On est bien peu de chose...
Un article qui se voudrait là comme pour titiller nos papilles...
Commençons par la viande
L’image est frappante, presque choquante, incongrue, éloignée des canons de la "nature morte" : une carcasse éventrée pendue à son croc, sous une lumière crue, quasi obscène.
Rembrandt, comme tous les peintres d’Europe du nord, pratique aussi la "scène de genre", c’est-à-dire la représentation de scènes de la vie quotidienne fortement teintées de sens moral. Il livre ici une image spectaculaire et décalée, en accordant à une carcasse de bœuf le statut de "modèle digne d’intérêt".
Le traitement pictural est hors norme, puisque l’artiste traite son sujet par larges touches épaisses de matière. Il a observé ce modèle sur le vif, et le transcrit dans des empâtements huileux, ce qui crée un double effet d'attirance et de dégoût.
Le boeuf écorché a la portée morale d'un "memento mori", pour rappeler aux hommes qu'ils sont mortels et la vanité de leurs activités ou intérêts terrestres.
Et si vous preniez un peu de fromage ?
Les fromages abondent dans les tableaux du siècle d'or néerlandais, comme dans le chef-d'œuvre de Floris van Schooten conservé au Louvre. On trouve fréquemment des meules, entames et coupes. Elles voisinent avec des tulipes, des flûtes à bière, des porcelaines blanc bleu d'inspiration chinoise ou de l'argenterie.
Les fromages abondent dans les tableaux du siècle d'or néerlandais, comme dans le chef-d'œuvre de Floris van Schooten conservé au Louvre. On trouve fréquemment des meules, entames et coupes. Elles voisinent avec des tulipes, des flûtes à bière, des porcelaines blanc bleu d'inspiration chinoise ou de l'argenterie.
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