Escrime et Management
À l’approche des JO, je ne pouvais rester muet ! Je voulais vous partager cette passion qui a animé ma vie pendant plus de 30 ans et pour laquelle je vibre encore ! Mais aussi vous partager l’influence que cela a eue sur mon management.
L'escrime, ce sport individuel dont on oublie que c’est avant tout un sport d’opposition.
Sport d’opposition = préparation individuelle + préparation en groupe (combat).
Que l’on se prépare pour un grand événement comme les JO ou pour d’autres compétitions, certains points sont incontournables comme la planification, la préparation physique et technique, sans oublier la préparation mentale (je vous en reparlerai une autre fois), mais dans un sport d’opposition, le groupe et la qualité des combats (assauts en escrime) et donc des combattants sont essentiels.
Dans votre préparation, plus vos combats sont intenses et de haut niveau, plus vous progressez, sans parler de la diversité des jeux rencontrés qui vous permettront de mieux vous adapter. On doit donc faire grandir des athlètes tout en faisant grandir un groupe, un collectif !
On doit donc clairement agir sur deux fronts, ils sont liés et sont complémentaires. L’un sans l’autre, votre niveau sera tôt ou tard plafonné et vous stagnerez.
Il est donc essentiel de maintenir un équilibre entre “individu” et “groupe”, c’est le travail de l'entraîneur qui doit savoir composer et jouer avec ces deux paramètres. Il faut individualiser les préparations tout en faisant monter en compétences le groupe.
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Ce constat et ce vécu ont inspiré ma manière de gérer à la fois l’individu et le groupe au sein de l’entreprise. Ma vision du management suppose de considérer dans un premier temps l’individu, avec son expérience, son savoir-faire et savoir-être, ses objectifs, et de lui donner l’autonomie nécessaire pour qu’il s'épanouisse dans son rôle. J’ai croisé trop d’entreprises qui infantilisaient les collaborateurs.
Mon but est double, comme pour un entraîneur, il s’agit de considérer individuellement les membres de mon équipe, mais aussi de prendre du recul sur l'ensemble du groupe ou du service au sein de l’entreprise.
Mes diverses expériences m’ont amené à coacher un athlète sénégalais (@alexandrebouzaid) lors des JO de Rio en 2016. Mon constat est simple, coach et manager, même cause même combat !
Le coach ou le manager doit qualifier clairement l’objectif, donner des outils et des moyens pour les atteindre et laisser l'athlète ou le collaborateur se les approprier et choisir la meilleure manière de l’atteindre en toute autonomie. C’est exactement comme cela que je conçois mon management.
Un dernier paramètre dont il faut, à mon avis, tenir compte, dans le sport comme dans l’entreprise, c’est le timing. Vous ne pouvez pas donner un conseil, accompagner, aider si la personne n’est pas prête ou n’est pas demandeuse. Si vous vous positionnez trop tôt ou trop tard, il n’y aura pas d’écoute. À moi de créer ces conditions et d’être dans le bon timing, mais la règle c’est qu’elle doit savoir qu’elle peut compter sur moi, sans jugement !
Voilà pour ce premier post, que je viendrai enrichir selon le déroulement des épreuves des JO, et notamment d’escrime 😉
Pneumologue Pulmonologist; Interventional Pulmonologist
5 moissuper post Cedric ..j’aime bien la notion de timing.. je m’en suis servi lors du difficile concours de l’internat de Paris que j’ai préparé comme une compétition d’escrime.. 5000 inscrits 250 reçus en médecine ) il fallait emmagasiner le plus de connaissance possible pour le jour J. J’ai tellement vu de mes collègues être très forts lors des concours blancs 2 mois avant et s’effondrer le jour J.. prêts trop tot! En sport même si la préparation est optimale nous avons tous nos propres biorythmes, il faut aussi faire avec!
Channel Sales Manager #E-invoicing, #EDI, Digitalisez vos flux supply chain
5 moistrès bonne application en tant que Manager, merci