Essence & Personnalité #2/3
© Photo tou Arnould

Essence & Personnalité #2/3

Suite du précédent article...

J’entends par l’essence, ce qui est notre intériorité, ce qui nous constitue en tant qu’être humain vivant. A mon niveau de connaissance aujourd’hui, chaque être humain est constitué : i. d’une tête, d’autres diront d’un esprit… avec un cerveau ; ii. des émotions, associées à notre cœur, bien qu’elles soient hébergées par un type de notre cerveau[1] ; iii. d’un corps, la sphère de la matière, immédiatement palpable, servant d’armature qui porte la tête/esprit, le cœur/âme selon les obédiences.

J’entends par personnalité ou d’aucuns diront le caractère, tout ce qui nous parvient de l’extérieur, ce qui nous façonne à l’image de notre environnement (culturel, social, professionnel, familial, etc.).

Notre personnalité qui est de l’ordre de la construction dès notre avènement, elle a un impact sur notre essence à savoir sur notre tête ou esprit qui enclenche notre perception, déduction, croyances, hypothèses, limites etc. Il est important de distinguer les deux nivaux de son moi intérieur qui tirent leur source de l’essence et de la personnalité. La bonne nouvelle est que la personnalité ou le caractère se construit, du moins c’est une réalité qui me parle. Toute construction peut être déconstruite à l’image d’une rénovation ou une suppression en s’appuyant sur les fondations (l’essence) qui restent « intactes » pour aller « recetter » en trouvant où résident nos pensées limitatives, nos pannes.

Ce chemin peut être entamé par différents types d’accompagnement notamment sur les processus de transformation. Ce travail, conduit par un professionnel reconnu dans son expertise (études ou pratique expétientielle) peut aider à lever les pensées imitatives, les blocages inconscients, afin d’améliorer son fonctionnement dans sa sphère professionnelle ou privée car les deux sont indissociables.



[1] Le fonctionnement des cerveaux - reptilien, cortex et limbique – par le chercheur R W Sperry et le neurobiologiste P D MacLean, théorisé par Ned Hermann qui a étudié l’impact des préférences mentales sur nos actions

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