et restaurer la biodiversité, alors que d’autres solutions sont possibles, comme l’illustre ce film de 26 minutes, tourné dans les parcs nationaux des Abruzzes et de l’Appennino Tosco-Emiliano, ainsi que dans les Dolomites de Bellunesi, en Italie, pays comptant la plus forte densité de loups du continent.

VOIR LE FILM →

Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Plus d’articles de Outside Media

Autres pages consultées

Explorer les sujets