Etes-vous en auto-sabotage ?

Etes-vous en auto-sabotage ?


La vérité, c'est que l'auto-sabotage est beaucoup plus fréquent qu'on ne le pense.

On parle souvent de "briser le plafond de verre" ce qui sous-entend des obstacles venant de l'extérieur.

Mais on voit aussi que les obstacles majeurs viennent souvent de l'intérieur.

La petite voix de la négativité enrobée dans modestie ou un rabaissement volontaire pour ne pas faire d'ombre à d'autres.

Si on creuse encore plus loin, on arrive vers les peurs.

Là, on est sur les vraies pistes. Et elles sont nombreuses.


La peur dont je vous parle aujourd'hui est la PEUR DE DÉPLAIRE.


🚩 Comment agit-elle contre vous ?

🚩 Quelles sont les origines de cette peur de déplaire ? 


Derrière la peur de déplaire se cache souvent la peur de rejet.

La peur du rejet est une peur primaire qui autrefois signifiait la mort.

Les temps ont changé mais ce câblage très ancien est resté actif.


Pour palier à cette menace de la mort, la Création a créé le besoin primaire d’amour, d'acceptation et d'appartenance qui est câblé dans chaque être qui naît sur Terre.

Donc, dès la naissance, l’être humain recherche de l’affection qui lui assurera la sécurité. 


➡️  L’affection, l'acceptation et l’appartenance sont essentielles à la survie émotionnelle et physique de l'humain, surtout dans l’enfance où le bébé et ensuite l'enfant dépend des adultes et se développe sous leur autorité.

Chaque famille est différente, certes. 

Cependant, dans certaines circonstances les enfants apprennent à ajuster leur comportement pour plaire et dans le but d'éviter d'être rejetés ou critiqués par les parents et ensuite par les enseignants. 

Ces enfants apprennent à se soumettre et développent un comportement qui les incite à tout faire pour plaire aux autres.


➡️  Par exemple, Nina a peur de déplaire à ses parents. Ils veulent qu’elle suive les cours de piano tandis qu’elle rêve de danser et de courir. 

Nina accepte de suivre les cours de piano pour ne pas décevoir ses parents. 

Pourtant, elle n’aime pas du tout ses cours de musique. 

Ce qui la fait rêver, c’est la course et la danse, elle a tellement besoin de bouger, de se dépenser !

Nina agit inconsciemment au détriment de ses rêves et ses besoins, juste pour éviter une déception ou un jugement de la part de ses parents et pour préserver la paix en famille. 


Pour les enfants comme Nina, avec le temps, le réflexe de faire pour plaire se cristallise et peut devenir une sorte de “boussole sociale” interne

Ces mécanismes persistent souvent à l’âge adulte. 

La peur de déplaire devient facilement une habitude, un réflexe.


🎯 Une remise en question consciente peut vous sortir de cette impasse et il est important de vous en sortir.

Pourquoi est-ce important ?

Pour préserver votre authenticité et de votre bien-être afin de satisfaire vos propres besoins émotionnels ou physiques.

🎯 Cette peur de déplaire peut vous faire oublier ou ignorer vos propres besoins émotionnels.

Il est impératif de connaître et de satisfaire vos besoins émotionnels.

Sinon, c’est bonjour tristesse, les crises de colère et la culpabilité qui s’en suit et qui s'installe.


🚩🚩 Pourquoi la peur de déplaire vous pousse à sacrifier vos besoins pour plaire aux autres ?


➡️  Afin d'éviter la désapprobation ou le rejet, beaucoup de gens développent un automatisme qui consiste à privilégier les besoins des autres au détriment des leurs

Ce mécanisme s’intègre dans une sorte de « pacte » inconscient : 

“Si je m’efface ou fais des compromis, je m’assure d'être apprécié, voire aimé.” 

En sacrifiant vos besoins pour préserver des relations harmonieuses, vous renoncez à une partie de vous-même.

C’est une sorte de trahison de soi-même qui risque d’éclater un jour comme une blessure qui demande à guérir.

Chaque renoncement à vos besoins ou limites personnelles accumule une charge émotionnelle : 

  • frustration latente
  • colère accumulée
  • fatigue psychique
  • perte d’énergie
  • lassitude émotionnelle
  • tristesse profonde.


Il est donc essentiel d’apprendre à dire courtoisement « Non » ou « Stop » pour protéger votre être, votre bien-être émotionnel.

Mais il est aussi primordial de connaître ses besoins émotionnels et de les satisfaire pour assurer son bien-être émotionnel.


➡️  Par exemple, Isabelle accepte systématiquement des tâches supplémentaires au travail, même au détriment de son équilibre de vie. 

Elle craint de passer pour “insuffisamment engagée” si elle dit « Non, je ne peux pas le faire pour demain, regardez ce que j’ai déjà à faire ». 

Il y a évidemment quelques personnes dans le service qui connaissent cette faiblesse d’Isabelle et l’utilisent de temps en temps.


Quel est le risque pour Isabelle ?

Si Isabelle continue à faire ces concessions, elle préserve la paix extérieure, mais augmente le risque de faire un burn-out et de se sentir incomprise et mal valorisée.

Car chaque renoncement à ses besoins ou à ses limites accumule sa charge émotionnelle. 

Plus Isabelle se sent fatiguée, plus il est difficile pour elle de retrouver son équilibre émotionnel et de rétablir son niveau d’énergie.

La sagesse populaire qui dit : « Il vaut mieux prévenir que guérir » s’applique dans dans toute son ampleur.


La peur de déplaire ou d'être critiqué a un lien direct avec la culpabilité qui est une émotion complexe.

La culpabilité est souvent associée au sentiment d'avoir enfreindre une norme ou de ne pas être à la hauteur de sa promesse. 

Une pression interne pour répondre aux attentes des autres peut activer le sentiment de culpabilité.

Et alors, ce qu’on oublie à ce moment là, c’est le respect de vos propres besoins ou priorités. 


🎯 Le besoin de satisfaire les désirs des autres, d’éviter les conflits ou le jugement, déclenche une tension entre le « moi » authentique, avec ses besoins et limites, et le « moi » social créé pour obtenir l’approbation. C’est un terrain fertile pour générer de la culpabilité.


➡️  Par exemple, Corinne se sent coupable de refuser une invitation à dîner alors qu’elle est épuisée et ne rêve que d’une chose : rentrer chez elle, prendre un bain, allumer les bougies, mettre de la musique douce et se détendre dans sa bulle.

Elle craint que son refus ne déçoive l’hôte.

Elle se dit qu’il est plus simple pour elle d’accepter au détriment de sa fatigue que d’expliquer avec le risque d’être mal comprise (peur de rejet).

Cette culpabilité auto-générée est un signal de déséquilibre, entre vos besoins justes et vos actions au profit des attentes des autres.

Mais aussi, la crainte de culpabilisation par ses pairs crée une dissonance intérieure qui nourrit une fatigue et une frustration croissantes.


IL EST IMPORTANT DE SE RAPPELER QUE :

  • Derrière la peur de déplaire se cache souvent la peur de rejet.
  • La peur du rejet est une peur primaire qui autrefois signifiait la mort.
  • Les temps ont changé mais ce câblage très ancien est resté actif.


LES BONNES NOUVELLES POUR CONCLURE :

Il est possible de sortir de toute peur « sociale » et d’apprendre à rétablir son bien-être émotionnel.

Il n’est jamais trop tard pour le faire.

Vous n’aurez qu’un seul regret :

😀 Ne pas l’avoir fait plus tôt.


Votre vécu est aussi unique que le mien.

Il contient des pépites à être mises à votre service. Si vous me découvrez avec ce post, je m'appelle Xenia Guilbert et je suis coach et mentor.

Le but de mes accompagnements 1 : 1  est de vous rendre autonome dans la gestion de vos émotions et de transformer les relations relations tendues ou difficiles en celles qui vous ressourcent.  J’aide les personnes dynamiques submergés par les émotions à les comprendre et à les mettre à leur service, personnel ou professionnel. Votre transformation touchera d'ailleurs les 2.


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Aidons 23 villages à avoir de l'eau douce pour leur champs avant l'été. En poésie c'est aussi possible.

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Xenia Guilbert 🌏 j’en suis presque libérée

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J'ai réussi à combattre une véritable peur de la réussite. C'est pas évident de se rendre compte qu'on fuit dès que tout nous sourit !

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Dites adieu à l'anxiété et aux peurs envahissantes - Excellez et accédez à la paix intérieure grâce aux neurosciences appliquées - 30 ans d'expérience dans l'industrie et à l'international

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Cette image devait s’appeler « La peur de déplaire » mais c’est une autre nuance de la peur de déplaire qui s’est glissée dans ma création. Qu’est-ce qui, pour vous, est plus parlant : La peur de déplaire ? La peur de décevoir ?

Xenia Guilbert 🌏

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3 mois

Les peurs irréelles empoisonnent la vie de tellement de personnes ! Rassurez-vous, il est tout à fait possible de s’en libérer et le parcours est agréable et plutôt facile 😘 Visitez mon site tout neuf pour plus d’informations. Lien dans mon profile.

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