Avec VivaTech, la France affirme son attractivité mondiale

Viva Technology, le rendez-vous mondial des start-up et de l’innovation ouvre ses portes aujourd'hui Porte de Versailles à Paris. Pour sa troisième édition, ce sont plus de 8000 start-up qui sont attendues contre 5000 lors de son lancement en 2016. La moitié d’entre-elles seront internationales, en provenance d’Allemagne, du Royaume-Uni, des États-Unis, mais aussi de Russie ou encore de Corée du Sud. L’espace Afric@tech accueillera quant à lui les 100 start-up les plus prometteuses d’Afrique.

L’événement peut être fier d’avoir attiré l’attention des géants de la Tech : plus de 400 intervenants (dont 80 % sont internationaux) participeront à cette nouvelle rencontre, parmi lesquels des personnalités que l’on ne présente plus : Marck Zuckerberg, CEO de Facebook en pleine tournée européenne, Satya Nadella, CEO de Microsoft ou encore Eric Schmidt, CEO d’Alphabet, maison mère de Google. L’ampleur et la crédibilité de cet événement ne sont plus à démontrer. Au total, plus de 80 000 visiteurs devraient fouler cette grande messe de l’innovation à la française, véritable vitrine de ce que la France sait faire de mieux en matière de technologie et d’entrepreneuriat auprès des investisseurs étrangers.

L’enjeu est de taille : renforcer l’attractivité de la France à l’échelle européenne et mondiale. Pour y parvenir, l’image de la France est un levier indispensable et VivaTech figure parmi ses atouts pour séduire les acteurs de la tech.

The New York Times qualifiait hier notre pays comme étant une des « destinations au cœur des discussions en Europe pour les entreprises de la tech et les start-up ». Il est vrai que notre pays est en bonne voie pour devenir une terre d’élection de l’entrepreneuriat et l’écosystème de la « Start-Up Nation » tricolore s’est beaucoup développé ces dernières années :

• La French Tech, véritable ambassadrice entrepreneuriale et digitale s’affirme désormais comme l’un des nouveaux visages de la France à l’étranger.

• Paris apparaît de plus en plus comme un concurrent sérieux face à Londres et Berlin avec des levées de fonds qui dépassent désormais les 100 millions d’euros comme ce fut le cas pour OVH, Sigfox ou encore Devialet.

• La France dispose de plus en plus de programmes comme le Numa et The Family, mais aussi de nombreux incubateurs présents dans les différentes régions de France, et de centres de formation novateurs tels que l’école 42.

• En juin de l’année dernière, la maire de Paris et le président de la République inauguraient le plus gros incubateur de start-up au monde, Station F, financé par des géants du numérique (Microsoft, Facebook, Amazon).

Bien sûr, la France talonne toujours le Royaume-Uni et l’Allemagne en matière d’investissements liés à la technologie. Notre écosystème entrepreneurial, en pleine croissance, n’a pas encore atteint sa pleine maturité et les investissements des entreprises technologiques n’atteignent pas encore les sommets de la Silicon Valey. Mais Rome ne s’est pas construite en un jour.

Reste donc à transformer l’essai. Pour devenir pleinement une « Start-Up Nation », mais également pour que nos entreprises puissent grandir sereinement, notre pays doit poursuivre sa transformation, sa modernisation.