Internet et image de soi
Notre société 2.0 nous impose assez régulièrement d'entretenir notre présence virtuelle : réseaux sociaux, sites professionnels, blogs personnels etc. Les occasions ne manquent pas pour offrir aux autres plusieurs miroirs déformants de soi en fonction de l'image que l'on souhaite transmettre.
Autant de prismes qui biaisent les relations sociales, mais également la perception que l'on peut avoir de soi-même. Provoquant parfois des troubles entre la perception de soi, la projection de ce que l'on souhaiterait être, et la réalité de ce que nous faisons et sommes réellement.
Bien qu'il existe une tendance générale à vouloir se réapproprier l'image de soi pour tendre vers une société plus humaniste, il persiste de nombreux codes inter-individuels à prendre en compte.
La nécessité de se démarquer de la concurrence, un besoin de valoriser son image pour séduire, plaire, vendre, ou une volonté parfois futile de vouloir gonfler les compteurs des réseaux sociaux pour témoigner d'une influence sociale online. Tant de raisons qui font que même les plus introvertis d'entre nous en viennent parfois à se représenter au jeu social de la valorisation de l'image de soi "artisanale".
En vient donc un cercle relativement vicieux entre la volonté de rester soi-même, et la nécessité sociale actuelle de se démarquer d'une masse omniprésente et productive.
Il semblerait que la solution à cette ambivalence réside dans l'approche elle-même de son support de communication. Si chaque réseaux social possède sa propre spécificité, ces derniers peuvent également nous représenter sur l'ensemble de notre spectre représentatif.
Par exemple, il est aisé d'imaginer que nous aborderons une démarche sérieuse, concise et productive sur un réseau professionnel comme LinkedIn, et une démarche plus décomplexée et frivole sur des réseaux sociaux qui prêtent à cela comme Snapchat. Il est ainsi possible de choisir, en fonction de notre support de communication, une approche différente de la communication. Notre société est adaptée à cela, et nous visons d'ailleurs de plus en plus la pluralité des supports face à l'uniformisation de notre image publique.
Il n'est plus aujourd'hui inimaginable pour une entreprise de posséder une démarche de communication marketing "classique" sur des supports médiatiques "classiques" comme la radio, la télévision, les publicités physiques, et une démarche plus expérimentale sur des supports dématérialisés et moins coûteux comme les réseaux sociaux.
Tout comme à l'échelle individuelle, nous avons tous et toutes intégré qu'un individu puisse avoir une facette professionnelle et sérieuse, et une facette plus frivole et impulsive.
Bien évidemment cela sera influencé par la notoriété, l'implication du cadre professionnelle et personnel, la nécessité sociale ou non d'une transparence médiatique. Chacun est libre de laisser transparaître sa personnalité sur son support de communication, ou non.
Toujours est-il que pour chaque support de communication, il peut en résulter une image de soi adaptée, et cohérente avec les différents aspects de notre identité.
A vous d'identifier ces différences, et de trouver la démarche adaptée à chaque message.
La photographie, et la psycho-photographie notamment soulèvent ces questionnements, et apportent une approche concrète et significative à la pluralité de votre communication.
Songez-y : jordanaerell@gmail.com
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