En quête d’image : oui, mais pour quoi donc ?

Avez-vous remarqué que dans son besoin d’être reconnu et apprécié, l’être humain est prêt à camoufler ses pensées, ses émotions et à adopter des comportements qu’il jugerait condamnables s’il les observait chez autrui ?

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Lorsque Jeremy a pris rendez-vous pour un accompagnement en début d’année, il m’a simplement expliqué au téléphone : « Je termine mon cursus de droit, cette année je dois donner le meilleur si je veux être bien classé pour obtenir un super stage. Or je sens une telle pression de mes profs, de mes parents et même de ma promotion qui veut battre des records, que j’ai complètement perdu confiance en moi. J’ai toujours été plutôt bon élève, surtout pour faire plaisir à mes parents et avoir la paix, et là je me sens nul. Le niveau est très haut, mes notes sont moyennes et pour tout dire je suis complètement pétrifié à l’idée d’avoir à présenter une épreuve d’arbitrage devant le groupe. Je vais être tellement ridicule…. ».

Les réseaux sociaux le démontrent, une des grandes activités de notre cerveau est de se préoccuper de l’impact de notre image sur les autres.

Eh oui, notre cerveau sous l’influence des sensations qu’il ressent et de l’interprétation qu’il en fait s’interroge sur son identité et son sens du soi qu’il va construire.

Cette image qu’il se fait de lui-même, en quêtant à travers le regard des autres un miroir de lui-même en mieux, recherche une approbation de qui il est et souhaite être.

Pressés d'être rassurés sur qui nous sommes...

Pour cela, bien souvent, nous mettons en place subtilement et la plupart du temps inconsciemment une façon d’exister, finement orchestrée par ce besoin d’être reconnu.

Observez les enfants : dès tout petits, ils testent leur impact sur leurs parents et ajustent par des tentatives aussi diverses qu’originales leur comportement en fonction de ce qu’ils ressentent comme une réponse à la hauteur de leurs attentes. « Bravo, Jérémy, quand tu travailles bien, nous sommes contents de toi !... ».

Jérémy ne sait pas alors que comme le cerveau a horreur du changement, à un âge plus avancé lorsque des décalages se creuseront entre ce qu’il veut être et les comportements automatiques qu’il a mis en place, les malaises et les mal être iront en s’amplifiant. Que faire ?

Si c’est votre cas, je vous propose de répondre à ces questions :

  1. Qu’est-ce que je recherche à travers le regard de l’autre ?
  2. En quoi c’est important pour moi ?
  3. Est-ce que cela peut m’être nuisible ?
  4. Que pourrais-je faire d’autre qui me fasse du bien ?
Claude BRIAND-PINAUD

✨ Reconversion professionnelle/Transition de vie - Coach certifiée et formatrice consultante en communication & conduite du changement

4 ans

Merci Sylvie, il y a tant à savoir, à faire et faire savoir !

Sylvie Gendreau

I teach and coach CEOs, leaders and high performers to achieve dreams they think are impossible to impact the world positively.

4 ans

Excellent article Claude qui devrait également faire réfléchir les parents et les enseignants... dans leur façon d'accompagner leurs enfants ou leurs élèves.

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