Et si nos compétences clefs se trouvaient dans nos capacités à faire des erreurs ?

Et si nos compétences clefs se trouvaient dans nos capacités à faire des erreurs ?

Dernièrement j’ai entendu plusieurs personnes parler des métiers du futurs. L’une des pistes explorées m’a particulièrement interloquée : « Chorégraphe pour robot »

J’avoue que j’ai eu du mal à me figurer ce métier. 

Ma fibre artistique m’a d’abord fait penser qu’effectivement des robots synchronisés pouvait être agréable à regarder, mais rapidement je me suis rappelé que ce qui est beau, c’est l’interprétation.

J’ai ensuite compris que mes interlocuteurs parlaient d’optimisation de productivité. 

Et là ce fut encore plus flou pour moi. 

Pourquoi un humain devrait étudier des mouvements de robots pour y appliquer des théories alors que l’intelligence artificielle est justement capable d’analyser des patterns beaucoup mieux que nous ?

Qu’est-ce qui nous pousse à vouloir créer la perfection ?

Pourquoi ne pas donner les moyens de diverger afin de trouver ce qui convient le mieux ? De rendre capables d’identifier des erreurs pour améliorer continuellement ? Et pourquoi pas d’échanger pour s’entraider ?

Mais, un robot est-il capable de se tromper ? De faire des erreurs, d’en agréger les résultats, pour innover ?

Je vois là une piste sur nos compétences clefs et donc nos futurs métiers. 

Valorisons nos capacités à largement diverger afin de nous inscrire dans la société post-industrielle.

  • Soyons curieux, explorons nos intuitions et notre créativité.
  • Positionnons des capteurs là où nos intuitions et notre écoute nous font penser que des améliorations sont possibles.
  • Et surtout accueillons les erreurs des autres comme des cadeaux sur lesquels nous pourrons construire.

Nos métiers 4.0 seront-ils basés sur notre capacité à interpréter, mesurer et améliorer ? 

Aujourd’hui je le crois. Mais est-ce une erreur ?


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