Etat des lieux du numérique dans les arts vivants et les arts visuels 2021

Etat des lieux du numérique dans les arts vivants et les arts visuels 2021

{#VendrediLecture] Les usages et pratiques numériques progressent. Les métiers comme les organisations se transforment. Pour comprendre et soutenir ces évolutions, le TMNlab / Laboratoire Théâtres & Médiations à l’ère Numérique, en collaboration avec l'agence L'Oeil du public a présenté le 15/11 la deuxième édition de son État des lieux du numérique dans les arts vivants et visuels. A retrouver ici : https://bit.ly/2QR7qXB.

Quelques chiffres en partage issues des réponses de 549 structures :

  • 55% pensent que le numérique est un axe prioritaire. Cette transformation numérique des lieux est le reflet d’une transformation sociétale, infusant la création, les modes de collaboration et les usages des publics.
  • 37% estiment que la nature de leur mission est incompatible avec la transformation numérique; Cette “culture numérique”, si délicate à définir, est assurément plurielle : elle invite à se saisir des enjeux sans injonction ni uniformisation mais avec curiosité.
  • 3/4 des structures entrevoient la possibilité d’un rapport augmenté à l’oeuvre. 75% identifient la diversification des formats de médiation et des contenus culturels et 56% l’appropriation possible des contenus par les publics. 
  • 60% d’autodidactes. Sur le terrain, dans ⅔ des structures ayant des missions formalisées liées au numérique, 60% des personnels concernés sont autodidactes. Et la formation des équipes reposent plus sur de la veille active et l’échange entre pairs (72%) que sur des formations transversales (42-44%).
  • 23% se méfient de l’impact écologique du numérique. Le mouvement de la sobriété numérique est timidement en marche : 33% ont déjà réalisé des achats reconditionnés, 58% ont engagé une démarche de recyclage du matériel électronique obsolète, 49% une politique de choix d’outils moins impactants.
  • 44% considèrent que leur usage du numérique a impacté la place du public dans le projet. Cela se traduit sur le terrain par la mise en place de comités d’usagers (15%), de co-création d’événements (20%) ou de programmation participative (13%), voire de gouvernance partagée (7%). Et seules 3% des structures considèrent les publics en ligne comme des publics en soi.
  • 80% n’ont engagé aucune politique d’open data ou d’open content.

Une étude qui souligne si bien les enjeux liés à l'apport et aux limites du numérique dans la relation aux publics, dans les logiques de co-conception, dans la formation des équipes ou vis-à-vis de l'environnement. Tout en prenant en compte le positionnement singulier des structures du spectacle vivant, ces tendances et mutations ne peuvent qu'interroger les structures muséales et patrimoniales. Vivement une telle étude côté patrimoine !










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