Et c'est reparti pour un mois...
J’imagine que cette annonce a suscité toutes sortes d’émotions… C’est tout à fait normal. Il faudra donc de la résilience et une attention particulière à ses pensées, qui pourraient vous miner le moral. C’est aussi l’occasion d’être en équipe, en mode solidaire et entraide. C’est surtout le moment d’oser demander de l’aide et ne pas… s’isoler. Paradoxal n’est-ce pas ?
J’entendais un gestionnaire me dire qu’ils ne pouvaient pas partager ses craintes avec ses employés. Et pourquoi pas ? De manière positive et réaliste, partager devient une opportunité de brainstormer. Il ne s’agit pas de partager pour se plaindre, mais partager pour avoir d’autres points de vue. Qui sait s’ils ne l’aideront pas à réfléchir autrement et faire face à ce stress, ensemble…
Il faut repenser à ses façons de faire. Il serait intéressant que chaque moment soit significatif. Il faut réapprendre à se réorganiser. Les rituels et la routine prennent tout leur sens. Ce n’est pas un mot plaisant « routine », mais se donner une structure, des défis à atteindre chaque jour et des instants de repos et de plaisir (il ne faut pas s’oublier) devient essentiel.
Curieusement, c’est lorsque la tempête se lève qu’il faut le plus s’organiser. Dans cette agitation qui bouleverse notre société, il n’est pas nécessaire que cela soit trop rigide. Toutefois, une certaine discipline s’impose pour créer ses propres repères. Donc, maintenir des meetings réguliers, avoir des objectifs SMART et compris de tous (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste avec un échéancier) sont, entre autres, des moyens à privilégier pour garder le cap. Sinon, simplement, avoir une raison de se lever le matin devient important.
Au début de cette « pause », cela pouvait nous sembler un moment de repos, des vacances, une opportunité de faire ce que nous voulions quand nous le voulions. Mais là ! Ouf ! C’est sérieux un mois… Et doucement, vous allez trouver votre rythme.
En effet, à chaque gestion de changement, il y a des phases : le choc ou la surprise, le déni (nous faisons comme si nous n’étions pas concernés ou lorsqu’on pense que cela n’est qu’un rhume, par exemple), la compréhension (c’est pourquoi nous nous informons autant). C’est une étape où l’on comprend la situation, mais nous ne sommes pas certains de ce qu’il faut faire.
Ensuite vient la préparation, on conçoit le changement et nous mettons en place des plans d’action pour mieux nous y adapter (tous ces gestes plus concrets pour s’accommoder pendant cette période de « pause » sont des éléments propres à cette étape).
Après, on les réalise. C’est le moment de faire des essais et des erreurs pour s’ajuster. C’est le temps d’être indulgent et de ne pas être trop dur envers soi-même. Ne misez pas la perfection, mais l’action… dans un juste équilibre. Quelquefois, c’est aussi l’occasion de reconnaître que ce n’étaient pas les meilleurs moyens et d’avoir le courage d’en trouver d’autres. Surtout, ne tombez pas dans la fatalité et encouragez la recherche de solutions. Vous n’êtes pas seul. Misez sur vos équipes !
Tout le monde ne va pas à la même cadence dans ces différents stades. Votre défi ? Vous d’abord ! Vous en êtes où ? Vous devez réagir vite et vous adapter rapidement pour avoir cette petite longueur d’avance pour accompagner ceux qui vous entourent. Ensuite, vous saurez écouter et apporter le soutien nécessaire en fonction de chacun et de son rythme ; d’où l’importance d’ajuster son style de leadership.
Vous aussi vous avez besoin d’être accompagné pour trouver vos repères et dessiner vos plans d’action pendant ce temps de turbulence ou vous connaissez quelqu’un pour qui cela lui ferait du bien ? N’hésitez pas à me joindre. Je suis là pour vous aider à découvrir vos marques et rester efficace même à distance.
Avec la subvention gouvernementale, c'est le temps d'en profiter!
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