Elearning : règles pour du digital moderne, efficace , qui trouve son public

Changements de paradigmes pour l’e-learning en BtoB.   Normal, au bout de 20 ans….

Avec des débuts sur le web dans les années 90, le e-learning souffre encore un peu de l’image poussiéreuse de programmes peu interactifs, parfois trop long… souvent « professoraux ». Et puis aussi « inhumain »… puisque l’apprenant se retrouve seul face à l’écran, sans échange. Mais ça, c’était avant !

Avant la démocratisation au plus grand nombre des technologies quotidiennes : tablettes, smartphones, accès au web partout…

Tous mutants du Web...

Avant la mutation de chacun de nous en internaute avant tout : recherche d’informations en tout genre sur le web (qui n’a jamais « google-izé un mot ? »), exigence pour voir/comprendre (explosion des « tutos » dans tous les domaines) , zapping sans concession quand l’information semble insuffisante, attrait pour les visuels agréables, envie d’interactivité pour cliquer sur des quizzs, des vidéos. L’esprit ludique s’installe alors sur tous les sites qui veulent générer et fidéliser une audience. Mouvement naturel, imparable.

De là vient donc cette logique de muter l’e-elarning, c’est-à-dire de changer les codes du e-learning d’origine pour adopter ceux du Web, et respecter l’effervescence de cet impatient internaute qu’est l’apprenant :

•  Préférer les formats courts
• Opter pour du très visuel et du très pratique ( esprit "tuto") : vidéos brèves, textes courts, infographie ludiques et consistantes
• Libérer la navigation de tout tunnel obligatoire pour laisser chacun aborder chaque session par l’entrée qu’il veut.
• Proposer des espaces d’interactions, non obligatoires, mais qui donnent envie : se tester (avec un quizz), s’étonner (d’un témoignage, d’une expérience), faire réfléchir (sur une étude de cas)
• Ouvrir des possibilités de dialogue, au choix de l’apprenant : messagerie, chat en direct, webinaire ou téléphone
• Accepter que tout ne soit pas fait…

Ni appauvrissement, ni sabordage de la formation : une mutation nécessaire pour garantir un impact pédagogique auprès des apprenants.

L’on peut, bien sûr, douter de cela, et préférer les standards des années 90 : modules plus longs 45 mn/1H ; étapes obligatoires pour faire les exercices, beaucoup de rédactionnel.  Alors, une garantie… ingrate : cela ne sera pas consulté. Un contenu de qualité qui ne répond pas aux normes sera un échec.

C’est pourquoi nous pensons qu’il faut séduire l’apprenant pour lui donner envie et le faire revenir, en adoptant  le même langage que lui !

Parlons en...

Catherine Barbon / Gymnase du Management / www.gymnasedumanagement.com