Hystérie climato-écologique orchestrée

Dans un précédent article je proposais de ne pas mélanger écologie et climatologie (https://bit.ly/2OSYJxF).

 L’homme a un devoir d’actions écologiques mais ce serait bien prétentieux de penser qu’il peut changer le climat qui se joue dans la cour de l’Univers. Les jeunes de 16 ans et les écologistes peuvent faire des conférences sur l’écologie mais ne doivent pas mélanger leurs craintes fondées avec la climatologie. Il y a clairement des lacunes éducatives même pour ceux qui ne sèchent pas les cours. Il n’y a pas de dérèglement climatique il y a des cycles climatiques avec une légère tendance à l’augmentation des températures.

La climatologie n’est certes pas une science exacte. Elle est d’autant imprécise qu’on veut l’analyser à court terme (voir la météo) car il y a une multitude de paramètres et de planètes qui interagissent sur notre climat. Il faut donc prendre du recul pour essayer de tirer des estimations globales de tendances.

Tout ça c’est la faute au Big Bang qui, il y a 13,8 milliards d’années, a fait des vagues. On peut imaginer une bombe explosant dans l’eau et les particules de proximité s’écarter sur des vagues d’amplitudes et périodes différentes (harmoniques géométriques de raisons 10 et 2 pour les principaux). Les particules se sont ensuite assemblées pour créer des étoiles et leurs satellites dans de beaux mouvements en spirale (logarithmique) de leurs galaxies qui favorisent les rencontres.    

Notre système solaire dans tout cela suit son petit bonhomme de chemin, s’éloignant du big bang pour mourir dans environ 6 milliards d’années et c’est lui qui impacte notre climat au plus près. Le soleil a besoin d’hydrogène pour fonctionner (comme ITER :o) et doit aller le chercher de plus en plus loin dans son entourage... donc se rapproche de nous en quelque sorte. Les meilleures estimations sont que dans 500 millions d’années les êtres vivants sur terre ne pourront survivre que dans l’eau, dans 1,5 / 2 milliards d’années il n’y aura plus d’eau donc de vie, dans 5/6 milliards d’années le soleil mangera la terre (ayant déjà digéré Mercure, Vénus et la Lune au passage). Vénus a eu de l'eau et probablement de la vie mais plus proche que nous de la géante rouge elle nous montre notre route.

Nous parlons ici d’un rythme d’augmentation moyenne de température d’environ 50°C en 500 millions d’années. Donc, oui il y a une augmentation globale de la température mais peu sensible le temps d’une vie, irréversible, contre laquelle toutes les réunions internationales et déclarations ne changeront rien.

Autour de cette tendance globale il y a une multitude de paramètres exogènes, d’influences interplanétaires et nos fameuses vagues de période / fréquence harmoniques.

Au début du 20ème siècle Milutin Milankovitch a décrit les principaux paramètres d’évolution climatique cyclique :

-         L’excentricité qui fait que l’orbite elliptique de la terre autour du soleil change en fonction des attractions gravitationnelles interplanétaires (Lois de Newton). La Terre passe donc plus ou moins près du soleil à une période principale de 9 millions d’année et des harmoniques connus de 400 / 500 000 ans et environ 200 000 et 100 000 ans marquant les époques glaciaires. Depuis quelques dizaines d’années nous plongeons vers une époque glaciaire mais ce mouvement est un peu contrarié par d’autres paramètres de Milankovitch

-          L’obliquité de la terre également causée par des interactions gravitationnelles des planètes. L’axe de la rotation de la terre variant par rapport à l’axe orbital, les saisons seront plus ou moins contrastées, avec un maximum environ tous les 40/50 000 ans 

-         La Précession créée par la combinaison des attractions variables du soleil et de la lune faisant que la Terre tourne sur elle-même comme une toupie sur un cycle de 25 000 ans. Les saisons se déplacent et la proximité du soleil évolue aussi

Milankovitch avait décrit les principaux paramètres d’évolution climatique en négligeant beaucoup d’autres paramètres exogènes moins influents (écartement du big bang, rotation de notre galaxie, influences intergalactiques) ou endogènes naturels ; mais ses théories se précisent de plus en plus. On voit donc que le sujet est complexe avec de grands mouvements de réchauffement ponctués de mouvements intermédiaires à fréquences variables. Bon nombre de théories actuelles sont politico-écologistes s’appuyant sur des modèles (relevés) mathématiques farfelus et tronqués et permettant d’effrayer « le peuple » avec des fakenews / théories complotistes qui régalent les médias médiocres.

Au lieu de faire des accords de Paris, des COP25 sur le dos du climat on ferait mieux de s’occuper de la pollution (qui est affaire d’homme) n’oubliant pas que l’énergie, l'eau et l’alimentation sont des nécessités vitales.

Les évolutions climatiques ne sont pas pour autant à négliger ; on peut s’y préparer et même pour notre temps de vie en tenir compte par exemple pour les cycles économiques largement influencés par les harmoniques plus courts des cycles naturels. J’alimente mes auditeurs sur ce sujet depuis 1995 et ai déposé un article chez Techniques De L’Ingénieur (AG5155) en 2011 au titre des « Prévisions systémiques dans la supply chain globale » pour contrarier la pollution médiatique et regarder plus loin que le papier (journal).