Intelligence artificielle Qui, de l’humain ou de la machine, est le plus fort ?
▶️Christelle Hébert
Cadre en missions, externalisée - COMMUNICATION GLOBALE-DIGITALE | stratégique et opérationnelle | Créatrice de contenus | Journaliste | en distanciel et/ou en présentiel | Co présidente CAP COMPETENCES
Depuis le lancement de ChatGPT en novembre 2022, un débat fascinant s'est engagé dans le monde de la technologie et au-delà : qui, de l'humain ou de la machine, est le plus fort ? Cette interrogation, bien que séculaire, a pris un nouveau tournant avec l'émergence de l'intelligence artificielle (IA) dans notre quotidien. Une expérience menée par le Professeur Brian Hill, et rapportée dans une tribune au « Monde », met en lumière un aspect souvent sous-estimé de cette question.
Des résultats ont révélé un paradoxe surprenant
L'expérience de Hill s'est concentrée sur l'utilisation d'un chatbot IA par des étudiants. les étudiants assistés par l'IA produisaient un travail de moindre qualité que ceux travaillant sans assistance. Cela soulève une question fondamentale : les humains réussissent-ils mieux seuls ou en s'appuyant sur l'IA ? Et plus précisément, sont-ils capables d'utiliser efficacement l'IA – en évaluant correctement ses réponses et, le cas échéant, en les corrigeant – pour améliorer leurs performances ?
La réponse à cette question n'est pas aussi simple qu'il y paraît. D'une part, l'IA peut fournir une assistance inestimable dans le traitement rapide et efficace de grandes quantités d'informations. D'autre part, son utilisation sans discernement peut conduire à une dépendance excessive et à une diminution de la qualité du travail.
Le rôle de l'humain devient alors évident. Il ne s'agit pas simplement d'utiliser l'IA, mais de savoir comment l'utiliser. Les utilisateurs doivent être formés à évaluer de manière critique les résultats fournis par l'IA, à reconnaître ses limites et à intervenir lorsque nécessaire.
Cette compétence, qui allie connaissance technologique et jugement humain, sera essentielle dans les milieux professionnels futurs. Les utilisateurs doivent être formés pour utiliser l'IA de manière critique et judicieuse. Cela implique la capacité à évaluer les réponses de l'IA, à reconnaître ses limites et ses biais potentiels, à intervenir pour corriger, évidemment !
L'avenir du travail et de l'innovation repose sur une synergie entre intelligence humaine et artificielle, où chaque partie complète et renforce l'autre.
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L'humain, dans ce contexte, reste un acteur incontournable, non seulement en tant qu'utilisateur de l'IA, mais aussi en tant qu'évaluateur et correcteur de ses capacités. Cette interaction représente la véritable force motrice de l'avenir, un équilibre délicat où l'homme et la machine travaillent de concert pour atteindre des sommets inédits de performance et de créativité.
Il est important de noter que ces avancées potentielles ne sont pas seulement technologiques, mais aussi influencées par des facteurs sociaux, économiques, et réglementaires. Les discussions autour de l'éthique, de la sécurité, et de l'impact sociétal de l'IA continueront probablement à façonner l'évolution de cette technologie.
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