Internet of Humans : la valorisation du capital humain
A l’heure de grandes mutations technologiques, de fossé des compétences, de création de nouveaux métiers etc… un constat s’impose : le développement du capital humain n’est pas aussi rapide que celui de la technologie qui s’opère en parallèle.
La machine est-elle en train de dépasser l’homme et la femme ?
L'industrie a connu des révolutions : machine à vapeur, puis l’électricité, puis l’électronique et maintenant l’industrie 4.0 avec le système cyber-physique.
On arrive sur des problématiques de mise en réseau de systèmes virtuels, d'Internet of Things (IoT), d’utilisation d’IA, on créé des « usines augmentées ».
Quant au fonctionnement de l'humain, il n'a sensiblement pas changé...
Certes il a développé des compétences liées à l’utilisation de nouvelles technologies, il y a une accentuation sur les « soft skills » mais le fonctionnement intrinsèque de la « machine humaine » est le même : un cerveau qui guide des gestes physiques.
Le challenge est le suivant : comment développer le capital humain et redonner du confort à chaque salarié dans un environnement complexe ?
La valeur du capital humain
Une connaissance est la rencontre d’un savoir avec un humain, d’un objet avec un sujet. Une fois l’objet approprié par le sujet, cela devient ce qui est communément appelé une connaissance.
Chaque individu possède ainsi un réseau de connaissances.
Ces connaissances personnelles sont stockées localement dans notre cerveau.
Notre réseau de connaissances nous permet de réaliser des activités et ainsi nous confère des compétences de réalisation.
Comment faisons-nous évoluer notre réseau de connaissances ?
La learning experience
De manière traditionnelle, l’enrichissement des individus s’inscrit dans des logiques de formation.
Une fois n’est pas coutume, je renvoie vers cet article : « s’il te plait dessine moi une formation ».
Une logique complémentaire à la learning experience existe : l’IoH, Internet of Humans.
Internet of Humans : rendre accessible le savoir
Utilisons pour la nourriture intellectuelle, le concept d’autonomisation connu pour la « nourriture corporelle ».
« Apprendre à se nourrir plutôt que de simplement donner à manger »
La formation qui délivre un menu pour satisfaire une soif de connaissances correspond à « donner à manger ».
Pour « apprendre à se nourrir », il faut montrer où est le « garde-manger » et donner la capacité à cuisiner, à expérimenter.
Il faut collecter les savoirs diffus dans l'entreprise et les rendre disponibles facilement pour consultation et appropriation par le plus grand nombre.
Passer de la connaissance individuel au savoir universel
L'IoH, la mise en réseau des cerveaux, peut se faire à certaines conditions :
- Il faut donner des outils pour que chaque homme et chaque femme puisse exprimer leurs connaissances, ces savoirs qu’ils ont intériorisés.
- Une fois exprimés et matérialisés (vidéo, audio, écrit), il s’agit de les mettre à disposition sur un réseau.
- Dernière condition non-négligeable : avoir la volonté de réaliser l’empowerment de ses salariés, autrement dit, qu’il y ait une logique organisationnelle forte de développement du capital humain.
En résumé, l’entreprise du futur ne pourra pas fonctionner sans développer son capital humain. Et pour cela, il lui faut augmenter l’expérience de ses collaborateurs avec l’IoH.
L'Internet of Humans correspond à une approche collaborative du développement du capital humain pour des enrichissements individuels et un gain collectif.
L'IoH permet de valoriser les sachants, de capter des savoirs isolés, de diffuser instantanément du savoir là où quelqu’un en a besoin. Cela apporte de la flexibilité et une réponse plus adaptée à des besoins individuels.
Et vous, vous avez accès à l’IoH dans votre entreprise ?
Pour éviter une lecture trop longue et fastidieuse, contactez moi en inbox pour continuer l'échange sur l’IoH.
SD