Interviewer son intervieweur
Voici une belle *caricature* de ce que j'outille mes clients à mieux faire lors d'une entrevue d'embauche: questionner l'éventuel employeur autant qu'ils peuvent se faire questionner. Mais pour s'y prendre, il faut être au clair avec sa valeur, ses compétences, ses besoins, ses limites. Exactement ce qu'une démarche d'orientation permet de clarifier/consolider.
Contrairement à l'arrogance véhiculée ici par la candidate, où on voit clairement le genre de power trip qui se situe habituellement plus souvent du côté de l'employeur, lorsqu'on connaît bien ses besoins et limites, on amène un climat de dialogue assumé à l'entrevue. Nul besoin de s'imposer avec arrogance.
Au lieu de se sentir à la merci de l'employeur, notre confiance va soit mettre notre interlocuteur en confiance ou soit l'intimider parce qu'il valorise davantage la valeur d'obéissance à sens unique, typique d'un monde passé date.
Un employeur ouvert d'esprit et qui valorise la compétence va apprécier un.e candidat.e qui veut s'assurer de choisir un poste qui correspond bien à son potentiel.
C'est ainsi qu'on assure une productivité humanisée, en disposant un dialogue bidirectionnel où on se questionne respectivement sur notre compatibilité, au lieu de procéder à un échange dans le sens unique des questions posées par l'employeur.