Ceux qui performent savent s'entourer

Qu’est ce qui nous fait dire au bout d’une journée, un projet, d’un challenge, que nous avons bien bossé ?

Qui n’a pas ressenti la joie d’avoir convaincu et signé un projet ? Attendu des regards de connivence ? Échangé des poignées mains après la victoire ? Ressenti de la satisfaction du virement reçu sur son compte ? Et l’envie d’aller partager un verre pour redonner à chacun sa part de gloire ? À chaque fois un mix de fierté pour soi et envers l’équipe qui a contribué à la réussite.

Mais quelle part d’humain avons-nous généré pour susciter l’engagement au sein de notre entreprise, avec nos partenaires, avec nos clients ? En quoi ce groupe s’est muté en cette équipe gagnante ? Chacun à ses secrets de fabrique. Et pourtant quels efforts pour maintenir l’énergie pour soi et autour de soi...

CQFD

Nous avons tous en tête les recettes des « livres types jaune et noir pour les nuls » Comment devenir un bon manager-leader ?

• Se rassembler autour d’un projet commun.
• Découvrir les personnalités de chacun
• S’appuyer sur les talents
• Développer les relations de confiance
• Imaginer des complémentarités
• Débloquer des échanges complexes
• Arbitrer des conflits
• …

Les clefs de la réussite semblent accessibles : la performance et l’intelligence collective. Mais quid du ressenti individuel ? Y consacrons-nous suffisamment d’attention ?

Thèse, antithèse, sans synthèse

Car en effet, plus j’avance et plus je constate que nous réitérons des erreurs de jeunesse, que les leçons de nos défaites ne sont pas intégrées, que nous ne prenons pas le recul pour analyser les faits d’une part, nos émotions de l’autre.

A l’inverse qui n’a pas sauté de joie lors de victoires collectives, par exemple en foot ou en rugby ? Celles qui nous font sauter de nos fauteuils et crier de joie ! Elles sont des guides évidents à appliquer dans nos jobs. Si les sportifs ne sont pas toujours étiquetés comme intellectuels, de notre côté nous restons souvent scotchés sur la victoire, sans mesurer le monstre de travail, d’entrainements, de détails, d’attentions à l’autre, de pression psychologique individuelle à surmonter pour tenir sa place et réaliser l’exploit d’équipe.  Qui a raison ?

                                 Un détail pour certains, un Everest pour les autres.

Quand nous accompagnons des entreprises sur des sujets de transformation, je suis souvent stupéfaite, toujours attendrie de croiser des yeux rougis, des émotions difficiles, des situations de tensions qui désengagent, démotivent, freinent. Ce sont souvent des petits détails qui irritent au départ et deviennent des montagnes pour certains collaborateurs.

Pour l’entreprise, sans tomber sur des risques psycho-sociaux avérés, j’évoque la perte d’énergie, l’inefficacité, la résistance, la grève de la motivation. Pourquoi ? parfois simplement par des manques d’attention, de reconnaissance qui bouleversent de ressentis d’iniquité, de perte de confiance, d’injustice salariale.

Prenons la simplicité du « pédégé patriarcal » qui se faisait un point d’honneur à saluer et serrer la main de chaque collaborateur. Naturellement il montrait que les Hommes sont au centre de ses enjeux.

A l’inverse les managers qui plongent directement dans leurs dossiers font fausse surement route. Car ce "temps perdu" ne serait pas perdu quel que soit leur haut niveau de responsabilités. Ils le réalisent plus tard car ce sont les mêmes qui se questionneront autour de problématique sur le manque d’engagement et de résultats de leurs équipiers.

L’humain est ainsi fait, il a besoin de présence, d’un regard vrai pour contribuer derrière. La clarté des explications sur des tâches à effectuer est aussi essentielle que la question du sens global transmis par le dirigeant. Nous relevons des témoignages quotidiens de complications et conséquences dommageables sur des collaborateurs qui baissent les bras alors qu’un effort de guidage leur permettraient de savoir pourquoi il se lèvent heureux chaque matin pour aller travailler.

Vous me direz que tout cela est évident, que les enjeux réels sont autres, c’est vrai. Pour autant il y a tant d’énergie à gagner à « soigner » l’humain en ajoutant quelques incontournables à sa to-do list quotidienne.

Au final

Il y aurait un marché énorme pour faire économiser des fortunes aux entreprises : Détecter les signaux faibles et les personnes « rincées », frustrées qui n’ont pas l’énergie de repartir positivement. Le coût de sortie et de reclassement de ces collaborateurs serait largement amorti sur les économies de sous-productivité et leur pouvoir de nuisance tant qu’ils sont en place.

J’ai renoncé à cette idée qui ne recevrait pas les étiquette RSE-ESG-QVT "éthiquement correctes" ! Également car le costume de RH-Huissier-Léon le nettoyeur ne serait pas amusant à porter alors même que nous rendrions des entreprises, des équipes et des gens plus heureux au final.

Différemment, nous choisissons de contribuer à corriger des caps, à agir pour « soigner » et retenir certains talents en travaillant les problématiques avec des Hommes ouverts à la prise de recul. Ceux qui acceptent et décident de changer des réglages « intrinsèques » chez eux et sur leurs pratiques de l’humain, pour un résultat collectif « extrinsèque ».

Certes au prix d’efforts et d’accompagnement de leurs équipes, ils réapprennent à simplifier, à redescendre, à s’exprimer différemment pour provoquer des changements de regard, d’appréciation, de partage du sens dans un premier temps. De premiers effets qui produiront ensuite des accélérations sur la motivation, l’engagement et la performance individuelle et collective.

• Pourquoi redonner de la liberté au sein des équipes ?
• Comment redonner de la confiance et de l’esprit de corps ?
• Pourquoi l’authenticité des liens jouent sur la cohésion ?
• Comment redonner des repères pour partager son ADN ?
• Comment aller plus loin ensemble pour être plus performant ?
• Pourquoi prendre le temps de favoriser le bien-vivre dans son entreprise ?

Je vous incite soit à suivre et analyser les prochains matchs phares de la saison sportive... soit à me rejoindre pour échanger sur des exemples de problématiques rencontrées dans de grosses structures lors de la conférence en ligne du 30 novembre à 9 h. 3 clefs pour booster son moteur d’équipe qui motive et fidélise : Cliquer ici pour vous inscrire !

Sandra Blanc MESNEL

Agence des RÊVES- Dreamaker : Amélioration Performance 🏆 Management 🔝 et Bien-Vivre en entreprise. Constructions de solutions authentiques d'accompagnements d'équipes

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