Evénementiel : le confinement va durer
Quelle que soit la date de sortie « officielle » de confinement en France, il est fort probable que pour les rassemblements à venir ensuite, les autorisations soient progressives (+100 ? +1000 ?....).
Une reprise « comme avant » est très peu probable. Le secteur économique qui a été le premier touché le sera aussi le plus longtemps.
D’autres paramètres risquent de renforcer la crise sectorielle. Le premier sera sans doute la situation dans laquelle se trouvera nombre de nos clients. La récession est une certitude et en général peu propice aux évènements.
En outre, on peut aussi craindre des reports ou annulations pour éviter le moindre risque sanitaire. On l’a vu dès le début mars ou nombre de séminaires ont été reportés ou annulés par des entreprises anticipant ainsi les futures mesures (principe de précaution).
Pour ce qui est des foires, salons ou festivals, donc avec un accès du grand public, cela risque d’être pire car l’effet psychologique de la situation actuelle pourrait engendrer des attitudes inconscientes d’évitement des rassemblements que ce soit directement ou indirectement (famille – entourage). Le remplissage des stades de football à la reprise sera un indicateur intéressant, tout comme Roland Garros en septembre. La fréquentation des premiers salons ou salles de concert sera encore parlante. On peut donc imaginer que le secteur sera sinistré jusqu’à la fin de l’année, voire 2021…
Il en est de même pour les sources de revenus privés pour les organisateurs : partenariats, sponsoring vont, avec du décalage, certainement connaitre la récession et donc impacter le modèle économique de certains évènements. Certains disparaîtront probablement sans soutien massif des pouvoirs publics.
Il y aura donc un choc durable pour les opérateurs du secteur quels que soient leur taille ou leur métier. Agence conseil, organisateur, traiteurs, prestataires techniques, agences de voyages, indépendants, intermittents… tous seront impactés.
Les mesures mises en place par le gouvernement permettront sans doute à certains d’attendre, mais au prix d’un endettement qui sera plus durable qu’une simple avance de trésorie d’un an.
Le coût social sera également élevé : le secteur a fortement recours aux ressources humaines.
Directeur Commercial et Opérations
4 ansRegis, dis toi bien qu’un jour tout reprendra comme avant! Malheureusement on ne sait pas quand, mais la vie reprendra à un moment ou un autre ! En Finistère on résiste bien à cette saloperie de virus. Au deconfinement on sera aussi forts qu’avant !
AMALYS I Conseil juridique/avocat spécialiste en droit et protection sociale
4 ansSalut Regis, c'est dur d'être aussi réaliste. Porte toi bien à bientôt Amicalement Françoise
tapissier decorateur
4 ansJe partage largement l’analyse en y ajoutant que le jeu vas être rebattu et les cartes redistribuées.... la vie est une dure lutte (hihihi)et ce n’est pas une balle dans l’épaule qui vas nous faire plier le genou ... à cœur vaillant rien d’impossible ! Courage !!
Co-fondateur et Directeur général de La Vallée des Saints #Membre CFF #Membre Produit en Bretagne
4 ansMerci Régis pour ton analyse imparable. Cela permet de contribuer à notre réflexion actuelle sur notre modèle actuel. À bientôt
Marchand de biens
4 ansBonjour Régis, je partage ta vision de la situation. On pourrait prévoir la suite, cessations d’activités, rachats, concentration des activités au sein des groupes qui passeront la crise. Mais aussi création de nouvelles entreprises, émergence de nouveaux modèles...pour rester optimiste. Le plus gros impact pourrait être social. Licenciements en masse, chômage jamais connu, donc baisse de la consommation, second choc économique... En espérant l’émergence de nouveaux modèles économiques et sociaux, et on sait être imaginatif. Un des impacts pourrait aussi être un profond changement des mentalités et des comportements humains. Et...là je ne saurais dire. Désolé, nous ne sommes plus dans le sujet de l’événementiel.