Entrepreneuriat Haute-Yamaska : deux années bien remplies

<p>GRANBY, 24 octobre 2017 —&nbsp; Entrepreneuriat Haute-Yamaska célèbre déjà deux ans d’existence à appuyer les entreprises en démarrage de la Haute-Yamaska. Bilan&nbsp;: 246 nouveaux promoteurs ont sollicité l’équipe de conseillers qui offrent, sans frais, un service d’accompagnement. «&nbsp;Bien entendu, ce ne sont pas tous les nouveaux promoteurs qui finiront par créer une entreprise, mais nous sommes là pour leur permettre de valider rapidement si leur idée d’affaires peut tenir la route » explique Frédérick Bonner, conseiller chez Entrepreneuriat Haute-Yamaska. «&nbsp;Plus d’une vingtaine d’entreprises par année bénéficient de nos mesures de financement. La mesure Soutien au travail autonome (STA), le Fonds local d’investissement (FLI), le Fonds filières structurantes (FFS) ou le Fonds de démarrage (micro-crédit) sont de bons exemples d’outils que nous proposons à nos clients. Notre alliance récente avec La Ruche, un organisme spécialisé en financement participatif, nous permet d’ajouter à l’offre, notamment en phase de validation de marché. » </p><p>Se lancer en affaires est plus facile qu’avant, notamment grâce aux médias sociaux ou au web, mais trouver un modèle d’affaires viable constitue toujours un réel défi. La pression concurrentielle oblige les entrepreneurs à faire preuve d’innovation. «&nbsp;On ne vend plus simplement un produit, on vend une expérience&nbsp;» indique Annick Lefrançois aussi conseillère. «&nbsp;Un modèle d’affaires innovateur est beaucoup plus difficile à reproduire qu’un simple produit. » </p><p><strong>Des exemples inspirants</strong></p><p>Si la Haute-Yamaska a fait ses preuves en matière de développement industriel, les demandes déposées chez Entrepreneuriat Haute-Yamaska laissent apparaître une autre catégorie d’entrepreneurs. «&nbsp;Nous les qualifions de créateurs&nbsp;: ils s’attaquent à un besoin, en améliorant les solutions déjà en place, en inventant de nouvelles façons de faire et livrent leurs produits ou services directement à leurs clients&nbsp;» mentionne Frédérick Bonner. Les activités autour de l’Imperial, de l’Usine 231 ou du CITIG témoignent de cette effervescence. De travailleurs autonomes à petites entreprises, les exemples inspirants sont nombreux&nbsp;: Les Mollets Frisquets, MoMa sur mesure, Cru Passion Gourmet, KINESIQ, Vignes chez Soi, Tungstène Éclairage Créatif ou Un par Un Canada. </p><p>Selon les données du Recensement de 2011, il y avait près 4&nbsp;500 travailleurs autonomes sur le territoire, soit près de 10 % de l’ensemble des travailleurs. La Haute-Yamaska présente de nombreux attraits pour ce type d’entrepreneurs&nbsp;: qualité de vie, environnement, proximité des écoles, communauté d’affaires dynamique, facilité d’accès à des sous-traitants et à des services d’aide aux entrepreneurs, concertation du milieu, etc. À la tête de Lios Technologie, une petite entreprise spécialisée dans la documentation technique, Pascal Viscogliosi fait partie de ceux qui ont quitté les grands centres pour Granby. «&nbsp;Ce sont des gens qui créent des emplois, qui ajoutent à l’expertise locale et qui font rayonner notre région parce qu’ils ciblent des marchés comme Montréal, par exemple&nbsp;» ajoute M. Bonner.&nbsp;</p><p>«&nbsp;Chaque histoire est différente. Bien entendu, on finit par avoir des coups de cœur même si ces entreprises sont toutes intéressantes. L’entreprise Un par Un Canada fait partie de celles-ci&nbsp;». Avec son modèle d'affaires basé sur l’agilité et la gestion novatrice, l’ensemble des opérations de l'entreprise se fait à partir de la maison de campagne du propriétaire, à Shefford. Un par Un Canada en phase de provoquer une grande révolution dans la fabrication et la distribution de produits sportifs destinés à des marchés de niche. Le propriétaire, Stéphane Paradis, est dans le domaine du sport depuis toujours. Il connaît les joueurs, il connait l’industrie, mais il a avant tout identifié un besoin&nbsp;: moderniser l’offre en misant sur les avancées technologiques et proposer des produits personnalisés. Le modèle d’affaires est simple mais efficace. Il consiste à s’allier avec des sous-traitants locaux qui disposent d’une grande expertise, s’assurer d’une présence marquée auprès des associations sportives, bâtir un réseau d’ambassadeurs, établir des canaux de distribution dans tous les pays où il y a des joueurs et offrir des produits d’une qualité exceptionnelle. </p><p><strong>Une journée entièrement dédiée à l’entrepreneuriat</strong></p><p>Stéphane Paradis ainsi que plusieurs entrepreneurs de la Haute-Yamaska seront présents le 15 novembre prochain pour l’événement «&nbsp;Vivre l’entrepreneuriat&nbsp;». Organisé par Entrepreneuriat Haute-Yamaska dans le cadre de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, l’événement comporte des ateliers pratiques, des conférences et des panels. Aux côtés de Geneviève Éverell de Sushi à la maison, des entrepreneurs d’ici feront le point sur des sujets centraux&nbsp;: mettre en valeur son talent, développer sa clientèle, commercialiser ses produits, etc. Lyne Cathcart animera un atelier sur la planification stratégique et Guillaume Joly, expert en marketing digital, parlera des tendances en matière d’expérience utilisateurs. Les conseillers d’Entrepreneuriat Haute-Yamaska lancent l’invitation à tous les entrepreneurs. Sortez vous inspirer, venez réseauter et contribuez au développement de notre comunauté d’affaires en participant à l’événement Vivre l’entrepreneuriat, le 15 novembre prochain! </p><p>Pour vous inscrire, visitez le eh-y.ca.</p>