Hepatite E Chronique
Tout l'intérêt d'une relation médicale privilégiée entre le biologiste et le clinicien :
Madame R. traitée depuis des années par du méthotrexate puis de l'arava ( léflunomide à très faible dose), est suivie biologiquement par son Rhumato (Dr H.). Elle présente brutalement une cytolyse (5 à 10 fois N), le traitement est arrêté, un bilan sérologique est réalisé et n'apporte pas d'explication suffisante. La cytolyse diminue progressivement et un complément de bilan demandé par le gastro révèle une positivité des IgG pour l'Hepatite E. Les IgM sont négatifs, le taux d'IgG contrôlé ultérieurement diminue et la cytolyse disparait.
Dix mois passent et une poussée rhumato réapparait. Avant de réintroduire un traitement immunosuppresseur, le Dr H. nous contacte pour cette patiente afin de réaliser une prescription biologique pertinente (l'historique biologique ci-dessus n'ayant pas été réalisé sur notre site Labosud Alyscamps).
Si l’Hepatite E est connue pour ses atteintes aigües, son passage à la chronicité l’est bien moins. Cependant des cas sont régulièrement répertoriés chez les patients immunodéprimés.
Le CNR contacté, nous a confirmé l’intérêt de prescrire une charge virale pour cette patiente si la contamination est bien inférieure à une année.
La publication de l’HAS ci-dessous résume en quelques lignes l’intérêt des marqueurs à retenir.
Le traitement à visée rhumato de madame R. sera donc déterminé par le résultat de la charge virale de l’Hepatite E. La prestation de conseil est bien au centre de notre profession et la relation clinico-biologique demeure un allié pour le patient.
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