Gouverner la France : Une 3e voie, celle du succès

Gouverner la France : Une 3e voie, celle du succès


La France sous le feu des projecteurs, les Jeux Olympiques ont éclairé le monde du sport et des médias..deux semaines pour oublier tous les conflits en cours et le triste spectacle donné par nos politiques lors des tractations parlementaires à l’Assemblée.

Que dire de ces « aboyeurs », ces pseudos tribuns qui n’ont qu’un seul but : créer le chaos et le désordre, qui ont appelé à la mise « hors-jeux » des sportifs israéliens ?

Une frange « minoritaire » des urnes qui s’autoproclame « chef de gouvernement »..et qui désigne collégialement, sans accord de l’autorité suprême une candidate dont la grande qualité est d’avoir creusé un trou béant dans les finances de la ville de Paris et dont les seules « solutions » pour redresser le pays, c’est de « taxer » encore et encore, ceux qui créent de la valeur..même s’ils résident à l’étranger..C’est toujours plus facile de financer son « train de vie » avec la sueur et l’argent des autres..dans un pays « champion de l’impôt »

Si nous devions faire un parallèle, on se retrouverait en 1789 où les « bourgeois » (devenus hauts fonctionnaires aujourd’hui) se servaient du « peuple » pour prendre le pouvoir et s’assurer une vie bien confortable, au détriment de la monarchie.

Que dire, alors que les caisses de l’Etat sont vides, lorsqu’une ministre claironne, je cite : « Moi je suis prête à ce qu’on continue d’exploser l’enveloppe avec la bénédiction de Bruno Le Maire, s’il le faut »..

L’histoire n’est qu’un éternel recommencement, les « nantis » parisiens qui ne connaissent de l’écologie que les images de vacances passées dans la résidence secondaire familiale, qui ne sortent jamais du périphérique pour comprendre « la vraie vie », celle des « gens ordinaires » ou des « sans dents », qui travaillent pour l’équivalent d’un smic, qui consacrent deux heures par jour à se déplacer pour assurer leur quotidien et celui de leur famille..que dire de la Province, où faire 50 kms pour rejoindre son lieu de travail est plus qu’usuel..

La trêve sportive va s’achever, que nous réserve cette rentrée…A nos portes, une guerre qui dure depuis plus de deux ans et personne ne s’en émeut désormais. Depuis quelques jours des tensions raciales fortes secouent la Grande-Bretagne.et des conflits religieux , vieux de 1000 ans, ressurgissent. Le danger se rapproche de jour en jour.

Rappelons-nous une autre époque ! Le 30 mai 1968, le peuple rassemblait un million de personnes sur les Champs Élysées. Après un mois de grèves, d’occupations d’usines et d’universités, de manifestations et d’affrontements que le pouvoir en place ne parvenait pas à maîtriser, le général de Gaulle réunissait le Conseil des ministres avant de prononcer une allocution retransmise uniquement par à la radio.

En cette occasion historique rappelant son appel du 18 juin 1940, il précisait que, détenteur de la légitimité nationale et républicaine, […] il avait pris ses résolutions et annonçait son maintien à la tête de l’État, la dissolution de l’Assemblée nationale et de nouvelles élections. Dans les minutes qui suivirent, une foule immense se rassemblait pour défiler sur les Champs-Élysées et lui apporter son soutien.

Monsieur le Président, vous avez été élu par une majorité de Français, vous avez été légitimé par les urnes, c’est à vous qu’il échoit le droit de choisir celles et ceux qui peuvent et doivent (car c’est un honneur de servir son pays et non une rente), vous accompagner pour accomplir votre tâche.

 

 

Vos mandats ont été « pollués » par un ensemble d’évènements dont la crise « Covid », vous avez pris des décisions, quelques fois contestables, mais qui ont permis à nombre de nos concitoyens de passer cette période plus que difficile..

Malgré l’attractivité des investissements dans notre pays et la baisse « notable » du chômage, une fiscalité des entreprises stables depuis 7 ans, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.

Vos adversaires vous reprochent vos options ?qu’ont-ils fait pendant ce temps ? Rien ou pas grand-chose..Il est toujours plus facile d’aboyer quand la caravane passe..

Force est de constater néanmoins que les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes et surtout ne répondent pas aux besoins de l’économie d’un pays qui se proclamait, il y a encore peu de temps, puissance mondiale référente..

Les fractures se dessinent entre les victimes du système et ceux qui réussissent à s’enrichir en captant des superprofits. Et la révolte ne peut que couver. Je n’oserais pas prononcer le mot de révolution car mon instinct me pousse à promouvoir des solutions humanistes et progressistes. On ne peut pas laisser notre pays s’enfoncer dans cette opposition entre les nantis et les laissés pour compte.

Le malaise est donc plus profond qu’il n’y paraît ! Si la réforme des retraites était et est nécessaire, les manifestations qui ont agité la France pendant des mois, sont liées à des problématiques plus profondes, le rejet des élites politiques et économiques. L’explosion est peut-être proche, surtout si on ne veut pas entendre la parole de ceux qui souffrent. Toutes les conditions sont réunies pour que de nouvelles manifestations viennent balayer nos vieilles démocraties. Dans un tel contexte, les solutions doivent être politiques, la France laborieuse et inventive doit retrouver foi en ses valeurs et redévelopper ce qui a toujours fait sa richesse, l’entrepreneuriat, dans le cadre d’une idée relativement simple, un cadre moral, le capitalisme équitable ! La France ancestrale et ses énergies font face à tous ceux qui aujourd’hui viennent refuser les principes et les valeurs républicaines (sans oublier la volonté de certains pays du Moyen-Orient qui profitent de cette situation pour soutenir et imposer une idéologie religieuse stricte). Il n’y a plus d’unité, je dirai même plus clairement qu’il n’y a plus d’idée de Nation. Car cette idée est rejetée dans la conscience collective, dès l’enfance et durant la formation scolaire primaire. L’expliquer demanderait une chronique toute entière, puisqu’une partie de cette jeunesse ne se considère pas comme appartenant à la collectivité nationale.

D’un point de vue économique, on l’a déjà maintes fois écrit, la recherche du profit et le rejet de la valeur « travail » contribuent à creuser d’autres abîmes entre ceux qui subissent et ceux qui profitent du système. La démocratie à la Française doit redonner toute sa place à la juste répartition de la valeur créée. La création de la richesse nationale doit pouvoir bénéficier à l’ensemble du corps social, dans de justes proportions.

Il y a plus de 500000 emplois non pourvus.et des millions de chômeurs ..Une réforme simple à mettre en place : Financer le différentiel de rémunération entre le dernier emploi et celui proposé au futur ex chômeur, y compris dans un secteur qui n’est pas le sien, et ce pendant deux ans. Conséquence, 500000 sans-emplois en moins, un coût moins élevés pour le pays, 500000 cotisants supplémentaires au régime retraite ..500000 consommateurs « responsables » au pouvoir d’achat plus élevé. Recette simple pour résultat immédiat.

L’objectif n’est ni de permettre les abus, ni de financer le « mille-feuille » administratif qui, à sa manière, ruine la Nation et détourne des budgets créatifs d’emplois vers des organisations qui ne servent qu’à entretenir des individus sans compétences et non créateurs de valeur.

Il ne s’agit plus de créer de nouveaux impôts mais d’envisager une contribution complémentaire déductible des résultats des entreprises qui contribuerait en partie au financement de la croissance.

 

L’économie capitaliste des démocraties occidentales est fondée sur la liberté d’entreprendre. Mais avec quel objectif pour l’entrepreneur ? Inventer un produit, le vendre ou fournir un service, développer des innovations, ou faire du profit ? Entreprendre implique d’investir, et l’impact des coûts sur la production nécessite qu’en contrepartie l’activité procure des bénéfices. La question se pose donc du montant de ces bénéfices et de leurs destinations. Entreprendre sans rechercher la rentabilité est pure folie. Mais entreprendre n’est pas une activité anodine, dans laquelle le profit deviendrait sa seule et unique priorité.

Quand la financiarisation paroxystique du capitalisme impose sa règle du profit-roi, il faut faire vivre des utopies. Ce sont ces dernières qui, au milieu des soubresauts de l’histoire, ont heureusement fait avancer la conscience humaine. Ce sens de la responsabilité et de l’équité devrait nous guider plus qu’ils ne le font, c’est un enjeu essentiel pour que « le capitalisme cesse de marcher sur la tête », je reprends maintenant une ancienne citation du président de la République. Il faut donc en revenir à l’idée d’un capitalisme « équitable » !

Faire « travailler l’argent » (qui n’est que l’intermédiation entre l’échange de biens et de services) et non l’humain est une vision égoïste, à courte vue, car en économie, c’est la consommation qui tire la croissance vers le haut. Il serait donc opportun de définir un juste équilibre entre l’intérêt des porteurs de capital, l’avenir de l’entreprise, la juste rémunération des salariés et même leur participation à la création de valeur.

L’équité, mais bien plus encore, la légalité de ces super profits est remise en cause par la morale qui devrait être de plus en plus présente dans le monde actuel, une morale qui doit prendre sa place dans le cadre de notre République, de ses principes et des valeurs fondamentales qu’elle porte. On peut donc parler sans trop se tromper de « capitalisme responsable » ! Ce ne sont pas que des mots, des rêves, des utopies ! Car à défaut d’y parvenir, on peut craindre des instants difficiles dans notre France, et même ailleurs !

Le travail demeure, je le crois, une valeur ancrée dans nos gènes, une attitude humaine fondée sur des principes humanistes, et non une « déviance » de la domination de l’Homme par l’Homme. Le fait de « travailler » construit notre identité, forge notre fierté et notre utilité, il démontre notre liberté d’être dans un monde réel et il nous permet d’accéder à cette citoyenneté qui nous unit au sein de la Nation. Alors oui, le régime des retraites doit évoluer, mais la société également, et pour cela, elle doit être plus juste et plus équitable. Il faut inventer une 3ème voie au capitalisme « sauvage » qui opère aujourd’hui. Rien ne justifie qu’un homme vaut 10.000 fois plus qu’un autre. Le travail comme socle d’une société en perte de repères qui ne peut être représentée par des pseudo-élus dont la seule ambition est de créer le chaos et le mépris de notre « République ». Nos ancêtres nous ont montré la voie en repoussant les envahisseurs pour préserver notre civilisation, celle des droits de l’homme. Notre représentation nationale doit être digne et montrer l’exemple, et non ce spectacle désolant, tout en se félicitant du désordre ambiant.

 

 

 

 

En conclusion, l’idée que « l’entrepreneur » puisse être une alternative viable à la gouvernance de la République Française ouvre de nouvelles perspectives stimulantes pour la politique et le développement de notre nation. Il est toutefois essentiel de reconnaître que la transition d’un rôle d’entrepreneur à celui de chef de gouvernement, ne serait pas exempte de défis. Les compétences requises pour prospérer dans le monde des affaires peuvent différer considérablement de celles qui s’imposent pour diriger un pays, avec la prise en compte obligatoire des préoccupations sociales, économiques et diplomatiques. Il faut quelqu’un qui soit issu du « sérail », ayant une forte connaissance des rouages publics, et qui ait réussi dans le privé. Il y a ce type de profil.

 

« L’entrepreneur »  qui a les pieds dans le « réel »,apporte des qualités précieuses telles que l'innovation, la créativité, la prise de risque calculée et la capacité à catalyser le changement. Ces compétences inhabituelles pourraient apporter un vent de fraîcheur à la sphère politique, ce qui favoriserait la recherche de solutions novatrices aux défis persistants et stimulerait la croissance économique. De plus, l’expérience pratique de la gestion des entreprises pourrait conduire les nouveaux décideurs à avoir une approche plus pragmatique dans la prise de décision, en mettant l’accent sur la volonté d’obtenir des résultats concrets.

Cependant, le succès d’un entrepreneur exerçant les missions de 1er ministre dépendrait de sa capacité à s’adapter aux réalités complexes et aux exigences diverses du pays. Une compréhension profonde des dynamiques politiques, sociales et internationales serait indispensable pour équilibrer les intérêts diversifiés de la société française.

 

En somme, l’idée d’envisager l’arrivée d’un entrepreneur à Matignon peut sembler audacieuse, mais elle incite à repenser notre approche de la gouvernance. Que ce soit un entrepreneur de renom ou un leader émergeant de la scène entrepreneuriale, le débat sur cette alternative souligne l’importance de l'innovation et du leadership visionnaire et non partisan, dans la construction d’un avenir meilleur pour la France.

Frédéric Lefebvre

Directeur de publication chez Pif le Mag

5 mois

Un point de vue argumenté et intéressant..

Bernard CHAUSSEGROS

Expert en Stratégie d'entreprise l SmartConsulting l Dirigeant, je vous accompagne dans l'élaboration et la mise en place de votre stratégie de développement

5 mois

À relayer sans modération..

Anne Naegelen Pierrot

Psychanalyste et Thérapeute EMDR chez Anne Naegelen Pierrot Consultations et Formations, Fondatrice de SYNERGIE EMDR et CLINIQUE.

5 mois

Humanisme, dynamisme, pertinence et analyse fine ! 🙌

Bernard Chaussegros 1er ministre ! Vite !🙏

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