Il est encore temps d'investir à NANTES

Il est encore temps d'investir à NANTES

L'offre est encore fournie et la rentabilité compétitive. Les acheteurs affluent, mais la ville a encore du potentiel.

A deux heures de train de Paris, Nantes est une ville en plein essor. En témoignent les travaux de transformation de sa gare qui viennent de commencer. Objectif : doubler sa capacité d'accueil de 12 à 25 millions de voyageurs à horizon 2030 pour répondre à l'accroissement du trafic, en hausse de 3 à 5 % chaque année. Une augmentation de fréquentation et une attractivité de la commune qui se ressentent aujourd'hui sur le marché.


Les acheteurs se sont réveillés

« Après quelques mois d'attentisme, les acheteurs se sont réveillés très rapidement. De mai 2016 à mai 2017, nous avons enregistré un rebond du volume de transactions de l'ordre de 30 % », note Me Jean-Charles Veyrac, de la Chambre des notaires de Loire-Atlantique. Conséquence, poursuit-il, « si le marché est encore fourni en biens à vendre, l'offre commence néanmoins à se contracter sur les maisons ». D'où, selon les notaires, un rebond des prix entre le 1er avril 2016 et le 31 mars 2017 de 4 % dans les appartements anciens, mais de 12 % pour les maisons avec un prix médian au mètre carré de 2.590 euros pour les premiers et de 325.400 euros pour les secondes.

Si les secteurs les plus prisés comme le centre-ville ou les Hauts Pavés-Saint-Félix enregistrent parmi les plus fortes hausses (respectivement +5,9 % et +7,2 % avec des prix médians de 2.980 euros/m² et 2940 euros/m²), « d'autres, jusque-là délaissés ont désormais le vent en poupe », analyse Me Veyrac. A l'image, par exemple, du quartier Zola à l'ouest (+4,8 % à 2 620 euros/m² médian pour les appartements anciens et +13,5 % pour les maisons). Ou encore de Doulon, dont les petites maisons ouvrières présentent un prix médian de 272.100 euros (+12,4 %).


Rendement moyen en recul

Quant à l'île de Nantes, elle poursuit sa mutation entamée il y a une dizaine d'années. Dopé par la construction de 10.000 logements et de 450.000 mètres carrés d'activités de bureaux pour 2030, le secteur continue à voir sa cote grimper (+1,7 % dans le neuf, mais +4,2 % dans l'ancien, à hauteur de 2 .200 euros/m² médian). Un studio de 25 mètres carrés s'y est ainsi récemment vendu 60.000 euros.

Côté rentabilité, Nantes sert aux investisseurs un rendement brut moyen de l'ordre de 5 % dans l'ancien. Un taux certes toujours alléchant, mais en recul au regard des prix de vente qui grimpent et des montants de loyers qui ne bougent pas, à 12,3 euros/m² (+ 0,3 % depuis janvier), selon l'Observatoire Clameur.



Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Autres pages consultées

Explorer les sujets