Jacques Mézard entend "poursuivre le travail entamé ces dernières semaines" au ministère de la Cohésion des territoires

Par Emmanuelle Parra-Ponce, le 22/06/2017.

La passation de pouvoirs entre Richard Ferrand, visiblement très ému, et le nouveau ministre de la Cohésion des territoires est intervenue mercredi 21 juin 2017 quelques minutes seulement après l’annonce de la composition du nouveau gouvernement. "Ce que tu as commencé à faire, nous allons le poursuivre", a assuré Jacques Mézard qui entend travailler "dans une totale harmonie" et "en binôme" avec son secrétaire d’État, Julien Denormandie, qui ne dispose pas de portefeuille en propre comme l’a confirmé ce matin sur France Inter, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner. Aucune information n’était disponible encore ce jeudi matin quant au devenir du cabinet constitué par Richard Ferrand.

"Vous êtes les bonnes personnes à la bonne place. Je m’en vais sans regrets." Tels ont été les derniers mots de Richard Ferrand mercredi 21 juin lors de la passation de pouvoirs avec Jacques Mézard qui lui succède au ministère de la Cohésion des territoires, accompagné d’un secrétaire d’État en la personne de Julien Denormandie (lire sur AEF).

Satisfait de ce que le périmètre du ministère de la Cohésion des territoires - cet "ensemble cohérent" - a été maintenu à l’occasion du remaniement gouvernemental, Richard Ferrand a salué la qualité du cabinet qu’il venait de constituer (et dont l’avenir reste incertain comme toujours en pareil cas) ainsi que des administrations placées sous tutelle du ministère. Les nouveaux ministres, ses "deux amis", sont ainsi "armés" pour porter l’élan voulu par le chef de l’État, a-t-il assuré avant de quitter l’Hôtel de Castries, visiblement très ému.

TRAVAIL EN BINÔME

"Ce que tu as commencé à faire, nous allons le poursuivre", lui a assuré en retour Jacques Mézard, relevant le travail entamé pour constituer notamment la "feuille de route" du ministère alors même que Richard Ferrand traversait une "période difficile". "Je suis de ceux qui n’aiment pas ce qui s’est passé", a-t-il ajouté, alors que son prédécesseur fait l’objet d’une enquête préliminaire du parquet de Brest dans le cadre de "l’affaire" des Mutuelles de Bretagne révélée par la presse.Le nouveau ministre assure vouloir travailler "dans une totale harmonie" et en binôme avec Julien Denormandie, issu de cette "nouvelle génération talentueuse" et avec lequel il a déjà travaillé durant la campagne présidentielle.

Tous deux, assure-t-il, ont "une vision commune de 'comment transformer la France sans la brutaliser'". "Nous voulons la simplification, nous allons la faire. Nous voulons que dans cette France les territoires soient plus équilibrés, que dans ce qu’on appelle souvent la France profonde on retrouve de l’espoir, on ne se dise pas simplement, nous avons des métropoles et nous qu’avons-nous ? Moi je ne suis pas jaloux des métropoles nous allons faire en sorte qu’elles fonctionnent bien", indique encore le ministre qui conclut, en précisant ne pas rechercher "la lumière des médias", mais rechercher "l’action".

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