Et si le salariat disparaissait…
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Et si le salariat disparaissait…

Dans l’ouvrage collectif « Sociétal 2015 », paru chez Eyrolles, Denis Pennel va jusqu’à poser la question : « Vers la fin du salariat ? ».

L’interrogation de ce fin observateur du monde du travail, directeur général de la confédération mondiale des agences d’intérim, peut paraître précoce dans un pays qui compte dix fois plus de salariés que d’indépendants (24 millions contre 2,6 millions). Mais le modèle est moins monolithique qu’il n’y paraît. Un salarié sur trois n’est pas en CDI. Plus de 2 millions d’hommes et de femmes exercent plusieurs activités (salarié et non salarié, multi-employeurs, etc. ). A en croire les chiffres publiés récemment par l’Insee, le nombre d’indépendants a progressé l’an dernier tandis que le nombre de salariés a diminué. Aux Etats-Unis, un actif sur quatre n’est pas salarié.

Cette montée (ou plutôt cette remontée) du travail indépendant est souvent présenté en France comme un choix par défaut, voire un terrifiant recul social. « Les chômeurs n’ont qu’à créer leur emploi », avait lancé le Premier ministre Raymond Barre en 1978. Mais beaucoup d’hommes et de femmes aspirent à travailler autrement. Un sur deux aimerait travailler à la maison. Les deux tiers des salariés à temps partiel disent l’avoir choisi. Et beaucoup de ceux qui ont quitté le salariat affirment qu’il n’y reviendraient pour rien au monde, même s’ils comptent souvent davantage leurs sous et moins leurs heures.

Cette formidable mutation du travail soulève bien sûr des myriades de questions. il y a les difficultés des peu qualifiés à s’organiser dans ce monde nouveau, à prendre en main leur destinée, et le stress généré par une instabilité professionnelle plus grande. A l’échelle collective, toute la protection sociale est fondée en France sur le postulat d’une population employée à temps plein dans le même cadre. Le passage du privé au public, ou du salariat au travail indépendant, est par exemple sanctionné par une retraite sérieusement amputée.

Mais si, malgré tout, vous avez envie de sauter le pas, de prendre votre vie en main avant d’y être obligé (cf le graphique - Demain le travail : l'intermittence, le salariat, l'indépendance) de gérer votre temps comme vous l’entendez, de ne plus dépendre d’une hiérarchie, il existe une solution: le marketing de réseau. Construisez votre propre entreprise, sans prendre de risques financiers, en vous adossant à un système collaboratif et bienveillant.

J’ai fait ce choix il y a deux ans, je m’en félicite chaque jour. N’hésitez pas à me contacter si mon témoignage vous intéresse.

Inspiré d’un article de Jean-Marc Vittori paru dans Les Echos


Inspiré d’un article de Jean-Marc Vittori paru dans Les Echos

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