« Il faut refuser l’inertie et prendre notre part de responsabilité dans un monde de plus en plus intégré »
Photo : Salle d'attente du Centre Cardio-Pédiatrique Cuomo, Dakar, Sénégal - © 2016 Fondation Cuomo

« Il faut refuser l’inertie et prendre notre part de responsabilité dans un monde de plus en plus intégré »

Dans une interview parue dans Le Monde du 14 juin 2017, le Ministre allemand des finances Wolfgang Schaüble insiste sur l’importance du continent africain dans l’échiquier géopolitique actuel et lance un appelle international aux investissements privés dans le continent. Reconnaissant au passage que la crise migratoire a ouvert les yeux à la classe politique allemande, M. Schaüble y démontre à quel point le destin de l’Afrique est lié à celui de son voisin, l’Europe, « tant par son potentiel que pour les risques qu’il représente ».

L’interview a été réalisée dans le cadre de la grande conférence « Compact with Africa » qui a eu lieu à Berlin, lundi 12 et mardi 13 juin 2017. Ce sommet est une action emblématique de la présidence allemande du G20. Compact with Africa a pour but d’explorer les voies de développement sur le continent africain et les sources privées d’l’investissement.

Dans un contexte socio-économique où les acteurs non-étatiques prennent de plus en plus de place pour oeuvrer dans l’intérêt public, l’initiative allemande prend tout son sens. Et ce, d’autant plus que, face à une situation économique mondial en berne, les Etats semblent progressivement se désengager des prérogatives qui étaient, jadis, exclusivement les leurs.

Il s’agit d’une prise de conscience dont a fait preuve la Fondation ces dernières années en s’investissant dans les domaines comme éducation, santé et changement climatique. Le Centre Cardio-Pédiatrique de Dakar qu’elle a mis en place dans un partenariat multipartite public-privé cristallise dette démarche et répond à l’appel que M. Schaüble lance à destination d’acteurs privés : « Il faut refuser l’inertie et prendre notre part de responsabilité dans un monde de plus en plus intégré ».

La co-opération ainsi souhaitée « sur une base de volontariat » sera mis en place avec le concours d’autres nations, l’Inde et Chine en tête — deux autres pays partenaires des actions de la Fondation.

Lire l’interview complète - © 2017 Le Monde

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