Image Digitale
Tout ce pot-pourri fait que l’on réfléchit de plus en plus à la pertinence des informations que l’on va partager. Désormais, on pense plus aux répercussions de nos interventions qu’au plaisir que l’on a à les partager. On nous observe, on nous écoute, on nous lit, et cela nous force à être vigilant sur notre identité numérique. De là à dire qu’il s’agit de paranoïa, il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas.
On en arrive quand même à un stade où l’on est en droit de se demander si nos actes ne sont pas dictés par notre préoccupation d’image digitale. Bien entendu certains diront (à juste titre) que notre comportement est déjà le fruit de nos interactions sociales. C’est bien le cas, mais seulement en partie selon moi. Car le web a cette particularité d’impacter directement et visiblement nos choix puisque que ce sont nos prises de paroles et nos productions qui sont les témoins de cette influence.
Mais bon sang, communiquer n’est-il pas à l’origine un acte de plaisir ? La tournure du web 3.0 (sémantique) semblent plus nous faire percevoir un mode de communication hyper-contrôlé où chacun devra réfléchir en amont à comment s’exprimer, à qui et par quel biais.