Et si pour réussir... il fallait échouer

Et si pour réussir... il fallait échouer

« La recette du succès, ne serait-ce pas finalement d’aller d’échec en échec sans jamais rien perdre de son enthousiasme ? »  Winston Churchil

 

La perception de l’échec varie en fonction des cultures, dans les pays anglo-saxons et scandinaves, l’échec est valorisé, car c’est un indicateur de notre capacité à réussir.

 

  • L’échec est un apprentissage, à la différence d’un parcours tranquille et linéaire.

  • L’échec est vu comme un moyen d’apprendre à surmonter les difficultés.

 

La peur d’échouer

Dans notre pays, notre culture est celle de l’échec, nous ne devons pas échouer, introduisant ainsi la notion de peur. 


 Si nous avons peur, alors nous tentons moins, et quand nous racontons nos succès, nous oublions allègrement tous les échecs qui ont précédé, nous ne montrons que le bon côté de la médaille.  Peut être est ce pour cela d’ailleurs, que la réussite est si enviée dans notre pays, cela paraît tellement facile ?

 

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L’échec n’existe que par opposition à la réussite, comme le blanc n’existe par son opposition au noir.

 

On ne tente pas quelque chose pour échouer, je ne pense que cela soit le but de quiconque de se lever le matin en se disant super je vais rater. Nous voulons tous réussir !

  

La culture du rebond

 Je discutais cette semaine avec un entrepreneur bénévole à la retraite à 60000 rebonds. Il me disait qu’alors aux états unis il voulait développer une entreprise.  Il est naturellement allé voir des banques qui lui ont posé la question suivante.

« combien de sociétés avez-vous créées et combien en avez-vous perdues ? »

Cet entrepreneur, a donc répondu qu’il avait créé plusieurs sociétés et qu’il n’en avait perdu aucune… il n’a pas eu son prêt.

 

Voilà un bon exemple de la culture du rebond. Une erreur faite est une erreur que vous ne referez plus. Vous créez une société, si vous avez déjà eu des difficultés, que vous les avez traitées, ou rebondi, alors vous saurez faire face, quand les vents seront contraires, et l’argent des investisseurs bien mieux protégé.

 

Aucun échec n’est définitif

 L’échec permet de changer sa vision du problème, sa façon de faire, permet d’invalider une hypothèse. Rien que cela est déjà un pas en avant. Un échec ne le devient vraiment que si l’on persiste dans l’erreur.

 

« Le succès consiste à ne jamais faire deux fois la même erreur » G Bernard Shaw

 

« Tu ne peux pas faire la même erreur deux fois, car la deuxième fois ce n’est pas une erreur c’est un choix ! » Proverbe chinois

 

L’échec demande du courage

 Subir un échec, provoque des émotions négatives chez tout être humain normalement constitué. Nous voulons tous éviter de souffrir, aussi nous avons une propension à éviter ce qui pourrait nous apporter de la douleur, nous évitons donc de nous mettre en position d’échec.

 Une trop grande propension d’évitement entraîne l’immobilisme. Peut-être une raison pour laquelle tout le monde n’est pas entrepreneur.

 Imaginez, vous avez un projet

 

Deux solutions :

 

  • Vous vous lancez avec le risque que cela échoue, mais aussi que cela marche. Si cela ne marche pas, vous avez la possibilité d’ajuster, de changer, d’adapter, d’apprendre, d’avancer.

Dans ce cas l’échec nous a rapprochés de la réussite

 

  • Vous ne faites rien, car la peur d’échouer est plus forte, et tout au long de votre vie vous aurez cette petite musique du regret...

et si…

 

L’échec est créateur de connaissance

En science, l’échec d’une expérience n’est pas un échec, c’est simplement la non-validation d’une hypothèse, et permet d’emprunter de nouveaux chemins. Il en est de même en entreprise (pour autant que le processus soit maîtrisé et encadré, cela s'appelle le management par l'erreur).

 

« N’ayez pas peur de faire des erreurs, faites en sorte de ne pas faire la même erreur deux fois » Akio Morita, physicien et fondateur de Sony

 

 L’échec rend humble

 Il permet d’apprécier la réussite à sa juste valeur.

Une personne n’ayant jamais connu l’échec de sa vie et n’a connu que la réussite, peut avoir un comportement arrogant vis-à-vis des autres, et en cas d’échec cela sera d’autant plus dure à vivre.

 

A contrario, la personne qui a connu des ratés, sera plus à même d’apprécier la réussite et rester humble devant cette dernière, et en capacité à imaginer ce qui pourrait mal tourner.


Est-ce à dire qu'il faut obligatoirement échouer pour réussir, non loin de là, mais que l'on ne doit pas avoir peur de l'échec car c'est un apprentissage, qui nous rapproche de nos objectifs et du succès.



J'accompagne les chefs d'entreprise qui ont des valeurs fortes et qui veulent les faire perdurer dans l'entreprise. Faire de la culture d'entreprise et de ses valeurs, un outil de management à même de limiter le turn-over et faciliter le recrutement. D'augmenter la motivation, l'engagement, la communication dans l'entreprise

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