Fin de l'aventure …...
Le Brest Bretagne Handball a dit adieu aux quarts de finale de la Ligue des Champions ce dimanche en s’inclinant face à Odense (24-29). Idéalement lancées dans la rencontre, les Brestoises ont ensuite subi l’impact défensif des Danoises qui les ont petit à petit distancées. Pour sa deuxième participation, le BBH s’arrêtera donc au Main Round de la compétition, l’objectif initialement fixé par les dirigeants. Les deux rencontres encore à disputer face à Metz et Buducnost devront également servir à emmagasiner de l’expérience dans une compétition encore toute neuve pour le club.
Avant cette confrontation, les chances du Brest Bretagne Handball de se qualifier pour les quarts de finale de Ligue des Champions n’étaient certes pas épaisses mais elles existaient bien. Après les débats, les espoirs avaient définitivement disparu et le dernier ticket du groupe devra donc se jouer entre deux clubs danois : Odense et Copenhague. Les Rebelles, qui étaient entrées dans ce Main Round avec deux petits points, n’ont donc pu éviter la sortie de route avec ce quatrième revers en autant de rencontres. À l’exception du match face à Metz, il n’y a jamais eu de gros écarts entre les Brestoises et leurs adversaires mais ce manque d’expérience a toujours fini par se faire sentir. « On a fait mieux que la saison passée puisqu’on a atteint le Main Round mais on voit aujourd’hui qu’il y a une marche plus haute pour arriver à d’autres objectifs », reconnaissait Romain Corre, l’adjoint de Laurent Bezeau, absent pour raisons médicales.
Mais si le groupe brestois a trouvé le costume du Top 8 européen encore un peu grand pour lui, il retirera de cette expérience (dans laquelle il reste encore deux échéances) certainement beaucoup de choses qui lui serviront pour la suite. La croissance accélérée que le club subit depuis quelques saisons impose un rythme fou et quelques déceptions mais sera rapidement bénéfique.
Face à Odense, formation coachée par le très renommé Jan Pytlick (deux fois champion olympique avec le Danemark), les Brestoises pourront sûrement s’en vouloir de ne pas avoir pu confirmer au fil des minutes un départ canon mais ont en tout cas respecté le plan de jeu qui était le leur. « On a voulu mettre beaucoup de vitesse dans le jeu, débriefait Romain Corre. Mais tout ça a un prix et ça s’est notamment vu avec les pertes de balle. En première période, ça s’est plutôt bien passé mais on a eu ensuite quelques moments plus compliqués en prenant ces mêmes risques ».
À 8-2 (12e), l’Arena avait déjà pris feu et pu profiter de l’adresse sur l’aile de Constance Mauny et des arrêts de FIlippa Idéhn. Les Danoises semblaient alors perdues. « Il y avait sans doute de la pression comme c’est toujours le cas dans le sport de haut niveau, reconnaissait Jan Pytlick. On savait qu’on devait gagner aujourd’hui pour avoir une chance d’aller en quart de finale ». Passé ce flottement initial, Odense allait petit à petit se sortir la tête de l’eau, aussi bien qu’à la pause, tout était à refaire pour le BBH (13-13, 30e).
« Odense a fait un gros match, félicitations à cette équipe, poursuivait Romain Corre. Nous on s’était dit si on voulait gagner, il fallait tout mettre sur le parquet et le problème, c’est que notre adversaire n’a jamais rien lâché, même quand on menait 8-2. On a voulu continuer à imprimer du rythme mais ça a moins payé à un moment ».
Il fallait alors s’attendre à un terrible mano a mano entre deux équipes condamnées à gagner pour poursuivre l’aventure en Ligue des Champions. Ce fut le cas pendant une grosse dizaine de minutes avant que la puissance de la pivot Heindahl et de ses coéquipières Tranborg et Offendal mettent définitivement la tête des Brestoises sous l’eau (18-22, 46e ; 20-25, 52e).
« En deuxième mi-temps, on a eu du mal à mettre plus de rythme dans le jeu, regrettait Constance Mauny. On a joué davantage arrêtées et on a eu des difficultés à trouver des solutions. Ça nous a fait rater beaucoup de tirs et on a donc eu du mal à tenir le score ».
Romain Corre concluait lui en rappelant à l’assemblée que si les résultats ne présentent pas en ce moment la même régularité, tout n’était pas pour autant à jeter : « Oui, on a eu quelques petites périodes un peu dures contre Nice, Chambray ou Odense mais on n’oublie pas non plus qu’on a eu de très bons passages sur ces mêmes matches. On va travailler pour remédier à ça ».
Les Rebelles auront en tout cas l’occasion dès mercredi de se remettre la tête à l’endroit face à Fleury. Contre une formation très en forme, le défi sera de taille mais elles ont déjà par le passé démontré qu’elles savaient relever la tête après les échecs.
BREST – ODENSE : 24-29 (13-13)
BREST : Idéhn (g.), Quiniou (g.), Mauny (4), Toublanc (1), Tissier (3), Gros (8), Pineau (1), Copy, Prouvensier, Pop-Lazic (2), Stoiljkovic (1), Foppa (1), Bak, Coatanéa, Limal, Mangué (3). Entraîneur : R. Corre.
ODENSE : Reinhardt (g.), Wester (g.), Baekhoj (1), Kyndboel (1), Madsen, Bakkerud (3), Quintino (3), Schaefer, Tranborg (6), Larsen, Hald, Jensen (2), Offendal (5), Jorgensen (1), Hojlund (1), Heindahl (6). Entraîneur : J. Pytlick.
Consultant senior
5 ansprèvoir un banc pour la saison prochaine quid coacg..