Emballage industriel « Gain de CO2 » !... Est-ce la seule réponse aux #SDGs ?
Traduction article du 05/10/18 et photo modifiée suite rapport du Giec 08/10/18

Emballage industriel « Gain de CO2 » !... Est-ce la seule réponse aux #SDGs ?



Une idée obsédante pour les groupes industriels qui doivent réfléchir à deux fois avant d’investir dans leur Supply Chain !

Comme il se doit, les SDGs (1) font partie intégrante de la communication au niveau mondial pour promouvoir l’éco-responsabilité des entreprises qui utilisent et livrent leurs marchandises avec des emballages industriels. Un volume considérable d’information est diffusé sur ce sujet par toutes ces sociétés au moment de la publication de leur rapport annuel.

Quelles que soient les typologies de ces emballages, ils sont tous concernés par leurs impacts, et les données - pour leurs principales valeurs - sont recueillies avec ou sans logiciel, mais sont en fait communiquées par les fabricants eux-mêmes. Les conséquences pour les utilisateurs et les clients finaux sont adossées à ces seules déclarations qui viennent de leur fournisseurs.

En fait, de l’acheteur à l’utilisateur, le choix est très limité pour conditionner des matières et les distribuer au travers d’une Supply Chain. L’impact des gains sur le développement durable dans l’emballage industriel est dans les mains de très peu de groupes mondiaux. Aujourd’hui, le catalogue des matières premières pour de rares formats d’emballage différents, est identique dans le monde entier, et ceci, depuis bien longtemps !

Pourquoi, dans une période de transition générale d’une société plus consciente de son environnement, n’existe-t-il pas d’emballage industriel radicalement nouveau ? (cf. l’article “The case for industrial packaging “Adam Gendell #Green Blue).

Pourquoi dans une période de réduction drastique des déchets de plastique et de son difficile recyclage (#plasticchinaban), n’y a-t-il pas de solution éco-construite et aussi sécurisante que possible ?

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Pourquoi les innovations dans l’emballage industriel sont-elles si « conservatrices » et dans un mode de pensée unique ?

Pourquoi consacrer des investissements à des bâtiments de stockage, remplis d’air, et ne contribuent pas à améliorer #climatechange ?

Ces questions sont-elles en relation avec :

  •       Les réglementations et homologations pour le transport des matières ?
  •        Les matières premières dont les prix sont indexés par contrat ?
  •        La crainte des groupes industriels qui sont très frileux face des innovations issues de STARTUP ou des entrepreneurs Indiens orientés « JUGAAD » ?
  •        La réponse immédiate par des achats d’emballages banaux issus du « vieux monde » ?
  •       La communication qui rend attractive et séduisante à la fois la « mise à niveau » de ces emballages historiques et leurs services de distribution très surfaits ?

Pour effacer tous les doutes de cette idée obsédante, le moment est venu de réfléchir au-delà du domaine concerné. Ainsi, avec une analyse responsable, reconnaître que les « temps changent partout » et donc introduire stratégiquement la finalité des # SDGs dans tous les développements d’innovations en matière d’emballage industriel.

Mais comment ?

Les temps changent : depuis le pot de verre transformé en emballage flexible pour la compote. Cette solution est devenue un standard pour remplacer les bidons en PEHD remplis de liquide lave-glace. Plus récemment, c’est également le cas des huiles moteur et de la peinture. Ainsi, les dépenses des consommateurs diminuent et l’impact global des emballages est dans une bonne tendance pour le développement durable (cf. l’article de Tony Kinsbury « Plastics effects on waste :The answer might surprise you ! »).

En fait, ces solutions toutes bien orientées pour concourir au #sustainabledevelopmentgoals sont uniquement pour des emballages de moins de 25 litres .....et pour des marchés de BtC.

La frontière du changement est située au niveau des matières semie-ouvrées à remplir dans des emballages industriels de 50 litres et plus. Par exemple, quand on analyse les « fiches des données de sécurité » des lubrifiants liquides, il est clair qu’il n’est pas nécessaire d’investir dans un magasin robotisé pour tonnelets, fûts ou IBC. Le ROI basé sur le seul gain de manutention devrait inclure les magasins chauffés et les taxes du foncier, le développement des systèmes mécaniques robotisés, la maintenance et le service sécurisé d’une Supply Chain sans faille. De toute évidence, des contraintes et des frais devront être ajoutés au compte d’exploitation. En conclusion, pour la majorité de ces groupes industriels, le choix des investissements est fait vers une flotte de caisses mobiles mises à disposition à temps mais réduite à des distances de livraisons courtes.

Une des raisons principales est le design fondamental de ces emballages créés au cours des « 30 glorieuses » et bien avant …. !

Aujourd’hui dans le monde, pour un volume d’environ 1 m3, les emballages les plus communément utilisés sont 4 fûts métalliques cylindriques de 225 litres empilés sur une palette ou un IBC de forme cubique. Ces formes rondes et carrées ne sont pas faciles à distribuer dans un même flux.

Et dans cette situation, regardons un peu plus en profondeur et comparons sur un graphe : nous pouvons visualiser leurs impacts environnementaux et humains, et ceci est la réalité !

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Une réponse pourrait être ….

Pour insuffler un changement dans le catalogue d’emballages industriels, il serait nécessaire de développer une vision plus globale de ce secteur avec des formes modulaires et des parties réutilisables et un service de reprise ultra réduit après leurs premières utilisations.

Le concept doit être aussi sûr, simple et fonctionnel que possible. Le design développé avec un impact très réduit sur l’eau, l’air et le sol est sûrement dans un esprit « Ecole de Ulm » comme #designthinking !

Vision ou chance ? Il est certain que les temps changeront pour le secteur de l’emballage industriel. Les sociétés pétrochimiques et chimiques prendront-elles la vague de ce nouveau choix ambitieux pour avoir un réel impact sur les « #ODD ». Le salon #All4Pack - comme l’explique sa directrice Véronique Sestrières - sera le lieu où la communauté de l’emballage pourra se concentrer sur ces sujets majeurs comme le recyclage et principalement pour être en ligne avec les échéances de 2030 en Europe et 2025 en France. Et peut-être que le 52ème congrès annuel de #EPCA à Vienne aura approfondi ce futur possible pour ne pas être uniquement dans une économie à bas carbone mais sur les engagements globaux des #SDGs.

SDGs : Objectifs de Développement Durable (17 objectifs de développement durable inclus dans l’Agenda 2030 adopté par l’ONU)

Geic :Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat


Didier Chambon Oct.2018







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