Histoire d'une recherche

On me demande souvent “tu cherches dans quoi ?” quand j’évoque ma recherche de boulot, et force est de constater que la question, elle n’est pas vite répondue (toutes mes excuses pour cet usage abusif de meme désuet).

La réalité, c’est que mon CV est probablement l’une des pires méthodes pour évoquer mon parcours professionnel. Une liste froide de postes qui semblent n’avoir aucun lien entre eux, et qui s’enchaînent à rythme plus ou moins régulier. Et qui n’invite donc pas à approfondir la candidature, sauf lorsque le recruteur a suffisamment de temps pour l’étudier dans le détail, ce dont je doute fortement en cette période. Et l’absence d’entretien ne m’offre pas l’opportunité de recoller les morceaux de ma personnalité professionnelle.

Et pourtant...

Pourtant je pourrais raconter plus facilement qui je suis, et ce que je peux faire pour et avec vous.

Commencer par évoquer le numérique. Tombé dans un ordinateur étant petit, je suis rapidement devenu le référent familial pour tout décision ou problème électronique, du conseil d’achat informatique à la réparation du grille-pain (j’exagère à peine). Cela m’a conduit à m’engager dans plusieurs activités bénévoles par le passé, notamment la présidence de l’association Comunitic ou la co-organisation d’événements TEDxDijon, mais également de guider quelques étapes de mon parcours professionnel. En particulier comme technicien formateur chez Berger-Levrault. Une expérience très enrichissante à bien des égards, notamment sur la découverte du fonctionnement des collectivités territoriales, clientes de l’entreprise. Mais le rythme de l’activité, le plus souvent en déplacement sur la semaine, et la répétition de formations routinières, en parallèle d’un réel isolement professionnel du fait de l’organisation du métier, m’ont convaincu de passer à autre chose au bout de quelques années.

Je peux évoquer ici aussi mon intérêt pour l’économie et la finance. Intérêt apparu sur le tard et, pour être honnête, un peu par hasard, au lycée à travers les cours de sciences économiques et sociales. Un cursus par défaut qui a été, au final, le meilleur des choix pour moi à ce moment là. C’est certainement à cette occasion que j’ai développé ma fibre pour les sujets politiques et de société, mais c’est également ce qui m’a inspiré de tenter l’aventure de conseiller financier à la banque postale. Outre l’aspect vie personnelle, rendue difficile par un territoire plutôt rural, ce qui n’était pas mon aspiration, la réalité de la profession et des impératifs commerciaux, très éloignés de mes aspirations d’aide et de conseil désintéressé, m’ont rapidement convaincu que la vente n’était pas mon domaine de prédilection. Malgré la satisfaction de ressentir, parfois, que l’on a été utile à certains clients.

Avant l’expérience Banque Postale, j’ai tenté la fac d’économie, pendant environ… 3 semaines. Au cours des mois suivants, j’ai eu l’opportunité de devenir bénévole, puis salarié, au sein de la radio associative RCF Parabole. Une très belle aventure, et surtout un premier pas dans le monde des médias, qui m’a conduit ensuite sur d’autres ondes, et encore aujourd’hui depuis quelques semaines sur France Bleu Bourgogne. Mais également avec le support écrit du Miroir Mag, journal structuré en société coopérative dont j’ai eu la chance d’être co fondateur. Et enfin surtout la chaîne Twitch Accropolis, rejoint en janvier 2017 à l’occasion de l’élection présidentielle. Une aventure entrepreneuriale où il a fallu savoir tout faire : brancher des câbles, réaliser des émissions, les animer, négocier des partenariats, fonder et administrer une société, gérer facturation et comptabilité, manager une antenne et une équipe, contribuer au projet éditorial… Finalement 3 années à se lever le matin en sachant pourquoi, à se sentir utile considérer que l’on apporte une réelle valeur ajoutée au projet. Ce qui était moins vrai à la fin de cette période, raison pour laquelle, entre autres, nous avons convenu de continuer nos chemins séparément avec Jean Massiet.

Et c’est ce que j’ai le plus apprécié dans cette dernière aventure que je souhaite retrouver désormais :

• Manager, accompagner des gens talentueux, les mettre dans les meilleures conditions, organiser leurs activités
• Donner du sens à mon action, avec une utilité réelle, et non le sentiment permanent que des spécialistes d’une fonction feraient bien mieux que moi
• Analyser des problématiques et construire des solutions, en confrontation d’interlocuteurs et de points de vue complémentaires

C’est pourquoi j’ai saisi l’opportunité de la création du master en alternance “Management de la Transition Écologique et Solidaire” de la Green Management School, porté notamment par Audrey Pulvar et Franck Kerfourn. L’occasion d’approfondir mes connaissances théoriques, de valider par un master mes expériences passées, et d’orienter mon parcours vers un sujet qui me tient très à coeur : la préservation de l’environnement.

Alors que la formation début en octobre prochain, je n’ai pas encore trouvé la structure qui m’accueillera pour 1 ou 2 ans. Si j’ai pour préférence de réaliser cette mission sur le territoire de la métropole de Dijon, que je connais parfaitement et apprécie beaucoup, je suis prêt à me rendre là où le projet sera le plus prometteur, où qu’il soit. Notamment parce que sortir de ma zone de confort m’a toujours beaucoup apporté.

Merci d’avoir lu jusqu’ici et au plaisir d’échanger avec vous à l’avenir !