Identifiez les 3 modes de publication d’un livre pour le mettre en lumière
3 modes de publication d'un livre

Identifiez les 3 modes de publication d’un livre pour le mettre en lumière

Quand on se lance et que l’on vient à bout de son projet d’écriture, le sentiment d’accomplissement génère une profonde joie. Cependant, l’aventure ne s’arrête pas nécessairement au moment où l’on écrit le point final de notre récit.

En effet, le sondage IFOP réalisé en février 2022 pour le site Mon Best Seller, révèle que 17% des Français consultés avaient déjà écrit leur manuscrit, et que 24% d’entre eux avaient l’intention de le publier. Mais si l’envie d’être lu se fait ressentir, par quel mode de publication peut-on passer ? Découvrez dans cet article quelques subtilités à connaître pour faire votre choix.

 

1.  L’édition à compte d’éditeur

Il s’agit ici d’une édition classique. Pour se faire publier, l’auteur démarche une ou plusieurs maisons d'édition qu’il a ciblé en fonction du genre de son ouvrage. Il peut se pencher sur le nombre de livres publiés dans l’année de la maison d’édition qu’il vise. Cela lui donne une première idée sur la façon de travailler d'un éditeur. Une maison d'édition est libre d'accepter ou de refuser le manuscrit de l'auteur en fonction de sa ligne éditoriale, et de ses collections à paraître.

Si elle le sélectionne, le texte passe entre les mains d'un comité de lecture, qui est lui aussi en droit de l'accepter ou non. Si la réponse est positive, la maison d'édition propose alors à l'auteur de signer un contrat d'édition.

À partir de cet instant, l’éditeur devient le seul interlocuteur de l'auteur, il sera donc l’unique lien avec les autres intervenants de la chaîne du livre. Ainsi l'auteur cède les droits sur son œuvre et recevra entre 8% et 12 % du prix public hors-taxe du livre. En contrepartie, l'éditeur se charge de la mise en page, de la couverture, de l'impression (et/ou mise en ligne en format numérique), de la diffusion auprès des différents distributeurs, ainsi que de la promotion de l’œuvre.

L'auteur ne paye donc aucun frais en passant par une édition à compte d'éditeur. Cependant, le délai reste très aléatoire de la soumission d'un manuscrit, jusqu'à l'apparition du livre dans les rayons de votre librairie préférée.

 

2.  L’édition à compte d’auteur

Dans ce contexte, l'auteur est considéré comme le client faisant appel à un prestataire de service.

L'éditeur n'a pas le droit de refuser le manuscrit. Il est lié à l'auteur par un contrat dans lequel il doit lui fournir tous les services éditoriaux nécessaires à la fabrication du livre. Cela inclut la mise en page, les corrections, la couverture et les éventuelles illustrations.

Dans ce cas, l'auteur s'engage à verser les frais éditoriaux, mais il conserve cette fois-ci ses droits sur son ouvrage. Il peut avoir un droit de regard sur toute la chaîne du livre.

Attention, l'auteur est censé toucher 100 % du prix de vente de son livre, mais beaucoup d'éditeurs peu scrupuleux prélèvent un pourcentage sur celui-ci. 

Dans le cadre d’un contrat louage, l’auteur paye tous les frais, y compris ceux qui sont liés à la publication et à la diffusion. Il sollicite lui-même un imprimeur et doit acheter son propre livre en grande quantité. Il lui est donc primordial de pouvoir les stocker dans un endroit adéquat et gérer convenablement ses stocks.

Ainsi, avec l'édition à compte d'auteur, l'auteur peut dépenser jusqu’à des milliers d'euros pour la fabrication de son livre et se charge de le vendre par ses propres moyens.

 

3.  L’autoédition

Dans ce cadre, l'auteur s'occupe du projet de A à Z. C’est lui qui décide du fond et de la forme de son ouvrage, son rôle ne s’arrête donc pas à l’écriture.

Ici, il possède tous les droits sur son œuvre, mais doit gérer lui-même la fabrication, la distribution, et la promotion de son livre. Libre à lui de mettre un budget conséquent pour chaque service selon ce qui lui semble le plus juste.

Il a la possibilité de s'entourer de professionnels liés à l'univers du livre (prête-plume, correcteur, graphiste, photographe, illustrateur, etc.) pour un rendu digne de ce qu'il souhaite.

S’il veut un format papier de son livre, il peut bénéficier d'un service d'impression à la demande. L'auteur n’a donc plus besoin d'un nombre minimum d'exemplaires à imprimer et à stocker. C’est un bon argument d'ordre économique et écologique.

D’un autre côté, le format numérique est de plus en plus plébiscité, et permet une bonne visibilité sur les plateformes dédiées. Les deux formats sont donc très accessibles et complémentaires pour l'auteur auto-édité.

Il a le choix de vendre ses livres en ligne à travers de multiples librairies connues, mais s’il veut que son œuvre paraisse dans les rayons d'une librairie physique, l'auteur devra avoir un statut professionnel pour pouvoir référencer son livre sur le réseau Dilicom.

 

Voilà, vous avez désormais une vision un peu plus claire des avantages et des inconvénients des trois modes de publication qui existent. A vous maintenant de peser le pour et le contre selon vos objectifs. Si vous avez encore des interrogations sur votre choix, je vous guide personnellement sur la meilleure option de mise en lumière.

Et pour aller plus loin, profitez donc de mon audit d’une heure 😉

 

Je suis Stéphanie, votre prête plume,

A bientôt pour de prochains conseils !

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