Emploi : les métiers de la vente, ça vous tente ?
Un petit article paru sur le Parisien Economie et pour lequel j'ai eu l'opportunité de participer :
http://www.leparisien.fr/economie/emploi/emploi-les-metiers-de-la-vente-ca-vous-tente-06-06-2016-5858933.php
OPPORTUNITÉS. De simple vendeur à ingénieur commercial, les métiers de la vente recrutent à tous les niveaux. Pour se valoriser, le secteur présente des perspectives d'évolution de carrière souvent méconnues.
Trouver une place de vendeur ou de commercial grâce à son téléphone, c'est possible. « Non pas en appelant un recruteur mais grâce à des offres d'emploi géolocalisées », explique Jean Mariotte, cofondateur de JobAroundMe. Cette application affiche aujourd'hui en moyenne 4 500 offres en ligne liées aux métiers de la vente. « Cela va de postes en boutique chez Orange ou Camaïeu à des profils d'ingénieurs commerciaux chez Thalès par exemple. Et pour gagner du temps et intéresser plus de candidats potentiels, nous travaillons aussi sur des algorithmes qui permettent de déterminer les attentes des utilisateurs. Cela permet de proposer des postes dans ce secteur à des profils qui n'y auraient pas forcément pensé avant... »
Car les recruteurs le déplorent souvent : les métiers de la vente restent souvent méconnus et en tension. « Quand on peut attirer des profils qui sortent de filières commerciales comme des BTS ou des écoles de commerce, on est ravis, reconnaît Nicolas Guiho, responsable de deux agences de l'opérateur Paritel à Rennes et à Tours, lui aussi en recrutement permanent. Mais on regarde aussi au-delà. Davantage qu'un diplôme, les métiers de la vente requièrent souvent une personnalité et des qualités humaines particulières. Si nous sentons un potentiel, nous n'hésitons pas à proposer des formations, y compris à des candidats venus d'autres horizons. L'académie Paritel propose ainsi une première formation aux nouveaux collaborateurs. »
Former pour attirer et fidéliser
La formation n'est pas une simple nécessité : c'est aussi, pour certains employeurs, un facteur d'attractivité et de fidélisation. « Pour capter et pour garder nos talents, nous avons créé, en partenariat avec une école de commerce, des MBA qui nous sont propres », témoigne Olivier Farouz, directeur général chez Arca Patrimoine. Ce cabinet de conseil spécialisé en produits d'assurance vie et de gestion de patrimoine recrute régulièrement des profils de niveau bac + 2 à bac + 5, auxquels il promet une formation continue sur mesure. « Rien qu'avec l'évolution de la réglementation, le métier ne cesse de changer et nos collaborateurs apprécient cette formation qu'ils ne trouvent pas ailleurs. Si la rémunération reste un critère essentiel, les perspectives d'évolution comptent pour les candidats. »
Nicolas Guiho confirme et déroule volontiers son propre parcours pour illustrer les carrières possibles. « Moi-même je suis arrivé chez Paritel il y a douze ans avec un BTS action commerciale. J'ai ensuite intégré notre académie, en formation d'entrée et continue, et j'ai pu devenir manager et recruter d'autres commerciaux à mon tour. »