❤ INVOILABLE AMEL ZENOUNE ZOUANI ❤ INVIOLABLE ESPRIT DE LA LIBERTÉ : Égorgée à 22 ans par la lame islamiste qu'est le voile, le 26 Janvier 1997.
INVOILABLE AMEL ZENOUNE ZOUANI : 17 Décembre 1974 - 26 Janvier 1997

❤ INVOILABLE AMEL ZENOUNE ZOUANI ❤ INVIOLABLE ESPRIT DE LA LIBERTÉ : Égorgée à 22 ans par la lame islamiste qu'est le voile, le 26 Janvier 1997.

INVOILABLE AMEL ZENOUNE ZOUANI : INCARNATION, PROPHÉTESSE, MARTYRE, ICÔNE DE LA FEMME LIBRE : "Je suis la Beauté , ils sont la Laideur."

À la mémoire des Algériennes abattues, égorgées, décapitées par l'arme symbolique qu'est le voile : en soutien des Afghanes, des Iraniennes, des Saoudiennes ... : https://lnkd.in/eZJ3s8zv


NÉE LE 17 DÉCEMBRE, AMEL ESPOIR ASSIREM* AURAIT EU 50 ANS AUJOURD'HUI : NE L'OUBLIONS JAMAIS ! ❤ INVOILABLE AMEL ZENOUNE ZOUANI ❤ LA FEMME LIBRE QUI DÉFIE À JAMAIS L'ISLAMISME : "UNE JONQUILLE QUI FLEURIT SUR UN TAS DE FUMIER"**

Index qui regroupe l'ensemble des posts consacrés à AMEL ET AUX INVOILABLES ALGÉRIENNES : https://lnkd.in/dSjiaNdU




LES INVOILABLES ALGÉRIENNES : SUBLIME COURAGE TRAGIQUE

❤ INVOILABLES AMEL ZENOUNE ZOUANI : 22 ANS ❤ KATIA BENGANA : 17 ANS ❤ NABILA DJAHNINE : 30 ANS ❤ AÏCHA DJELLID : 37 ANS ❤ NASSIMA MADJOUB : 32 ANS ❤ KARIMA BELHADJ : 20 ANS ❤ DÉCAPITÉES, ÉGORGÉES OU ABATTUES PAR L'ARME FATALE DE L'ISLAMISME QU'EST LE VOILE.

https://lnkd.in/eXm2dnu7



Durant la décennie noire de 1991 à 2002, les islamistes ont assassiné environ 200.000 personnes, surtout les femmes. Avec une sauvagerie indescriptible, ils les ont violées, décapitées, brûlées vives, les femmes enceintes éventrées... 

Le motif de la condamnation à mort était toujours le refus de porter le voile.


QUATRE POSTS CARDINAUX INTERACTIFS QUI CAPTENT L'AURA D'AMEL ZENOUNE ZOUANI, GRÂCE INOUÏE DU COURAGE TRAGIQUE :


À la lumière de KAMEL DAOUD : LE VOILE EST UN FÉMINICIDE :

1. Parties 1 et 2, avec sa définition du "porno-islamisme" : https://lnkd.in/d6usVJsM ;

2. Partie 3, en écho avec NAWAL AL-SAADAWI : https://lnkd.in/dbXEqdFk ;



3. Au regard de l'esprit visionnaire et de l'ironie foudroyante de BOUALEM SANSAL : https://lnkd.in/eSeyPmHW ;



4. À la mémoire des Algériennes suppliciées : en soutien des Afghanes, des Iraniennes, des Saoudiennes ... : https://lnkd.in/dJUJ8Q_c







SYNTHÈSE : PHOTOGRAPHIES, DOCUMENTS ET PERSPECTIVES : https://lnkd.in/dTCRRjWH

A. à J. :

A. ÂME VISAGE D'AMEL


B. La montre d'AMEL s'est arrêtée à 17h. 17m. 57s.



C. Son sublime poème de la liberté :  https://lnkd.in/ehVDpy5N

POÈME DE LA LIBERTÉ : "JE SUIS LA BEAUTÉ , ILS SONT LA LAIDEUR."


"Je suis la beauté , ils sont la laideur


Je suis le courage , ils sont la lâcheté


Je suis la vie , ils sont les cadavres


Je suis l'avenir , ils sont le passé


Je suis mon pays , ils sont d'ailleurs


Je suis l'amour , ils sont la haine


Je suis le soleil , ils sont  les ténèbres


Je suis la sérénité , ils sont la calamité


Je suis la jeunesse , ils sont l'agonie


Je suis Amel , ils sont mes assassins


Je suis Amel , vous êtes la mémoire


Je suis Amel , je suis Nabila , je suis Katia


  Je suis la femme algérienne ,


  Je suis la révolution ,


Je suis la résistance , je suis le rempart ,


vous êtes les fondations."


Note : AMEL rend hommage dans son poème à deux héroïnes qui l'ont précédée dans le martyre :

KATIA BENGANA, 17 ans, et NABILA DJAHNINE, 30 ans, abattues, respectivement le 28 février 1994 et le 15 février 1995, par les balles de l'arme fatale de l'islamisme qu'est le voile.





D. Circonstances de son égorgement :  https://lnkd.in/esadRRuu


"Le 26 Janvier 1997, la jeune étudiante de 22 ans quitte Alger dans un bus de l’université pour rentrer chez elle à Sidi Moussa, environ une heure avant le Ftour (rupture du jeûne).

Arrivé à l’entrée Sidi Moussa, le bus tombe sur un faux barrage au lieu-dit « el hofra ». Les passagers tremblent de peur et voient leur dernière heure arriver, mais les terroristes ne semblent pas se soucier d’eux.

Une seule personne intéresse les terroristes : AMEL ZENOUNE ZOUANI, pour ces criminels, l’étudiante représentait un « grave danger » car elle refusait de porter le Hidjab.

Sans hésiter le terroriste sort son couteau, il l’aiguise sur une pierre et, sans le moindre état d’âme, égorge la jeune étudiante de 22 ans sous le regard des autres passagers. Et leur dira en substance qu’elle servira d’exemple à toutes celles qui ne veulent pas porter le voile."


(Algerie360)




E. "AMEL ZENOUNE ZOUANI : LE COMBAT POUR LA LIBERTÉ" de MOHAND OUABDELKADER :  https://lnkd.in/eayhza8R ;


"Amel avait un grand cœur et l’Algérie dans le cœur. Ce matin funeste du 26 janvier 1997, la main assassine de l’islam politique avait frappé encore une fois une femme, une autre. C’était Amel, pétrie de vie, belle et digne comme une jonquille qui fleurit sur un tas de fumier.


Les islamistes, à cette époque, ne tuaient pas pour nous endeuiller mais pour nous attrister. Si l’assassinat abject d’Amel peut trouver un jour la voie du deuil, il nous attristera à jamais. C’est pour cette raison que les islamistes tuent, c’est l’essence même de leur idéologie, c’est le nouveau totalitarisme d’aujourd’hui.

Parce que Amel refusait de vivre dans une société prise dans l’étau esclavagiste de l’islamisme, prisonnière d’un code de la famille, cruellement infâme, qu’elle avait résisté, avec conviction, dignité et courage, au diktat des fous d’Allah, à la république islamique que le FIS avait promis d’instaurer s’il arrivait au pouvoir.

Insoumise, pugnace et profondément imprégnée des valeurs universelles de modernité, de progrès social et de démocratie, Amel, par son opposition viscérale aux injonctions moyenâgeuses des islamistes, son courage à garder la tête haute, une tête bien pleine, une tête bien faite, dans une société sous le feu incandescent des attentats islamistes, a été le symbole de l’Algérie qui résiste. Amel ne croyait qu’à une seule Algérie possible, celle de la vie contre la mort, celle du vivant contre le dominant.


Chez Amel il n’y avait pas de lendemains qui chantent. Il n’y avait que des aujourd’hui qui bruissent. Chaque jour était un combat de plus à gagner, une parcelle de progrès à libérer, des têtes basses à relever. La seule vraie révolte qui comptait pour elle, c’était celle des consciences mortes en nous, des territoires occupés par l’islam politique, et de ces femmes que l’on soumettait à coup de couteau sur la gorge.

Telle une hirondelle, Amel revient aujourd’hui raviver en nous l’ultime combat qui nous anime, l’ultime étincelle qui nous rallume, le combat pour lequel des milliers de femmes, de partout dans le monde, des plus lointaines sociétés rétrogrades et fascisantes à la plus âpre des luttes civilisatrices menées contre la pègre islamiste avilissante, l’inéluctable victoire de la vie contre l’obscurantisme."


(Le Matin d’Algérie)





F. Lettre de la mère d'AMEL ZENOUNE ZOUANI, adressée à sa fille martyrisée, écrite en 2006 : https://lnkd.in/e4BnY9zy

Texte intégral : https://lnkd.in/erTnayZR



"Amel Espoir (ASSIREM),

Ma fille, ma chérie ... Tu étais ma lumière, ma santé, mon bonheur, ma joie de vivre, tu étais ma vie ...

...

Amel tu es morte pour une cause : la liberté, la démocratie, la république et tu n’es pas la seule il y a des milliers de martyrs dans cette Algérie, dommage que la force est plus puissante que le droit où les assassins sont libres, mais viendra le jour où celui qui a acheté sa liberté avec de l’argent vivra toujours en esclave. Jamais il n’y aura un état ISLAMIQUE.


Amel ya lebniya ya ayniya ya el kabda ta3i, ma vie est devenue insupportable je ne suis plus ta maman d’avant je ne fais plus de ménage, je prépare plus les bons plats que tu aimais, je ne mettrais plus de henné, je ne mangerais plus de tbikha le plat que tu as voulu manger une semaine avant ton assassinat, je n’ai plus envie de la vie mais je n’ai pas le choix je résiste malgré ma maladie, je vous ai donné une bonne éducation, je ne regrette pas, je t’aime, j’aime aussi tes sœurs qui sont à coté de moi elles me gâtent mais toujours mon cœur saigne à l’intérieur, ma douleur est très vive, je t’ai pleurée, je te pleure et je te pleurerai toute ma vie”





G. "AMEL ZENOUNE ZOUANI : UNE MARTYRE DE LA MODERNITÉ" de sa soeur ANISSA, essai témoignage magistral d'une dignité poignante :

PLAIDOYER POUR UN NUREMBERG CONTRE L'ISLAMISME

https://lnkd.in/e5Ne-arX


« Amel avait vingt-deux ans quand elle fut arrachée à la vie par les partisans de l’état théocratique et était sauvagement assassinée, le 26 janvier 1997 à Sidi Moussa. Cette banlieue algéroise était une « zone libérée » par les islamistes armés : un pouvoir parallèle était mis en place où était appliqué leur projet, des lois négatrices des principes de tolérance, de liberté et d’égalité des sexes. En fait, un ennemi déclaré de la démocratie et adversaire des droits de l’homme. Cette violence armée visait, d’une part, à affaiblir les assisses institutionnelles du pays et, d’autre part, à semer la terreur pour conquérir psychologiquement la population algérienne afin de s’emparer du pouvoir.


Amel était une étudiante en droit et fut d’une beauté enveloppée aux grands yeux noirs brillants et envahis de lumières algérienne. Elle fut le symbole de la résistance féminine contre la théocratie et la martyre qui s’était sacrifiée, corps et âme, pour sauvegarder l’Etat-National. Elle manifestait une ferveur progressiste dont l’intensité et l’enthousiasme se sont accrus quand l’Algérie était en danger. Sa résistance était nourrie par une culture active, mobilisatrice et stimulante. Sa force et sa cohérence dérivaient d’une longue tradition familiale progressiste : ce n’était pas une simple réaction à l’islamisme politique.    



Pour elle, il fallait séculariser notre état, le démocratiser et associer notre société et la faire évoluer dans le sens de l’universalité tout en l’enracinant dans notre histoire et en se reconnaissant dans nos racines. Le passage à l’état moderne devait se comprendre comme une participation à l’universel en tant que patrimoine commun dans l’humanité des autres.  

Les fondamentalistes islamistes, considéraient ses visions suspectes, provocatrices et donc intolérables. Elle devait disparaître pour servir d’exemple et terroriser ainsi toutes les femmes qui, en Algérie, faisaient barrage et élevaient une digue infranchissable sur la voie de l’intégrisme salafistes, géniteur de la régression mentale et irrationnelle.


Amel Zenoune Zouani était disposée à répondre au rendez-vous que lui avait imposé l’histoire, devant ses bourreaux qui lui avaient intimé l’ordre de descendre du bus, elle s’était exécutée avec courage et s’était présentée devant eux calmement, dignement et était inébranlable. Son esprit était particulièrement accaparé par le devenir de l’Algérie, celui de la terre de ses ancêtres. Elle savait pertinemment que l’islamisme politique avait chassé la réflexion et la pensée, lui concéder l’Algérie, c’était accepter les conséquences de la théocratie : les divisions ethniques, religieuses et politiques imposées par l’islamisme lui-même et c’était principalement la disparition de l’Etat-National acquis aux prix d’innombrables sacrifices des meilleurs enfants du pays. Pour Amel, il y avait désormais deux Algérie en lutte et qui s’affrontaient, l’une tournée résolument vers l’universalité et la modernité et l’autre se laissant entraînée dans les abîmes du fondamentalisme islamiste : elle était passée au fil de l’épée sous le regard tétanisé des autres passagers. L’arme blanche était l’instrument le plus usité par les terroristes islamistes et la violence exhibée était pensée comme une punition infligée, un châtiment terrible et terrifiant à ceux et celles qui s’opposaient à cette route qui menait à l’Etat théocratique.    

Si l’atteinte à la femme demeure toujours hautement symbolique, son assassinat par les hordes intégristes en tant que militante progressiste obéissait d’abord à la logique politique et idéologique. Et l’on sait comment, depuis l’indépendance, jusqu’à nos jours, les femmes algériennes furent systématiquement, purement et simplement marginalisées, avec la bénédiction, voire l’instigation des forces conservatrices et islamistes rétrograde. On sait aussi que les cibles privilégiées des maquis islamistes ont été les inlassables propagateurs de la culture nationale, qui furent les opinions publiques éclairées et qui ont apporté des contributions les plus décisives au mouvement progressiste algérien au cours du siècle passé. Voilà, pourquoi aujourd’hui, il nous faut partir à la recherche du glorieux passé de notre peuple, de notre élite moderniste, de notre histoire, de notre authenticité, de notre vérité, par nos moyens, sans complexe et décortiquer objectivement les textes et les documents fondateurs des précurseurs de la pensée progressiste algérienne. Mais cela ne peut se produire que si les hommes et les femmes ont la volonté de projeter le pays dans la voix de la modernité, du progrès et d’imaginer enfin une communauté nationale émancipatrice.  


C’était dans le cours même de la lutte pour édifier des structures qui seront plus favorables à la communauté nationale émancipatrice et moderne que fut ciblée et puis assassinée Amel. Elle était restée fidèle à l’engagement d’un Etat républicain conforme aux aspirations des pères fondateurs de la glorieuse Guerre de libération nationale. Son parcours fut une conscience historique particulièrement sensible au devenir de la Nation Algérienne.  

Comment s’étonner, dans ces conditions, que son nom continue de s’écrire dans le présent et dans le futur ? Revenir sur son histoire individuelle et le récit de son engagement, c’est saisir la dynamique d’engagement de la femme progressiste algérienne et l’évoquer constitue une manière d’ultime hommage rendu à une patriote Algérienne, à une anti-intégriste ardente et à une jeune qui avait très tôt choisi les rangs du progressisme et de la modernité. Elles n’étaient pas nombreuses les femmes d’un tel combat ! 

Des années après les crimes atroces qui demeurent rattachés à l’islamisme politique, les modernistes algériens croient naïvement pouvoir pactiser avec l’islamisme, s’en faire un allié par le biais des « modérés », dans l’espoir de le domestiquer plus tard. Désormais fréquentables, les mêmes hommes qui de plein gré, avaient détournés la fonction proprement spirituelle de l’islam vers une fonction idéologique et ont servis hier de matrice intellectuelle à ces crimes, redressent aujourd’hui leur tête, sans battre leur coulpe, effrontés, insolents et ils posent encore leurs exigences, et veulent profiter à notre détriment des libertés démocratiques. Et partout aujourd’hui, ces acteurs idéologiques font encore partie de la classe politique et se recrutent y compris dans la mouvance moderniste. Les progressistes algériens subissent une crise profonde, crise de l’idée de progrès et crise de conscience ! 

Nous nous ne répéterons jamais assez que la violence islamiste ne pouvait être circonscrite à une réaction légitime après l’arrêt du processus électoral de janvier 1992. Elle était une vision fondamentale de l’islamisme et que le recours aux armes n’était que le stade ultime. Le Front islamique du salut (FIS) n’était, en fait, qu’un cadre légal pour la préparation matérielle et morale de l’action armée dont l’objectif était l’instauration de l’état théocratique. La diversification des lignes politiques de l’islamisme ne doit pas faire perdre de vue l’existence d’une plate-forme intellectuelle et culturelle commune à tous les esprits qui ont contribué à l’élaboration de la pensée islamo- fasciste.  

Depuis l’égorgement de ma sœur par les hordes intégristes, notre famille ne cesse de revendiquer un lieu de fondation, qui est, en fait, l’expression d’une aspiration à instituer un lieu de mémoire. Pour nous, la mémoire de la douleur est nécessaire, mais sans partage, la vie collective présente et future reste compromise et sans mesures adéquates symboliques, il ne peut y avoir de cicatrisation. Cette évocation s’inscrit justement dans la longue histoire des efforts que nous entreprenons pour combattre l’amnésie et l’oubli et pour faire avancer la cause de la justice et de la vérité. C’est pour cela qu’il faut rendre visibles leurs causes et leurs effets, comprendre les degrés de leur enracinement et les implications de leurs persistances.    

 Après l’assassinat de ma sœur, mes parents, furent un couple pas comme les autres, ils ont fait le serment de dédier leur vie à un combat : Plaider pour un Nuremberg contre l’islamisme politique pour démasquer ainsi le véritable visage de la nébuleuse islamiste fondamentaliste. Leurs engagement  me rappelle particulièrement le combat singulier du couple Beate et Serge Klarsfeld qui ont consacré leur vie à traquer les Nazis après la seconde guerre mondiale.  

Quelques heures avant que son cœur ne l’a trahissait, ma mère, était alors allongée sur le lit de l’hôpital  et était entourée de notre famille, s’était adressée à nous inexorablement et d’une voix à peine audible : « mes enfants, nous avons payer cher le prix de la démocratie, de la liberté et de la modernité….. Quoiqu’il advienne, comportez-vous toujours dignement et défendez inlassablement la mémoire de votre sœur Amel ». 

L’histoire Algérienne retiendra qu’Amel Zenoune Zouani qui, par sa lucidité, son courage, sa pugnacité et son sacrifice a contribué à dresser un barrage de protection contre l’accès au pouvoir des partisans de la théocratie et libérer ainsi le pays de l’emprise de la déferlante islamiste et de la puissance destructrice du torrent intégriste. Ce barrage ne s’était édifié que par la résistance héroïque de la société algérienne dans ses différentes strates et par le sacrifice suprême de ses meilleurs enfants: les membres de l’ANP, les services de sécurité et les patriotes, les hommes et les femmes de la pensée moderne. Leurs sacrifices consenti n’est pas vain, nous devons nous inspirer de leurs lutte et nous prémunir, en faisant preuve d’esprit nationaliste, de responsabilité et d’engagement au moment ou le pays est à nouveau la cible des forces anti-nationales et anti-républicaines, qui caressent encore le rêve de faire basculer l’Algérie dans un Etat théocratique. "






H. Prix Droits et Leadership AMEL ZENOUNE ZOUANI :  https://lnkd.in/esWf3q44

AMEL ZENOUNE ZOUANI : SOLEIL DE LA FÉMINITÉ ET SOURCE INÉPUISABLE D'INSPIRATION POUR LE VRAI FÉMINISME ET L'HUMANISME UNIVERSEL

"Je suis le Soleil , ils sont les Ténèbres"


Un Prix réputé des Droits des Femmes porte son Nom :

"Le prestigieux Prix Droits et Leadership d'IANGEL honore un leader exemplaire promouvant les droits des femmes et l'égalité des sexes. En 2018, le Prix Droits et Leadership a été nommé en l'honneur d'AMEL ZENOUNE ZOUANI, une étudiante en droit algérienne assassinée par des fondamentalistes en 1997 pour avoir refusé de porter le voile et d'abandonner ses études. Le prix décerné à la mémoire d'AMEL la garde dans nos cœurs et nos esprits, nous rappelle les sacrifices consentis dans la poursuite de l'égalité des sexes et nous inspire à poursuivre le travail acharné qui nous attend."




I. Commémoration des 20 ans du supplice d'AMEL :

« AMEL est revenue … réveiller nos consciences » de MOHAND BAKIR (26 Janvier 2017) https://lnkd.in/dMATij4S


"J’ai lu la lettre par laquelle elle a tenu à revenir se rappeler au souvenir de ceux qui l’ont oubliée et se présenter à tous ceux, trop jeunes, qui ne l’ont pas connue ! Puis-je garder le silence après cette lecture ? Amel Zanoune Zouani, pour s’adresser à nos consciences a emprunté la voix de sa sœur Anissa.


Dans son émouvante lettre, elle parle avec simplicité. Etudiante en droit à Ben Aknoune elle rêvait du jour où elle se ferait la voix des plus humbles, où elle défendrait la veuve et l’orphelin. Du haut de ses 22 ans, belle et pleine d’espoirs elle tirait sa force de l’amour des siens. L’avenir pouvait-il faire autre chose que lui appartenir ?

Mais il y a eu ce dimanche 26 janvier 1997. Un jour glacial, choisi dans le calendrier de ses assassins ...  Elle avait quitté Alger en direction de Sidi Moussa, dans le bus, elle ne pensait qu’à la chaleureuse ambiance familiale qui l’attendait chez elle. C’était sans compter sur les macabres desseins des djihadistes du néo islam. Une heure avant la rupture du jeûne (17h14 mn dans la temporalité des gens ordinaires)... une meute armée attendait une cible identifiée. Ils arrêtent le bus, y montent et la font descendre...

Elle nous dit le sort qui l’attend au dehors. Elle sait cette infâme condamnation à l’immolation en offrande à un Dieu devenu barbare dont les anges ne retiennent plus la main de l’officiant ...

Elle se sait condamnée parce que femme, femme en quête de son émancipation par les études et le savoir. Elle n’ignorait pas l’atrocité qui l’attendait, mais elle ne supplie pas ces monstres ligués contre sa frêle personne. Elle a regardé les autres passagers pour que son limpide regard s'imprime dans leurs mémoires. Pour que ce souvenir les amène à dire son courage, sa grandeur face à la vilénie de ces monstres déshumanisés qui se sont érigés en anges de la mort.

...

Elle savait; mais, c'était une résistante !"


MOHAND BAKIR


(Le Matin d’Algérie)

LA LETTRE :

HOMMAGE À AMEL ZENOUNE ZOUANI : POUR QUE L'ON N'OUBLIE JAMAIS :

"Je m’appelle Amel Zenoune Zouani, j’ai 22 ans, de l’amour plein le cœur et des rêves pleins la tête. Terminer mes études de droit, travailler, me construire, voyager, voir le monde, gâter ma maman, tomber amoureuse, me marier, avoir des enfants et une jolie maison.

Rien de vraiment grand, une simple vie à quatre saisons !

Mais rien de cela n’arrivera car des monstres immondes ont en décidé autrement. Le bus glacial qui me ramène chez moi n’arrivera jamais à destination, une main crapuleuse me tranchera la gorge pour que je serve d’exemple à toutes celles qui oseraient défier ses lois obscurantistes. Je meurs dignement sous les yeux terrorisés des témoins, sans crier, sans supplier ni même pleurer.

Mes rêves ne se réaliseront jamais, il n’y aura pas de quatre saisons, ma vie s’arrêtera à son printemps.

Mes assassins sont libres, mon pays leur a pardonné, ils sont toujours aussi laids, stupides et hargneux et continuent à prêcher leur idéologie obscurantiste, à marcher et scander des slogans appelant à la mort, ils sont même consultés par nos gouvernants.

Ma mère est morte de chagrin, elle n’a jamais pardonné, je ne pardonnerai jamais.

Ne m’oubliez pas."







J. "AMEL ZENOUNE ZOUANI : QU'ADVIENNE MA MORT ! JE M'INSTRUIRAI !"de MOHAMMED GUERROUMI (26 janvier 2023) : https://lnkd.in/egbtp_9x


"En ces jours où les femmes iraniennes luttent pour faire valoir leur vertueuse détermination à s’émanciper du dictat répressif et immonde des mollahs, où les jeunes filles afghanes se voient opprimées et interdites de scolarité, je rends hommage à une jeune martyre de la dignité féminine, victime innocente de l’atroce cruauté inhumaine des terroristes islamistes, ces fervents démons d’un islam des ténèbres.

Elle s’appelle Amel Zouani Zenoune, jeune algérienne de 22 ans, une étudiante en droit à l’université, qui se prédestinait à devenir magistrate ou avocate au barreau d’Alger.


Il y a tout juste 26 ans, en ce 26 janvier 1997 ... de prétendus musulmans haineux et assoiffés de sang, des algériens tout comme elle, mais démoniaques et sanguinaires, l’ont froidement et cruellement égorgée devant les autres passagers du car qui la ramenait à Sidi-Moussa, son village au sud d’Alger, pour avoir seulement refusé de porter le voile et d’incarner la femme libre.



Les assassins ne lui ont accordé aucun répit ni le moindre instant pour qu’elle leur explique que Dieu l’avait comblée de beaux cheveux, qu’Il lui offrait la vie et la liberté, et que nulle part il était écrit qu’elle devait s’obliger à se couvrir la tête, à cacher par honte la parure de Dieu qu’elle personnifiait avec élégance.


Une semaine auparavant, elle rassurait avec insistance sa maman... :


“Ne t’inquiète pas maman, j’espère que rien ne nous atteindra, mes sœurs et moi. Mais s’il nous arrive quelque chose à l’une d’entre-nous, maman, et que nous mourrons, ce sera au nom de l’instruction, du savoir et de la science. Nous irons au Paradis et, toi et papa, vous garderez la tête haute !”

...

En ce douloureux et triste anniversaire, je me permets, à la mémoire d’Amel, juste ces quelques mots que j’adresse à toutes les musulmanes :


“Ne renoncez jamais, plus jamais, à votre liberté, à votre dignité et à votre indépendance. Dieu est avec vous, non contre vous, Il vous aime et Il vous a créées à l’égales des hommes, non en leur inféodation ! N’oubliez jamais !”



Elle aurait pu être ma fille, la vôtre aussi… Et je la pleure encore." (…)


MOHAMMED GUERROUMI

Musulman rationaliste, engagé et laïc, délégué régional à l’instance nationale de dialogue avec l’islam. Il est l’un des Signataires du « Manifeste contre le nouvel antisémitisme ».

(Tribune Juive)




POUR QUE NUL N'OUBLIE :


- HOMMAGE À AMEL ZENOUNE ZOUANI, VICTIME DE L'INTÉGRISME RELIGIEUX ( RADIO DES SANS VOIX ) :

https://lnkd.in/e2qDf6jG


- SOUVENEZ-VOUS D'AMEL ZENOUNE ZOUANI, ASSASSINÉE POUR AVOIR REFUSÉ LE VOILE ( BERBÈRE TÉLÉVISION )

Témoignages de sa mère HOURIA et ses soeurs LAMIA et ANISSA : dignité et indignation phénoménales :

https://lnkd.in/e7cqG8GN



- HOMMAGE À LA REGRETTÉE HOURIA ZENOUNE ZOUANI

"Khalti Houria – comme elle était tendrement dénommée – vient de nous quitter. Le MDS d’Oran et ses amis s’inclinent respectueusement devant sa mémoire de «mère souffrance», inconsolable depuis l’assassinat par les terroristes islamistes de sa fille Amel, le 26 janvier 1997 à Sidi Moussa (Alger), par égorgement, du fait de son refus de se soumettre au dictat de leur uniforme qu’ils voulaient imposer à nos concitoyennes et qu'ils continuent à encore à faire, tel qu'illustré récemment par ce ministre de la République qui a légitimé le viol de la règle républicaine par certaines douanières qui refusaient le respect de l’uniforme de l’institution nationale des Douanes. Son souvenir stimulant de mère courage, engagée et militante jusqu’à son dernier souffle, de mère citoyenne exigeant la justice pour toutes les victimes du terrorisme islamiste qui continue son œuvre inhumaine, son rejet de toutes les formes de compromission et de trahison sur cette question, continueront à nourrir notre lutte et celle de tous les républicains pour l’avènement d’institutions définitivement libérées du sabot de l’islam politique. Que sa famille et tous ses proches soient assurés de notre partage de leur peine, de notre solidarité inflexible et de notre résolution à poursuivre sa lutte. Adieu, Houria ! Nous n’oublierons ni ta douleur ni ton combat !"

Le MDS - ORAN (Mouvement Démocratique et Social d'Oran), 28 novembre 2014

( algeriepatriotique.com )








- POST-MORTEM : DE L'INFÂME "RÉCONCILIATION NATIONALE"

LA MÉMOIRE VOLÉE, VOILÉE, VIOLÉE DES INNOCENTES SUPPLICIÉES

"Hommage à la jeune Amel, égorgée pour avoir refusé le diktat des terroristes"

( algerie-focus.com )

1 juin 2024


"Elle s’appelle Amel Zenoune Zouani. Elle fut une jeune fille pleine d’espoirs et elle avait tout l’avenir devant elle. Et au moment où son pays, l’Algérie, était à feu et à sang, cette jeune femme avait refusé de se plier au diktat des groupes terroristes qui faisaient régner la terreur au centre du pays notamment sur la plaine de la Mitidja où des populations civiles furent massacrées et assassinées. 

Parce qu’elle avait voulu continuer ses études et jouir de ses droits de citoyenne à part entière, elle fut égorgée par des terroristes assoiffés de haine et de fanatisme le 26 janvier 1997 tout près de Sidi Moussa, plus exactement sur la route de Benidja alors qu’elle revenait par bus de son université. Ce crime barbare a été perpétré en plein Ramadan, le 17e jour, un mois sacré de pitié et piété. La jeune femme fut donc sauvagement assassinée, ce qui n’a pas manqué de susciter à l’époque une grande émoi au  sein de l’opinion publique algérienne.

Et aujourd’hui encore, l’indignation et la consternation ne se sont pas estompées puisque ce crime demeure presque impuni, comme de nombreux autres crimes commis durant la décennie noire.

Et pour ne pas oublier cette martyre qui a résisté courageusement à l’obscurantisme que tentait d’imposer des groupes armés, un collectif citoyen a organisé le 26 janvier dernier sur les lieux de ce crime abject à Sidi Moussa. Une dizaine de citoyens ont mis en terre un plant de jasmin et ont allumé 27 bougies rouges en hommage à cette jeune femme algérienne, quelque part le symbole de la féminité meurtrie des Algériennes pendant cette sinistre période. Une minute de silence a été également observée par ces citoyens en mémoire d’Amel et toutes les victimes du terrorisme qui a endeuillé des milliers de familles algériennes à travers tout le pays. La famille de la défunte victime a participé également à cette cérémonie, l’une des rares initiatives organisées en Algérie où les victimes de la décennie noire sont souvent, pour ne pas dire presque toujours, tombées dans l’oubli."








❤ INVOILABLE AMEL ZENOUNE ZOUANI ❤ LA FEMME LIBRE QUI DÉFIE À JAMAIS L'ISLAMISME : "UNE JONQUILLE QUI FLEURIT SUR UN TAS DE FUMIER" *

EN MÉMOIRE D'HOURIA ZENOUNE ZOUANI ASSASSINÉE PAR LE CHAGRIN LE 21 NOVEMBRE 2014

https://lnkd.in/erTnayZR

( * "AMEL ZENOUNE ZOUANI : LE COMBAT POUR LA LIBERTÉ" de MOHAND OUABDELKADER : https://lnkd.in/eayhza8R )


AMEL ZENOUNE ZOUANI VIT : UNE LETTRE DÉNONCE LA VIOLENCE FONDAMENTALISTE EN ALGÉRIE


Dans une lettre émouvante, la mère d'Amel, jeune assassinée pour avoir résisté aux diktats des secteurs islamiques, dénonce le terrorisme vécu par les femmes algériennes.



Pendant plus de 10 ans l’islamisme politique, idéologie de la mort a mis l’Algérie à feu et à sang. Le sang des algériens a coulé à flots. Les femmes ont payé un lourd tribut, considérées comme butin de guerre, les terroristes islamistes ont enlevé, violé, assassiné en utilisant des méthodes indescriptibles en sauvagerie, ils ont décapité, éventré des femmes enceintes, brûlé vives.

A l’instar de Amel, assassinée il y a 25 ans pour avoir résisté à leur diktat qui voulait que les filles se voilent et arrêtent de travailler et d’étudier. Amel a résisté, elle a payé de sa vie. Comme son nom, elle portait l’espoir, ils ont voulu tuer l’espoir. Avant Amel, Katia Bengana, une lycéenne a été assassinée pour avoir refusé de porter le hijab. Karima Belhadj a été assassinée par balle, car elle était secrétaire chez la police nationale, elle était la première femme assassinée, elle avait 19 ans. Aicha Djellid est décapitée en présence de ses trois filles dans des conditions atroces, les assassins ont demandé à ses filles de ramasser la tête de leur mère…

Combien étaient elles, des anonymes à avoir été enlevées, à avoir subies les viols collectifs, pour finir décapitées et jetées dans des puits et autres. L’islamisme politique est l’ennemi de la vie. Nous n’oublions pas, nous en parlerons tant que nous vivrons pour que plus jamais ça et nul part ailleurs.




LETTRE D’HOURIA ZENOUNE ZOUANI À SA FILLE AMEL

Texte intégral :


Amel, asirem[1], espoir… Ma fille, ma déchirure.

Ma fille, ma chérie, mon bout de chou, mon amour… tu étais ma lumière, ma santé, mon bonheur, ma joie de vivre, tu étais ma vie. Je t’aimerai jusqu’à la fin de mes jours, je ne peux oublier le soir fatidique où j’ai su la mauvaise nouvelle apportée par une quinzaine de policiers, me disant qu’Amel venait d’être assassinée par des terroristes… ces terroristes que je qualifie pour ma part de lâches criminels, d’assassins, de monstres… Ils t’ont ôtée la vie sur ta route vers l’instruction et le savoir.

Oh Amel, encore aujourd’hui, plus d’une décennie après, j’ai du mal à accepter ton absence, ton assassinat. Ils t’ont égorgée à l’arme blanche toi la douceur, l’innocence. Tu aimais la vie, tu n’as jamais pensé que tu allais mourir de cette façon, dans ton pays, à 22 ans et quelques jours.

Je me souviens toujours des phrases rassurantes que tu me disais toute souriante : « Je t’aime maman. Dans quelques mois, je terminerai mes études, je trouverai un travail, j’achèterai une voiture et te ferai promener là où tu voudras ! ». Pensive avant de revenir à la charge : « Maman, tu as beaucoup souffert dans ta vie mais je vais te rendre heureuse… ». Hélas, le destin a décidé autrement. Tu es morte en héroïne et les héros ne meurent jamais.

Amel, ma chérie, je n’ai jamais pardonné ou oublier. C’est toi qui me disais aussi : « Maman, les terroristes ne me font pas peur. Ils interdisent aux filles d’aller à l’école mais moi, je continuerai mes études jusqu’au bout ». Je me souviens que quand tu étais petite, je te corrigeais pour la moindre bêtise mais tu ne pleurais jamais. Aussi, depuis ce jour d’hiver de la macabre année 1997, tu dors auprès de ton père Mokrane qui t’aimait beaucoup lui aussi. Tu as sans doute hérité de son courage. Tu étais réellement courageuse.

Nous n’avons pas pris les armes pour te venger mais nos témoignages, nos marches, notre dignité et surtout nos écrits, sont plus forts que tes bourreaux qui tremblent et ont mal. Notre douleur et notre cause ne sont que Vérité et, ce régime qui nous impose l’amnésie tout comme ses larbins, sa pseudo-opposition et les terroristes islamistes, tous ont peur de la vérité. La vérité leur survivra car nous refusons d’oublier, nous refusons de pardonner, je refuse d’oublier ma fille Amel.

À vous qui élevez vos voix pour tourner la page de l’histoire de l’Algérie ensanglantée par le terrorisme islamiste, à vous qui avez protégé vos enfants au moment où les nôtres tombaient sous les balles assassines, je vous dis : arrêtez de tendre vos mains aux égorgeurs de ma très chère fille Amel, arrêtez de supplier ceux qui ont fait de moi une victime du terrorisme et une malade chronique, arrêtez de mentir aux générations futures, arrêtez de falsifier l’histoire. Combien est honteux d’entendre parler de cette « réconciliation » décrétée. Non, je refuse de mettre les terroristes, leurs parents, leurs enfants sur le même niveau que moi et mes enfants. Je n’accepterai jamais que l’État justifie et innocente les assassins, ces intégristes islamistes qui ont tous les mains maculées de sang d’Amel et de 200 000 victimes innocentes. Jamais ils ne m’imposeront le mot « pardon », jamais je n’oublierai ni me tairai jusqu’à ce qu’on m’ensevelisse à côté de ma fille Amel. Les terroristes nous ont endeuillés alors que nous voulions vivre. Nous n’avons pas choisi d’être victimes du terrorisme, mais le terroriste a choisi de tuer.

Quelle réconciliation ? Je refuse qu’ils mettent en liberté les assassins islamistes sans que les lois soient appliquées. Combien est dur pour moi de voir les parents des assassins de ma fille Amel, attendre le retour de leurs enfants « terroristes » vivants, « victorieux », graciés, amnistiés, pardonnés et absous de leurs crimes individuels et collectifs, cette charte de la honte. Combien ma blessure est encore vive au vu des gens qui croient à cette « paix ». Quelle paix ? La paix des cimetières.

Amel n’est pas morte pour rien. Elle est morte pour un État de justice et de droit qu’elle espérait connaître un jour. Elle est morte comme les héros des causes justes, comme ceux de la grande révolution, comme Abane, Si El Houas, Amirouche, Ben Mhidi… pour que vive l’Algérie démocratique. Amel est morte comme l’ont été Katia Bengana et Nabila Djahnine, Matoub et Kamel Amzal, Yefsah, Tahar Djaout, Mekbel, Zinou et Saïd Tazrout… Qu’ils dorment en paix. Vous avez tous et toutes payé de votre vie, le prix de la liberté et de la démocratie. Grâce à vous, nous garderons toujours la tête haute. Pour vous, nous poursuivrons la lutte pour que nul n’oublie, pour que les victimes de l’intégrisme islamiste ne soient jamais oubliées, pour que la liberté et la démocratie triomphent. Nous continuerons à dire non à l’oubli et à l’amnistie qui sont une affliction de trop qui éventre nos âmes.

Je suis fière de toi Amel. Tu es une martyre. Tu sais, j’ai planté un arbre fruitier et j’ai attendu qu’il fleurisse et qu’il me donne son fruit. Le jour où les fruits étaient mûrs, les assassins ont surgi et ils ont tout fracassé ; mon rêve, mon attente, mon avenir… Pour ta mémoire, je mène un combat au quotidien. Ce Pouvoir – comme d’autres félons – ne peut pas me regarder dans les yeux car il a serré les mains ensanglantées des monstres qui m’ont fait cruellement mal. Mais, je suis toujours là. Moi c’est Houria ; el houria, tilelli, « la liberté » qu’on n’a jamais connue.

Les années passent vite, tellement vite… Nawel, Anissa, Lamia et Amina te pleurent toujours Amel. Tu es morte pour une cause noble, la liberté, la démocratie, la République car en voulant t’instruire, ce sont tous ces idéaux nobles que tu revendiquais. Tu es morte mais tu n’es pas la seule. Il y a des milliers de martyrs dans cette Algérie qui ne connaît que régression, reniements, arbitraire, massacres et ignorance. Je regrette que la force soit plus puissante que le droit pour permettre aux assassins d’être libres, valorisés, consultés par les hautes autorités et courtisés par des pseudos opposants. Qu’à cela ne tienne, il viendra le jour où cette « respectabilité » due à l’argent, finira par empester. Pour toi Amel et pour tous ceux qui ont payé le prix fort que tout le monde connaît, il n’y aura jamais d’État islamique.

Amel ya lebniya, ya ayniya, ya el kabda taâi, ma vie est devenue invivable. Je ne suis plus ta maman d’avant. Je ne fais plus de ménage. Je ne prépare plus les bons plats que tu aimais tant. Je ne mettrai plus de henné. Je ne mangerai plus de tbikha ; ce plat que tu as voulu savourer une semaine avant ton assassinat. Je n’ai plus envie de la vie mais je n’ai pas le choix, je résiste malgré ma maladie, pour toi, pour ta mémoire, pour que ta mort ne soit pas vaine. À toi et à tes sœurs, j’ai donné une bonne éducation et c’est de cela que je puise ma fierté.

Dors en paix chère Amel « espoir ». Personne n’a le droit de pardonner à ma place. Je réclame toujours la vérité et que justice soit faite, que tes assassins et les personnes responsables du « crime contre l’humanité » soient traînés en justice et punis.

Je t’aime Amel, j’aime aussi tes sœurs qui sont à mes côtés. Elles me gâtent mais mon cœur saigne toujours, ma douleur est très vive et le restera. Je t’ai pleuré, je te pleure et je te pleurerai toute ma vie.

Gloire à nos martyrs, gloire à toutes les victimes du terrorisme.

Houria Zouani Zanoune

____________________________________________________________________________

L’introduction de cet article a été rédigée par Aouicha Bekhti, militante de la Marche Mondiale des Femmes en Algérie. La lettre de Houria Zouani Zanoune figure dans le livre Katia Bengana : la lycéenne qui a nargué l’islamisme, écrit par Allas Di Tlelli et publié en 2018.


[1] « Asirem » est le mot berbère pour l’espoir.


( Capiremov.org , 22/03/2022 )





- Bouteflika au sujet des terroristes :«Si j’étais à leur place j’aurai fait la même chose» : ENTRETIEN AVEC HOURIA, MÈRE D'AMEL ZENOUNE ZOUANI : RÉQUISITOIRE IMPLACABLE CONTRE L'INFÂME RÉCONCILIATION NATIONALE

https://lnkd.in/eFc6G3T3

"Depuis l’assassinat de ma fille Amel mon état de santé s’est beaucoup dégradé. A cela est venu s’ajouter le décès de mon mari en 2003 suite à un infarctus. Je ressens un volcan de colère au fond de moi qui veut exploser et une douleur qui ne cesse d’accroître. Tout cela à cause du terrorisme qui nous a arraché nos enfants, et de la situation politique qui ne s’est pas arrangée dans notre pays.

...

Je lui raconte souvent ce qui s’est passé après son assassinat, que ses bourreaux sont libres et que la justice n’a pas été rendue, ça me fait mal de lui dire ça mais c’est malheureusement la réalité."


Comment avez-vous vécu la libération des assassins décidée par Bouteflika sans qu’ils soient jugés ?


"À chaque fois que Bouteflika sort un décret qui absout les assassins, Amel meurt encore une fois, à commencer par la tragédie nationale jusqu’à la fameuse grâce amnistiante. Tout cela a un impact sur ma santé physique et morale ainsi que sur mes enfants. Il a décidé de décrets de la honte et de la trahison envers nos victimes, il avait promis dans ses discours qu’il ne pardonnerait pas aux intégristes qui ont les mains tachées de sang, il a fait tout le contraire, il nous a trahi. Bouteflika n’a même pas respecté la mémoire des victimes du terrorisme, il a été jusqu’à dire : «Si j’étais à leur place j’aurai fait la même chose», je pense qu’il voulait séduire les terroristes pour rester au pouvoir le plus longtemps possible.

...

Moi je n’ai pas pris les armes pour assassiner des innocents, j’ai toujours fait du bien dans ma vie, lorsque je regarde mes enfants je suis fière d’eux, car ils ont tous fait des études, ce sont des bacheliers, ce ne sont pas des terroristes, j’ai tout fait pour leur enseigner la tolérance et le respect de la vie malgré tout ce que nous avons enduré, j’ai fait de mes enfants des citoyens honnêtes pour l’Algérie...

Jamais je ne leur pardonnerai, et puis je ne peux pas pardonner à la place de ma fille Amel, et même Dieu ne leur pardonnera pas, c’est cruel ce qu’ils ont fait, ils m’ont arraché ma fille, comme ils ont arraché des bébés du ventre de leur maman, comment voulez vous qu’on pardonne alors que la plaie est toujours ouverte, personne ne pourra la refermer jusqu’à ce que je vois les terroristes traduits devant la justice.

Avec la funeste réconciliation nationale, les assassins intégristes ont rejoint leurs familles et leurs enfants, mais moi jamais plus je ne reverrai ma fille.


«Manansaou, ma- nassemhou, Bouteflika yakoul rassou !»

"Nous n’oublierons pas, nous ne pardonnerons pas et que Dieu emporte Bouteflika.""


(lematindz.net, 23/11/2014, par Madame Zinou, épouse du journaliste de LIBERTÉ assassiné)






- NÉE LE 17 DÉCEMBRE, AMEL ESPOIR ASSIREM* AURAIT EU 50 ANS AUJOURD'HUI : NE L'OUBLIONS JAMAIS ! ❤ INVOILABLE AMEL ZENOUNE ZOUANI ❤ LA FEMME LIBRE QUI DÉFIE À JAMAIS L'ISLAMISME : "UNE JONQUILLE QUI FLEURIT SUR UN TAS DE FUMIER"**

https://lnkd.in/e94jgyqS

* voir Lettre de sa mère HOURIA « Asirem » est le mot berbère pour l’espoir.

** "AMEL ZENOUNE ZOUANI : LE COMBAT POUR LA LIBERTÉ" de MOHAND OUABDELKADER :  https://lnkd.in/eayhza8R










AUTRES ÉTOILES SOURCES DE LA CONSTELLATION DE LA RÉSISTANCE FÉMININE :



- KATIA BENGANA, assassinée à 17 ans : "Plutôt mourir que porter ce hidjab" : https://lnkd.in/e3gpWjbW ;  

https://lnkd.in/ehkXMhxf

https://lnkd.in/eGpX8Z85 .

"PLUTÔT MOURIR QUE PORTER CE HIDJAB" : INVOILABLE KATIA BENGANA : IL Y A 30 ANS, LE 28 FÉVRIER, ABATTUE À 17 ANS PAR LES BALLES DE L'ARME FATALE DE L'ISLAMISME QU'EST LE VOILE :


TROIS POSTS PRIMORDIAUX INTERACTIFS QUI CAPTENT L'AURA DE KATIA BENGANA, GRÂCE INOUÏE DU COURAGE TRAGIQUE :


1. LE 28 FÉVRIER 1994, LA JEUNE LYCÉENNE ASSASSINÉE PAR LE VOILE : À la lumière de KAMEL DAOUD : LE VOILE EST UN FÉMINICIDE : https://lnkd.in/ekRxtJSp


2. KATIA BENGANA : LA LYCÉENNE QUI A NARGUÉ L'ISLAMISME de ALLAS DI TLELLI : Au regard de l'esprit visionnaire et de l'ironie foudroyante de BOUALEM SANSAL :  https://lnkd.in/eeEgFx5y


3. ÉTERNELLE KATIA de RACHID OULEBSIR : À la mémoire des Algériennes suppliciées : en soutien des Afghanes, des Iraniennes, des Saoudiennes ... :  https://lnkd.in/eyRrBayv



ÉCHOS MÉMORIELS :


1. HOMMAGE A KATIA BENGANA PAR LE COLLECTIF LAÏQUE NATIONAL (qui réunit 28 associations féministes authentiques) : https://lnkd.in/eTQuh5UT

ASSASSINEE A 17 ANS LE 28 FEVRIER 1994 EN ALGERIE PAR DES ISLAMISTES


"Le 28 février 1994, il y a trente ans, en Algérie, au début de la guerre civile contre le fanatisme islamiste, Katia Bengana, jeune lycéenne de 17 ans, fut assassinée à la sortie de son lycée, à Meftah au sud-est d'Alger, parce qu'elle refusait de porter le voile, le hijab.

Au lycée, elle n'hésitait pas à afficher son opinion en faveur de la liberté des femmes, ce qui poussa les soutiens de la république islamique à lui appliquer l'étiquette de moutabarridja (terme idéologique coranique signifiant dévergondée). Elle fut menacée de mort plusieurs fois, mais eut le courage de résister aux pressions de l’islamisme politique voulant soumettre toutes les femmes à la domination masculine par l'instrument du voile.


Deux islamistes, anciens élèves de l’établissement, l'exécutèrent en pleine rue avec un fusil à canon scié alors qu'elle quittait son lycée pour rentrer chez elle.


Pour les démocrates algériens, cette jeune lycéenne, âgée de 17 ans, est devenue un symbole de la lutte pour l'émancipation des femmes et pour le rejet du contrôle du pouvoir politique par le pouvoir religieux.

Il en va de même pour les associations signataires ci-dessous pour lesquelles le principe d'égalité des femmes avec les hommes ne peut être assuré que dans le cadre d'une république laïque. C'est pourquoi les associations du Collectif laïque national associent la mémoire de Katia Bengana au combat universaliste pour l'émancipation des femmes.



2. DOCUMENTS SUR LES FUNÉRAILLES, AVEC LES TÉMOIGNAGES DÉCHIRANTS DE SON PÈRE, DE SA MÈRE, DE SA SOEUR NASSIMA :

https://lnkd.in/e7NetJ-q


3. SUBLIME TEXTE DE ALLAS DI TLELLI, D'UNE PERTINENCE ABYSSALE :

https://lnkd.in/eTBEcYJX


4. HOMMAGE D'UN SOUFFLE HUGOLIEN À KATIA BENGANA PAR SA SOEUR NASSIMA, qui fustige le négationnisme par le régime militaire algérien des crimes islamistes contre l'humanité au nom de la "réconciliation nationale".

AFIN DE RESTAURER LA MÉMOIRE VOLÉE, VOILÉE, VIOLÉE DES INNOCENTES SUPPLICIÉES, NASSIMA ANNONCE LA CRÉATION DE LA FONDATION KATIA BENGANA :

https://lnkd.in/e5t_eESg



5. Le cinglant J'ACCUSE de l'écrivain YOUCEF ZIREM en forme d'ODE à L'HÉROÏNE KABYLE : https://lnkd.in/e74DAK4X

"... la mémoire collective vient parfois ressusciter le passage sur terre de celles et de ceux qui ont marqué leur temps. Katia Bengana en fait partie.

... Irresponsable, la mafia au pouvoir qui avait, par tous les moyens, encouragé depuis de longues années, les islamistes en les opposant, bien souvent, aux militants de la démocratie, de la culture berbère, se retrouvait dépassée par un ogre qu'elle avait nourri.

...

Le 28 février 1994, Katia Bengana a été sauvagement éliminée par des islamistes armés à Meftah, près d'Alger.

Quel était le tort de cette jeune fille, encore lycéenne ? Eh bien, son tort, aux yeux des monstres qui ont mis fin à sa vie, est d'avoir refusé de porter le voile. Peut-on tuer une jeune fille ainsi, facilement, pour une raison aussi triviale ? ...

Katia Bengana restera comme un symbole pour tous ceux qui se battent pour la liberté. Celle qui repose désormais à Ifnayen, dans la vallée de la Soummam, dans cette Kabylie qui n'accepte jamais l'indignité et l'injustice, restera dans la mémoire collective comme un symbole fort de cette quête admirable et éperdue de la liberté. Katia Bengana a donné sa vie pour que toutes les femmes amazighes, de par le monde, ne se laissent jamais faire par les ennemis de la vie, les oppresseurs d'ici et là, les fous d'Allah, les misogynes d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

Le souvenir de Katia Bengana viendra toujours nous rappeler que sans la liberté de la femme, une société est toujours mutilée, toujours amoindrie et perdue..."



6. TÉMOIGNANT D'UN GRAND COURAGE, ZOVIR MOUSSAOUI A ÉCRIT LA SUBLIMISSIME CHANSON "KATIA" : https://lnkd.in/eVMKuWaq



7. HOMMAGE PAR L'ÉMINENTE HISTORIENNE ET POLITOLOGUE LINA MURR NEHMÉ, QUI PUBLIE LA CRUCIFIANTE LETTRE POSTHUME ADRESSÉE PAR SON PÈRE À SA FILLE KATIA : https://lnkd.in/eSANABaJ


8. SPLENDIDE PORTRAIT PAR MOKRANE GACEM : https://lnkd.in/eKf8DfRb

"KATIA BENGANA, un nom qui évoque ce que l'humanité est capable d'enfanter de meilleur quand la peur et la lâcheté semblent avoir éteint tous les espoirs sous l'implacable règne de la terreur.


KATIA BENGANA avait l'âge de grandes promesses et de belles espérances quand elle dit non aux islamistes qui voulaient lui imposer le port du voile. Elle n'avait que seize ans! Consciente des risques qu'elle courrait, Elle brava de sa colère lumineuse les ténèbres qui envahirent sa ville de Meftah dominée par l'horreur quotidienne et les prêches assourdissants d'une religion d'enfer. Ni les menaces de mort, ni l'environnement social qui poussait à la résignation face aux injonctions indignes des assassins ne la firent reculer. Sous les apparences fragiles de sa juvénile féminité se cachait le roc indestructible d'une dignité atavique qu'elle tenait de sa mère et de son père.


Enfant, elle avait appris dans les bras de ses parents qu'elle ne doit jamais rien céder de sa fierté de femme et de son identité amazighe. Elle s'y tint fermement. La liberté au sens le plus noble s'incarna dans sa volonté de vivre debout et dans l'honneur. Son refus de la soumission la dressa comme un étendard narguant l'ennemi, elle brisa l'orgueil des tyrans, les renvoyant à l'abjection de leurs actes et à l'indigence et la laideur de leur pensée. Katia Bengana était de l'étoffe des héroïnes de légende.


En ces temps d'effroi où la haine des islamistes s'abreuvait du sang des innocents, le glaive de la justice ployait déjà sous le poids d'une politique officielle complaisante avec le crime de masse. Des milliers de nos compatriotes sont partis, fauchés ... sans que justice leur soit rendue. L'émouvante lettre posthume adressée à Katia par son père nous dira combien la douleur est encore vive dans la chaire des survivants quand l'arrogance des criminels trône derrière la force d'un Etat supposé protéger ses citoyens.


Son réquisitoire hautement justifié contre la dite «réconciliation nationale» qui absout des assassins et culpabilise leurs victimes n'est pas seulement le cri d'un père auquel on a ravi son enfant, mais celui de tout un peuple qu'on veut mutiler de son histoire et de ses espoirs.

KATIA BENGANA fut assassinée à l'aube de sa vie, mais son nom restera comme celui qui irrigue les mémoires telle la sève qui fait lever l'arbre de la vie." :





9. ESSAI MAGISTRAL DE WASSYLA TAMZALI, génie du féminisme arabe universel, pourfendeuse du néo-féminisme : https://lnkd.in/ej9uy9au


LETTRE À KATIA BENGANA


"... Cette année 1994, les murs des villes s’étaient couverts de tracts signés par le GIA, le bras armé du FIS, ordonnant sous peine de mort aux filles et aux femmes de se voiler dans les rues, les écoles, les bureaux, les hôpitaux, les champs, les maisons ; jusque devant leur miroir et au fond de leur couche s’ils avaient pu...

1994 culmina dans l’horreur et l’indicible...S’ouvrit alors la longue liste des crimes innommables aux relents de femmicides...

Les barbares avaient trouvé au sein de la religion... de quoi sacraliser leur haine des femmes. La haine du sexe des femmes faudrait-il dire puisqu’ils nous niaient toute humanité. Ils voulaient nous obliger à porter une marque distinctive et ségrégationniste, un voile sur les cheveux, un voile pour dévoiler, désigner notre sexe aux regards de tous. Une manière de réduire, nous réduire, à notre être érotique, et de nous déshumaniser.

...

Tu avais refusé de te voiler. Et tu disais à voix haute pourquoi tu refusais.

...

Jusqu’à la mort tu t’es dressée contre le délire de ces créatures. Tu les connaissais, tu les croisais dans les rues... ils te harcelaient. Ils erraient... de plus en plus pressants, menaçants.

... où était le courage tant revendiqué ? Sur ton visage enfantin, Katia, tes épaules graciles et dans tes yeux qui regardaient bien en face le danger et qui resteront à jamais ouverts comme un reproche vivant à ceux qui n’ont rien vu venir, qui n’ont pas voulu voir, qui n’ont rien fait pour arrêter la tragédie...


Ton assassin... a tiré... te laissant allongée sur le trottoir dans une mare de sang, rouge comme le rouge des œillets de la couronne d’œillets et de marguerites blanches que quatre jeunes hommes porteront solennellement sur ta tombe. Ils marchent près de ton père dans ce film de la BBC qui fit le tour du monde, et que je vis sur un écran ... dans un couloir des Nations Unies où les diplomates cherchaient les mots pour condamner ces crimes. Ils coupaient en quatre pour ne pas offenser les musulmans et leurs représentants qui se gardaient bien de condamner les crimes faits au nom de l’islam ! Misère de la politique, impuissance devant le chagrin inextinguible.

Triomphe de la barbarie."




10. CODA avec la fin du poème d'AMEL ZENOUNE ZOUANI

https://lnkd.in/dahbJ69F



"Je suis AMEL , ils sont mes assassins


Je suis AMEL , vous êtes la mémoire


Je suis AMEL , je suis NABILA , je suis KATIA


Je suis la femme algérienne ,


Je suis la révolution ,


Je suis la résistance , je suis le rempart ,


vous êtes les fondations."



JE SUIS KATIA






INVOILABLE KATIA BENGANA : J'ACCUSE L'INFEMME NÉO-FÉMINISME :

POST-MORTEM : DIES IRAE contre la pseudo-journée des Femmes, confisquée par l'infemme néo-féminisme : https://lnkd.in/dcT4P3bN


L'INFEMME NÉO-FÉMINISME représente la haute trahison ultime de la cause des femmes. Il s'agit d'une idéologie violeuse et féminicidaire.

En particulier, en faisant l'apologie du voile, qui est un féminicide comme l'a prouvé de manière irréfutable KAMEL DAOUD, le néo-féminisme cautionne et se fait le complice idéologique de l'esclavagisme sexuel, de l'emprisonnement, de la torture, du viol, de l'assassinat; jusqu'à la lapidation, l'égorgement et la décapitation; de millions d'Afghanes, d'Iraniennes, de Saoudiennes ... sans oublier le négationnisme des innombrables crimes islamistes contre la féminité perpétrés en Algérie durant la décennie noire.






- L'INNOMMABLE ULTIME : ❤ INVOILABLE ❤ AÏCHA DJELLID ❤ 37 ANS, DÉCAPITÉE SOUS LES YEUX DE ❤SES TROIS FILLES❤, LE 28 JUILLET 1994

https://lnkd.in/gRfQ2jrf ; https://lnkd.in/dU4Nz6EU




- NABILA DJAHNINE, Conscience Cri de Femme :

1. Une "Hirakiste" avant l'heure:

https://lnkd.in/esQVy4NB ;

2. L'héroïne kabyle universelle : émouvant entretien d'une hauteur de vue exceptionnelle :

https://lnkd.in/eeHHtNes ;

3. Une personnalité éblouissante :

https://lnkd.in/e8PK2gdt ;

4. NABILA et HABIBA : Âmes Soeurs de Sang

LETTRE À MA SOEUR d'HABIBA DJAHNINE, un film essentiel :

https://lnkd.in/eEzGygUu ;

5. Le Féminisme Authentique de NABILA DJAHNINE : Humaniste, Laïc, Universel

Versus le néo-féminisme, haute trahison de la cause des femmes :

https://lnkd.in/eh_f_XMT .

NABILA, REGARD DE VÉRITÉ : https://lnkd.in/e776pdcm




- NASSIMA MADJOUB : https://lnkd.in/eUTBRNgr



- KARIMA BELHADJ : https://lnkd.in/emvXbZrC




- LILA BENZAZA : VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER EN ALGÉRIE. LE SOLEIL NE SE LÈVERA PAS DEMAIN : https://lnkd.in/eDXRmbDd




- 120’000 INVOILABLES ALGÉRIENNES FÉMINICIDÉES PAR LE VOILE https://lnkd.in/e9YehzMZ O



- DÉCENNIE NOIRE EN ALGÉRIE : UN "7 OCTOBRE" CHAQUE SEMAINE :

ONZE ENSEIGNANTES ÉGORGÉES POUR AVOIR ENSEIGNÉ : https://lnkd.in/esSajvvT ; https://lnkd.in/egiUYB2d ; https://lnkd.in/eMBQXC6r


- WAHIBA KHIARI : NOS SILENCES : L'ENFER DU VIOL SYSTÉMATIQUE AU NOM DU CORAN DURANT LA DÉCENNIE NOIRE EN ALGÉRIE

https://lnkd.in/emnTDQMm




- POST-MORTEM : DIES IRAE contre la pseudo-journée des Femmes, confisquée par L'INFEMME NÉO-FÉMINISME, qui représente la haute trahison ultime de la cause des femmes. Il s'agit d'une idéologie violeuse et féminicidaire. https://lnkd.in/eZJ3s8zv






- MOHAND OUABDELKADER : UNE SOCIÉTÉ QUI VOILE EST UNE SOCIÉTÉ INFÂME

Le Matin d'Algérie 7 mars 2023 : https://lnkd.in/eDe32RXp

"Ils s’étonnent de vous voir diriger par des femmes parce qu’ils sont des marchands d’esclaves, disait Kateb Yacine. De la soumission des femmes, on a rendu possibles toutes les barbaries modernes ou moyenâgeuses.

L’école instruit l’esclavagisme des femmes. L’État diligente l’esclavagisme des femmes. La mosquée encense l’esclavagisme des femmes. Les partis politiques, comme le soutenait explicitement le FIS, et le sous-tend Larbi Zitout d’aujourd’hui, avec une voix verbeuse et hypocrite, empreinte d’infime variation dans le discours islamiste et d’appétits ingouvernables, adulent l’esclavagisme des femmes parce qu’ils rêvent d’ériger une société sans les femmes, une société contre les femmes.

Pour noyer le ridicule dans l’inculte, les islamistes n’ont eu de cesse de nous dire que derrière chaque grand homme, il y a une femme. Mais ce que cache cette ultime ineptie, c’est que derrière chaque corps d’une femme que l’on cherche à soumettre, il y a un homme infâme !

On ne naît pas anti-femmes, on le devient. La soumission des femmes ne relève pas de la biologie de l’homme algérien, elle relève de la sociologie d’un pays que l’on a voulu bâtir sans les femmes. Bâtir contre les femmes. L’antiféminisme en Algérie n’est pas un génotype; l’antiféminisme en Algérie est un phénotype qui tient son origine dans l’islamisation de générations entières, depuis que l’homme Imam a pris la place de l’homme-femme, et depuis que le corps des femmes est devenu la hantise des maris, des pères ou des frères qui courent derrière le voile. Une société qui voile est une société infâme.

Si beaucoup de luttes de libération de l’homme du joug de la dictature d’opinion, de la liberté de circuler, de la liberté d’innover, de la liberté d’aimer, sans que cela ne réveille les pulsions meurtrières des cerbères de l’idéologie Wahhabite, ont fait leur petit chemin, avec plus au moins d’infimes avancées, une seule reste encore à son point de non- renoncement idéologique, voire cimenter dans l’insoutenable domination des corps et des esprits, c’est celle de la libération des femmes.

La vie d’une femme en Algérie ressemble à un dessin au crayon effacé, même si beaucoup d’entre elles résistent et réécrivent l’histoire pour laquelle elles sont nées et à laquelle elles aspirent pour devenir un jour femmes. Il subsiste encore, dans la nouvelle Algérie de Tebboune, comme partout dans le monde; dans l’Iran des Ayatollah, dans l’Afghanistan des talibans, dans l’Arabie saoudite des apprentis bouchers, des femmes qui possèdent un tronc d’arbre en guise de colonne vertébrale."





- NAËM BESTANDJI : CONSCIENCE POURFENDEUSE DU VOILE COMME ALIÉNATION FÉMINICIDAIRE: Message sur X @NaemBestandji, voir aussi son site : naembestandji.fr :

"... C'est l'occasion de rappeler la misogynie de cet accessoire inventé par des obsédés sexuels, pour qui le patriarcat est le seul moyen de calmer leurs ardeurs. C'est l'occasion de rappeler que le consentement à la soumission patriarcale n'est pas synonyme de "libre choix". C'est l'occasion de se souvenir de KATIA BENGANA et d'AMEL ZENOUNE ZOUANI, assassinées en Algérie parce qu’elles avaient refusé de faire le "libre choix" de se dissimuler sous un voile pour ne pas exciter sexuellement les partisans de ce linceul...

Je pensais aux femmes violentées physiquement et/ou psychologiquement, aux femmes assassinées, aux résistantes au faux "libre choix" de se cacher sous un voile. Ne jamais oublier KATIA ET AMEL.

Que le sang de toutes ces victimes entache de honte le relativisme de celles et ceux qui déclarent que le voile ne serait qu'un "foulard", un simple "bout de tissu" désincarné de toute sa charge misogyne, patriarcale et politique..."


MAQUERELLES DES ISLAMISTES DONT ELLES CARESSENT LA BARBE DANS LE SENS DU POIL, LES INFEMMES NÉO-FÉMINISTES, haute trahison ultime de la cause des femmes

https://lnkd.in/eZJ3s8zv


SON LIVRE CLÉ ! :

NAËM BESTANDJI : LE LINCEUL DU FÉMINISME, CARESSER L'ISLAMISME DANS LE SENS DU VOILE, Ed.Seramis.

DÉDICACE :

"À la mémoire de KATIA BENGANA (lycéenne de 17 ans) et d'AMEL ZENOUNE ZOUANI (étudiante de 22 ans) exécutées par des islamistes en Algérie. La première fut criblée de balles en 1994, la seconde égorgée en 1997. Leur crime: avoir refusé de faire le"libre choix" du voilement de leurs cheveux, de leurs oreilles et de leur cou.

À toutes celles et ceux qui prétendent que le voile ne serait qu'un simple morceau de tissu, un simple "foulard" : que le sang de ces victimes et de toutes les autres, menacées, emprisonnées, molestées ou assassinées parce qu'elles ont refusé de se plier à cette discrimination sexiste, entache de HONTE votre relativisme."


Note de l'éditeur :

Héritage d'un patriarcat antique, accessoire vestimentaire le plus sexiste et discriminant que l'homme ait inventé, quintessence de l'inégalité femme-homme, le voile dit « islamique » fait débat en France depuis trente ans. Par une obsession sexuelle exacerbée dont la religion n'est que le prétexte régulateur, les islamistes en ont fait leur cheval de Troie politique...

https://lnkd.in/ehVDpy5N









DÉVOILEMENT DU SORT ABOMINABLE DE LA FEMME SOUS LE JOUG DE L'ISLAMISME :

L'ALGÉRIENNE, L'AFGHANE, L'IRANIENNE, LA SAOUDIENNE... ONT MOINS DE DROITS

QU'UN POISSON ROUGE DANS UNE DÉMOCRATIE : À LA MÉMOIRE D'AMEL ZENOUNE

ZOUANI ET KATIA BENGANA; EN SOUTIEN À ZARIFA GHAFARI, NASRIN SOTOUDEH,

NARGES MOHAMMADI, LOUJAIN AL-HATHLOUL, MANAHEL AL-OTAIBI; EN HOMMAGE À

GISÈLE HALIMI ET NAWAL AL SAADAWI : MES SUBLIMES HÉROÏNES !

DÉDICACE À BOUALEM SANSAL ET KAMEL DAOUD : https://lnkd.in/dJUJ8Q_c



AUTRES HÉROÏNES DE LA LIBERTÉ EN AFGHANISTAN, EN IRAN, EN ARABIE SAOUDITE ET LES VRAIES FÉMINISTES :


- ANÉANTISSEMENT DES AFGHANES :

- Suicide : Ultime Liberté des Afghanes  https://lnkd.in/eWrawEJv

- Briser le silence sur le génocide des Afghanes : https://lnkd.in/eBH2RJ3h

- Dévoilées, des Afghanes renaissent : le championnat de cyclisme féminin d'Afghanistan organisé en Suisse :  https://lnkd.in/eVqE9nP7

- La Burqa de l'Ignorance ou La Mort : Franc-Tireur no 56  https://lnkd.in/eyRJKd6M

- Chant de contestation et de désespoir des Afghanes au coeur des ténèbres : https://lnkd.in/eZAQAyhy

- ZARIFA GHAFARI : "les voix des Afghanes ne sont pas éteintes" :

https://lnkd.in/eS44tCBn

- BURQA MACHT FREI : Interdites d'école :  https://lnkd.in/eP9d4awc

Interdites de salon de beauté : https://lnkd.in/eRaYzReX





- LOUJAIN AL-HATHLOUL لجين الهذلول : GÉNIE DU FÉMINISME ARABE ET DE L'HUMANISME UNIVERSEL : courage surnaturel, intelligence et ironie fulgurantes : https://lnkd.in/eY3y7vZg et   https://lnkd.in/e5p2m9nU






- FIGURES FÉMININES IRANIENNES ESSENTIELLES : TÂHEREH-SHIRIN EBADI-NASRIN SOTOUDEH-MASIH ALINEJAD-JINA MAHSA AMINI-NARGES MOHAMMADI-ARMITA GARAWAND-MONA JAFARIAN : https://lnkd.in/et5piRiw

- NASRIN SOTOUDEH : "les femmes vivent dans le tunnel de la mort" :  https://lnkd.in/edkegzYR

Le portrait voilé qui viole sa conscience : https://lnkd.in/ee75ytNF

Prix Robert Badinter :  https://lnkd.in/e_cuHfvH ;

IN MEMORIAM ROBERT BADINTER : NASRIN, sa fille spirituelle

De la pratique exponentielle de la peine de mort par le régime islamique :

https://lnkd.in/eMhZ8SkE




- CHAHLA CHAFIQ : LE VOILE OU LE VIOL  https://lnkd.in/eBxhwXCH

- LE PEUPLE IRANIEN ET CHARLIE HEBDO UNIS À LA VIE, À LA MORT contre le totalitarisme islamiste :

- CHARLIE HEBDO salue "le courage pur" des Iraniennes et déchire avec elles le voile exterminateur d’ali khamenei : IN MEMORIAM le 7 janvier 2015.

Édito de RISS : LE DESSIN SATIRIQUE, GUIDE SUPRÊME DE LA LIBERTÉ" : https://lnkd.in/dsg4ZxWB

IRANIENNES ET CHARLIE HEBDO À LA VIE, À LA MORT contre le totalitarisme islamiste et certaines élites occidentales complices: 

- "le courage pur"  https://lnkd.in/ecgxG4Tz

- SHIRIN EBADI, des intellectuels et des artistes iraniens remercient CHARLIE HEBDO :  https://lnkd.in/epBrQ6qD ;  https://lnkd.in/d9WS25Sf et https://lnkd.in/djgaHyCR


- TCHADOR MACHT FREI  https://lnkd.in/ewvaQHMP

Écolières gazées :https://lnkd.in/d-EVkUdH

Mort de FATEMEH REZAEI https://lnkd.in/dXvJjZMp

L'école du viol https://lnkd.in/e9R5z3dV









- LES VRAIES FÉMINISTES : LAÏQUES ET UNIVERSALISTES :

GISÈLE HALIMI, NAWAL AL SAADAWI, ÉLISABETH BADINTER,

SYLVIANE AGACINSKI, SONIA MABROUK, CAROLINE FOUREST, ABNOUSSE SHALMANI, TRISTANE BANON ... :

https://lnkd.in/dqRHFpuW


Inspirons-nous aussi de l'intelligence lumineuse de GISÈLE HALIMI : "le voile est le symbole de la soumission et de l'infériorisation de la femme" :  

https://lnkd.in/ed3uG9wF







À la lumière de KAMEL DAOUD : LE VOILE EST UN FÉMINICIDE :

LE VOILE EST UN FÉMINICIDE de KAMEL DAOUD, alter ego d'ALBERT CAMUS et de VOLTAIRE constitue une communion sublime avec AMEL ZENOUNE ZOUANI, icône et martyre de la liberté des femmes, et avec l'écrivaine NAWAL AL-SAADAWI, génie du féminisme arabe, ainsi qu'avec toutes les Afghanes, les Iraniennes, les Saoudiennes ... qui se battent avec un courage incommensurable au péril de leur vie contre le voile, vêtement totalitaire, étendard de l'islamisme, qui opprime, qui torture, qui viole, qui égorge d'innombrables femmes à chaque instant.

Inspiré par la présence lumineuse et la mort ignominieuse de JINA MAHSA AMINI, KAMEL DAOUD a écrit le plus bel et vital essai de ce siècle, missile imparable de la liberté :


LE VOILE EST UN FÉMINICIDE


"Le voile tue. La démocratie, non. La mort de l’iranienne Mahsa Amini rappelle une fois de plus cette évidence.


Voici la réalité : une femme, Mahsa Amini, meurt à la suite de son arrestation par la police des mœurs parce qu’elle ne portait pas «correctement» le voile. Des manifestations éclatent, des femmes brûlent leur voile, coupent leurs cheveux pour rappeler au monde  leur tragédie, le courage, le coût de la liberté et le sens de cet uniforme totalitaire.


Cela suffit à tout dire et à tout démentir. Ce n’est pas un événement rare, d’ailleurs. Une femme harcelée, violentée, menacée, tuée ou excommuniée parce qu’elle refuse de porter le voile est chose banale dans le monde dit «musulman ». Une femme qui ose arracher ce linceul confessionnel, c’est encore pire que l’apostasie, c’est le choix de la pornographie, de la prostitution, de la désobéissance civile.

Il faut être femme dans ces territoires pour le vivre, en mourir et sourire de celles et ceux qui, en Occident, prétendent que le voile est une liberté.


... ce morceau d’étoffe est une prison et une condamnation à mourir une vie entière, un enterrement vertical, le renoncement acclamé à son propre corps."

...


- Première partie, et l'hommage à KAMEL DAOUD : https://lnkd.in/e3HKiKxw

Dans ce portrait succinct de 2015, KAMEL DAOUD sonde les fondements métaphysiques du totalitarisme islamiste, dénonçant "le porno-islamisme". "Libérez la femme et vous aurez la liberté."


- Deuxième partie, et l'hommage à AMEL ZENOUNE ZOUANI : https://lnkd.in/esadRRuu


- Troisième partie, et l'hommage à NAWAL AL-SAADAWI :

https://lnkd.in/e--b_HbE

NAWAL AL-SAADAWI fustige le voile comme «un symbole politique dangereux de la servitude des femmes. Pourquoi couvrir la tête de la femme ? La tête de la femme est son honneur et sa dignité.»





LETTRE À LA NON-VOILÉE de KAMEL DAOUD

(Le Point 7 novembre 2022)

«Choisis le voile, pas la honte des tiens ! Voile-toi, pour ton père, tes frères, ton quartier. Pense d'abord à eux. Ta culture véritable est dans ta soumission. Ton corps ne t'appartient pas. Voile-toi car cela te protégera de la France, de la nudité qui est celle du diable. Cela te protégera des autres, de la perdition. D'ailleurs, tu te sentiras mieux sans ton corps, qui est un péché. Le voile, c'est ta culture et celle des tiens, mais aussi le choix de Dieu. Regarde ce que causent les femmes sans voile dans nos pays : la misère, l'impiété, les séismes, la décadence. Tu ne seras plus coupable de rien si tu couvres ta chair. Les hommes seront des frères. Ils n'auront plus à subir ce que tu leur fais subir comme tentations. Ils ne souffriront plus par ta faute. Bien sûr, il y a les guerres, les sécheresses, le mal ou les noyades, les morts ou la faim, mais Dieu regarde d'abord dans ta direction. Il te surveille car tout commence par toi, la sécheresse comme les défaites des tiens. Ton voile est le drapeau de ton véritable pays, et tu dois protéger notre honneur. Dieu te protège par le voile et tu ne le sais pas. Il nous protège par ton voile et nous le savons tous, nous les hommes. Si les Occidentaux veulent te l'arracher, c'est pour nous humilier, pas pour te libérer. S'ils te veulent nue, c'est pour nous déshonorer comme des vaincus. S'ils te parlent de liberté, c'est pour voler ton honneur, c'est-à-dire le nôtre. Ton voile, c'est aussi ton choix, c'est-à-dire le nôtre, celui de toute ta famille, de ta communauté, de chaque homme dans ton quartier. Tu es notre choix et nous t'aidons à le savoir. Qu'est-ce qu'une femme sans voile, sinon une prostituée ? Pour savoir ce que Dieu pensera de toi avec une jupe, il te suffira de scruter le visage humilié de ton père ou de ton frère. Dieu est dans leurs traits. Les Occidentaux te diront que c'est un renoncement. Mais qui va renoncer à ses ancêtres ? Ils te répéteront que le voile, c'est le passé. Sois-en fière, c'est là qu'habitent les tiens. Quoi de mieux que de vivre parmi les morts ? Les Occidentaux te demanderont de l'enlever. On n'enlève pas l'identité. Ils te montreront les images de femmes soumises en Afghanistan ou en Iran. Ils ont menti sur la Palestine, l'Irak, l'Algérie. Qui va les croire ? C'est ta liberté, souviens-t'en, que de renoncer à ta liberté. Et, s'ils te demandent si tu es libre de l'enlever, réponds-leur que seul Dieu le peut, pour la vie comme pour le voile. Ton voile, c'est ta peau, mais surtout notre drapeau. Les Occidentaux finiront par en accepter la couleur, car ils se savent coupables. Fixe leurs yeux, ils les baissent. S'ils veulent te dévoiler, c'est parce qu'ils ont dévoilé tes ancêtres par la colonisation. Répète-le.

À toi de choisir si tu veux être libre avec ton voile ou malheureuse sans lui. Ton voile, c'est comme la vie et la mort : des choix de Dieu, pas les tiens ni les leurs. Répète-le. Porte-le un seul jour et ressens la sérénité d'une morte, ta colère qui devient moqueuse, le sourire du Prophète, la satisfaction de Dieu et des tiens. Tu comprendras combien a été lourde la faute de ta naissance, ton impureté. Voilée, tu seras pardonnée. Tu verras sans être vue et tu verras la grande vérité : les Occidentaux veulent nous dénuder en te dénudant. D'ailleurs, ce n'est qu'un corps que les vers dévoreront, finalement ! Alors, pourquoi le défendre comme un bien de l'éternité ? Ce n'est qu'un corps impur une semaine sur quatre, pourquoi le montrer ? Il change les hommes respectueux en animaux, pourquoi leur faire subir cet affront ? Dieu t'a prêté ton corps pour que tu enfantes des autres, pas de toi-même ! Contemple-toi nue dans un miroir : tous les tiens te regardent, scandalisés par ta désobéissance. Sache que Dieu t'a donné une chance unique pour réparer ce que tu es : renoncer à ce que tu es. Tu n'as qu'un seul péché à te faire pardonner, ton corps. Sois reconnaissante, ma sœur, l'enfer est peuplé de femmes, car le feu prend plus vite sur ta peau que sur ton voile. On t'aura avertie : tu es une femme, mais nous pouvons te le pardonner. »







KAMEL DAOUD : HOURIS

"Nulle date, nulle cérémonie, nulle image ou presque de la guerre civile qui opposa, à partir de janvier 1992, le régime d'Alger aux islamistes pendant dix ans.

𝗟𝗲 𝗯𝗶𝗹𝗮𝗻 𝗳𝘂𝘁 𝗱𝗲 𝟮𝟬𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝗺𝗼𝗿𝘁𝘀.

𝐻𝑜𝑢𝑟𝑖𝑠, le deuxième roman de Kamel Daoud, se veut un monument scripturaire érigé pour la mémoire, qui déchire le voile de cette guerre honteuse étouffée par Alger au bénéfice de l'autre, celle contre la France, « la sœur aînée qui prend toute la place » mémorielle.


Érigé aussi pour toutes ces femmes qui n'ont eu ni tombeau ni histoire. Aube est l'une des victimes de ces massacres, égorgée à 5 ans à la fin des années 1990, dans le village de Had Chekala. Égorgée, mais survivante, muette car sans cordes vocales et portée par une parole doublement intérieure puisque adressée aussi à la petite fille dont elle est enceinte."

(LE POINT)

𝗘𝗫𝗧𝗥𝗔𝗜𝗧𝗦 𝗘𝗫𝗖𝗟𝗨𝗦𝗜𝗙𝗦

https://lnkd.in/edFsHi8P





- HOURIS DE KAMEL DAOUD : UN PRIX GONCOURT CONTRE L'OUBLI

( Léa Dornier, lecho.be ) : https://lnkd.in/eSD-aGV9


AMEL, KATIA, NABILA, AÏCHA , NASSIMA, KARIMA ET LES 120'000 FÉMINICIDÉES DISENT : MERCI KAMEL DAOUD !

LES INVOILABLES ALGÉRIENNES : SUBLIME COURAGE TRAGIQUE

AMEL, KATIA, NABILA, AÏCHA , NASSIMA, KARIMA : LEURS VISAGES : https://lnkd.in/eXm2dnu7


SON ROMAN FAIT OFFICE DE MÉMORIAL

"Dès son arrivée au pouvoir en 1999, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a fait adopter une loi, toujours en vigueur, qui interdit de vendre des ouvrages sur cette période. KAMEL DAOUD, naturalisé français en 2020 et qui vit désormais à Paris, brave cet interdit. Son roman fait office de mémorial. Il offre enfin un espace pour rendre hommage aux victimes. Il les cite, met des mots sur l'horreur et la détaille en 400 pages."








BOUALEM SANSAL : ESPRIT VISIONNAIRE ET IRONIE FOUDROYANTE


- UNE BRÈVE HISTOIRE DU VOILE dénonce la pieuvre islamiste   https://lnkd.in/e52NveDS  :

"La mollesse avec laquelle la France s’oppose au voile islamique alimente la lame de fond qui bouleverse la société. Ses responsables politiques devraient regarder l’histoire récente de l’Algérie pour oser réagir, tant qu’il est encore temps."


- Entretien phénoménal et Portrait magnifique de BOUALEM SANSAL par FRANZ-OLIVIER GIESBERT :  https://lnkd.in/dCw88vKg

"Quel a été le déclic qui a changé votre vie ?

- "Ce fut ce jour de 1990 où, en lisant l’appel au djihad du Front islamique du salut (FIS), j’ai tout à coup pris conscience que cette guerre n’était pas une guerre, pas même un djihad, mais un cancer qui rongeait le monde musulman, depuis l’avènement de l’islam, au VIIe siècle, et tous ses schismes et sous-schismes qui partaient dans tous les sens comme des bombes à fragmentation. "


Rencontre avec Florence Bergeaud-Blackler : https://lnkd.in/ese_RPWR

Entretien sur l'abaya : https://lnkd.in/eZA2B7VM



Alors que la plupart de leurs confrères plongent dans les fanges abjectes de l'extrême droite (houellebecq) ou de l'islamismo-gauchisme (ernaux), ou barbotent dans le cloaque dérisoire de leur nombril, BOUALEM SANSAL et KAMEL DAOUD représentent les rarissimes génies francophones de la littérature de notre temps, et rejoignent SALMAN RUSHDIE parmi les plus grands écrivains vivants.

Cette trinité laïque a comme seule arme la plume acérée, audacieuse et lucide de leur art et de leur conscience, afin d'affronter le totalitarisme islamiste, et prendre la défense des femmes menacées d'anéantissement, secouant ainsi l'indifférence ou la complaisance générales des démocraties







BOUALEM SANSAL, INVOILABLES ALGÉRIENNES, CHARLIE HEBDO : NON AUX "OUI MAIS" ! "NOUS SOMMES LA VIE, ILS SONT LES CADAVRES ... VOUS ÊTES LA MÉMOIRE "* : MERCI BOUALEM SANSAL ! MERCI KAMEL DAOUD ! CHANTENT EN COEUR AMEL, KATIA, NABILA, AÏCHA, NASSIMA, KARIMA ET LES 120'000 INVOILABLES FÉMINICIDÉES : Ne pas soutenir sans réserve ces deux écrivains courage revient symboliquement à égorger, décapiter, abattre une seconde fois AMEL, AÏCHA, KATIA ET TOUTES LES INNOCENTES SUPPLICIÉES DE LA DÉCENNIE NOIRE, DONT LA MÉMOIRE A ÉTÉ VOLÉE, VOILÉE, VIOLÉE

https://lnkd.in/e6mXyXpG

La junte militaire para-islamiste au pouvoir en Algérie, qui pratique, au nom de l'infâme "réconciliation nationale", un négationnisme innommable des innombrables crimes contre l'humanité, spécifiquement contre la féminité, perpétrés lors de la décennie noire, harcèle et diffame KAMEL DAOUD, qui a dû s'exiler en France, et emprisonne désormais BOUALEM SANSAL :

HONTE ABSOLUE !!!


- RICHARD MALKA : "LE OUI MAIS AU SUJET DE L'ARRESTATION DE BOUALEM SANSAL EST ODIEUX" : "Je suis effondré. Je connais Boualem Sansal, grand écrivain, d’un rare courage, véritable combattant contre l’islamisme. Et c’est précisément cela qu’on lui reproche. Y compris en France, où certains pseudo-intellectuels, dans un mépris insupportable, disent qu’il faut le défendre… mais ajoutent un oui, mais.

Ce mais est misérable et odieux ..." : https://lnkd.in/emmvsV-X



- CHARLIE HEBDO : ALGÉRIENS ! REPRENEZ VOS IMAMS... RENDEZ-NOUS VOS ÉCRIVAINS ! de JUIN

ÉDITO DE RISS : LA LIBERTÉ D'EXPRESSION, C'EST PAR OÙ ? :

"Un écrivain a disparu. Ce n'est pas toutes les semaines qu'on a l'occasion d'écrire ces mots... On a l'impression de revenir dans les années 1970...

Aujourd'hui, c'est BOUALEM SANSAL qui vient d'être arrêté... Sa faute? Avoir critiqué un pouvoir corrompu et dénoncé l'emprise d'un islam de plus en plus intolérant.

Pourquoi... trouve-t-on encore en France des gens pour encenser un tel régime ? Surtout à gauche..."
































LES VRAIES FÉMINISTES : LAÏQUES ET UNIVERSALISTES : GISÉLE HALIMI, NAWAL AL SAADAWI, ÉLISABETH BADINTER, SYLVIANE AGACINSKI, SONIA MABROUK, CAROLINE FOUREST, ABNOUSSE SHALMANI, TRISTANE BANON ... / - GISÈLE HALIMI : Inspirons-nous de l'intelligence lumineuse de GISÈLE HALIMI : "le voile est le symbole de la soumission et de l'infériorisation de la femme" : https://lnkd.in/ei7Nbbec Analyse par SONIA MABROUK du plaidoyer de GISÈLE HALIMI contre le voile : https://lnkd.in/dN_s_aV "... Quand le féminisme de Gisèle Halimi se conjugue avec l’universalisme, un autre «féminisme» ne voit pas d’inconvénient à promouvoir l’islamisme. Aujourd’hui, nous voyons encore plus au grand jour les impostures de ces féministes dévoyées qui font cause commune avec les racialistes, les décolonialistes et autres indigénistes." - NAWAL AL-SAADAWI, génie du féminisme arabe, fustige le voile comme «un symbole politique dangereux de la servitude des femmes. Pourquoi couvrir la tête de la femme ? La tête de la femme est son honneur et sa dignité.» : https://lnkd.in/e--b_HbE accompagné d'une notice bibliographique. - ÉLISABETH BADINTER : "LES TALIBANS SONT DES GÉNOCIDAIRES DE GENRE" https://lnkd.in/e3sxQGXK

PLAIDOYER POUR UN NUREMBERG CONTRE L'ISLAMISME : NÉE LE 17 DÉCEMBRE, AMEL AURAIT EU 50 ANS AUJOURD'HUI : NE L'OUBLIONS JAMAIS ! "AMEL ZENOUNE ZOUANI : UNE MARTYRE DE LA MODERNITÉ" de sa soeur ANISSA : «... Depuis l’égorgement de ma sœur par les hordes intégristes, notre famille ne cesse de revendiquer un lieu de fondation ... un lieu de mémoire. Pour nous, la mémoire de la douleur est nécessaire, mais sans partage, la vie collective présente et future reste compromise et sans mesures adéquates symboliques, il ne peut y avoir de cicatrisation. Cette évocation s’inscrit justement dans la longue histoire des efforts que nous entreprenons pour combattre l’amnésie et l’oubli et pour faire avancer la cause de la justice et de la vérité... Après l’assassinat de ma sœur, mes parents, furent un couple pas comme les autres, ils ont fait le serment de dédier leur vie à un combat : Plaider pour un Nuremberg contre l’islamisme politique pour démasquer ainsi le véritable visage de la nébuleuse islamiste fondamentaliste. Leurs engagement me rappelle particulièrement le combat singulier du couple Beate et Serge Klarsfeld qui ont consacré leur vie à traquer les Nazis après la seconde guerre mondiale..." https://lnkd.in/e5Ne-arX

MOHAND OUABDELKADER : UNE SOCIÉTÉ QUI VOILE EST UNE SOCIÉTÉ INFÂME (https://lnkd.in/eDe32RXp) : "... De la soumission des femmes, on a rendu possibles toutes les barbaries modernes ou moyenâgeuses. L’école instruit l’esclavagisme des femmes. L’État diligente l’esclavagisme des femmes. La mosquée encense l’esclavagisme des femmes. Les partis politiques... adulent l’esclavagisme des femmes parce qu’ils rêvent d’ériger une société sans les femmes, une société contre les femmes. ... l’antiféminisme en Algérie... tient son origine dans l’islamisation de générations entières... depuis que le corps des femmes est devenu la hantise des maris, des pères ou des frères qui courent derrière le voile. Une société qui voile est une société infâme. ... La vie d’une femme en Algérie ressemble à un dessin au crayon effacé, même si beaucoup d’entre elles résistent et réécrivent l’histoire pour laquelle elles sont nées et à laquelle elles aspirent pour devenir un jour femmes. Il subsiste encore, dans la nouvelle Algérie de Tebboune, comme partout dans le monde; dans l’Iran des Ayatollah, dans l’Afghanistan des talibans, dans l’Arabie saoudite des apprentis bouchers, des femmes qui possèdent un tronc d’arbre en guise de colonne vertébrale." :

❤ INVOILABLE AMEL ZENOUNE ZOUANI ❤ LA FEMME LIBRE QUI DÉFIE À JAMAIS L'ISLAMISME ❤ EXIGE LA LIBÉRATION DE BOUALEM SANSAL BOUALEM SANSAL : ESPRIT VISIONNAIRE ET IRONIE FOUDROYANTE : BOUALEM SANSAL et KAMEL DAOUD représentent les rarissimes génies francophones de la littérature de notre temps, et rejoignent SALMAN RUSHDIE parmi les plus grands écrivains vivants. Cette trinité laïque a comme seule arme la plume acérée, audacieuse et lucide de leur art et de leur conscience, afin d'affronter le totalitarisme islamiste, et prendre la défense des femmes menacées d'anéantissement, secouant ainsi l'indifférence ou la complaisance générales des démocraties. https://lnkd.in/erHPJRMt - UNE BRÈVE HISTOIRE DU VOILE dénonce la pieuvre islamiste https://lnkd.in/e52NveDS : - Entretien avec FRANZ-OLIVIER GIESBERT : https://lnkd.in/dCw88vKg La junte militaire para-islamiste au pouvoir en Algérie, qui pratique, au nom de l'infâme "réconciliation nationale", un négationnisme innommable des innombrables crimes contre l'humanité, spécifiquement contre la féminité, perpétrés lors de la décennie noire, harcèle et diffame KAMEL DAOUD, qui a dû s'exiler en France, et emprisonne désormais BOUALEM SANSAL : HONTE ABSOLUE !!!

NOUS SOMMES LA VIE, ILS SONT LES CADAVRES ... VOUS ÊTES LA MÉMOIRE : MERCI BOUALEM SANSAL ! MERCI KAMEL DAOUD ! CHANTENT EN COEUR AMEL, KATIA, NABILA, AÏCHA, NASSIMA, KARIMA ET LES 120'000 INVOILABLES FÉMINICIDÉES : Ne pas soutenir sans réserve ces deux écrivains courage revient symboliquement à égorger, décapiter, abattre une seconde fois AMEL, AÏCHA, KATIA ET TOUTES LES INNOCENTES SUPPLICIÉES DE LA DÉCENNIE NOIRE, DONT LA MÉMOIRE A ÉTÉ VOLÉE, VOILÉE, VIOLÉE INVOILABLE AMEL ZENOUNE ZOUANI : INVIOLABLE ESPRIT DE LA LIBERTÉ : SON SUBLIME POÈME : "JE SUIS LA BEAUTÉ , ILS SONT LA LAIDEUR." https://lnkd.in/ehVDpy5N "Je suis la beauté , ils sont la laideur Je suis le courage , ils sont la lâcheté Je suis la vie , ils sont les cadavres Je suis l'avenir , ils sont le passé Je suis mon pays , ils sont d'ailleurs Je suis l'amour , ils sont la haine Je suis le soleil , ils sont les ténèbres Je suis la sérénité , ils sont la calamité Je suis la jeunesse , ils sont l'agonie Je suis Amel , ils sont mes assassins Je suis Amel , vous êtes la mémoire Je suis Amel , je suis Nabila , je suis Katia Je suis la femme algérienne , Je suis la révolution , Je suis la résistance , je suis le rempart , vous êtes les fondations."

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