J'ai couru ce trail de 27 km car j'ai maîtrisé mon mental...

Q𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐭𝐨𝐧 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥 𝐞𝐬𝐬𝐚𝐲𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐞 𝐝é𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭𝐬…

𝐇𝐢𝐞𝐫, 𝐣’𝐚𝐢 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐮 𝐮𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐢𝐥 : 𝟐𝟕 𝐤𝐦 𝐞𝐭 𝟕𝟎𝟎 𝐦 𝐝𝐞 𝐝é𝐧𝐢𝐯𝐞𝐥é. 🏃♀️🏃♀️

𝐄𝐭 𝐣’𝐚𝐢 𝐟𝐚𝐢𝐥𝐥𝐢 𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐦'𝐢𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐫𝐞… à 𝐜𝐚𝐮𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐧 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥…

Du fait du contexte sanitaire, il a été décidé début septembre que la course aurait bien lieu.

Alors que j’avais sérieusement relâché mes entraînements pendant un été très occupé (avec un déménagement international, c’est dense !), j’avais un gros mois et demi pour préparer cette course.

Je me suis inscrite 3 semaines avant la course et avant de le faire, 𝐦𝐨𝐧 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥 𝐦’𝐚 𝐫𝐚𝐭𝐭𝐫𝐚𝐩é𝐞, me sussurant sournoisement que je n’étais pas prête physiquement, que comme j’ai été malade peu de temps avant la course, je n’avais pas couru pendant une semaine entière alors que ça aurait dû être le pic de l’entraînement. 😖

Et au moment d’aller jeter un œil à la liste des inscrits, j’ai vu que la majorité des filles faisaient partie de clubs de course à pied : le syndrome de l’imposteur m'a rattrapée. Elles ont dû bien s’entraîner, elles, et doivent être prêtes…😖😖

Et là, je me suis dit : « 𝐇𝐞𝐲 𝐂𝐚𝐫𝐨, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐨𝐧 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥 𝐪𝐮𝐢 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞 𝐥à 𝐞𝐭 𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞 à 𝐭𝐞 𝐬𝐚𝐛𝐨𝐭𝐞𝐫 ! 𝐐𝐮𝐞 𝐝𝐢𝐭 𝐭𝐨𝐧 𝐜œ𝐮𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭 ç𝐚 ? »

Là, réponse sans appel : 𝐦𝐨𝐧 𝐜œ𝐮𝐫 𝐦𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐚𝐢𝐭 « 𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐟𝐨𝐨𝐨𝐨𝐨𝐧𝐜𝐞 ! Tu en as envie ! Tu risques quoi ? Rien en fait : au pire tu feras une bonne sortie de sport au milieu de chouettes paysages. Alors quoi ? » 🧡

Puis là-dessus, un de mes fils m’a dit : « 𝑴𝒂𝒊𝒔 𝑴𝒂𝒎𝒂𝒏, 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒕𝒖 𝒉é𝒔𝒊𝒕𝒆𝒔 ? 𝑻𝒖 𝒔𝒂𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒗𝒂𝒔 𝒚 𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗𝒆𝒓, 𝒕𝒖 𝒂𝒔 𝒅é𝒋à 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔𝒆𝒔 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒆 ç𝒂 ! ». Perspicacité imparable des enfants…🤩😍

J’ai choisi d’écouter mon cœur (et mon fils !), je me suis inscrite et j'ai couru ce trail.

C’était effectivement une magnifique course avec un parcours splendide sous un temps parfait, ensoleillé et frais avec 2 degrés au départ. Alors oui, j’ai eu mal aux jambes, oui certaines montées ont été difficiles mais je suis très heureuse et fière de l’avoir fait.

Ce sont des moments intenses mêlant excitation, peurs, dépassement de soi, joie, un super cocktail d’émotions qui me fait me sentir vivante. Et j’adore ça. 😍

𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐣’𝐚𝐢 𝐜𝐡𝐨𝐢𝐬𝐢 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞𝐫 𝐝𝐞 ç𝐚 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢 ?

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J’aime les parallèles entre le monde du sport et la reconversion professionnelle. Là, je voudrais vous partager plusieurs choses :

1️⃣ 𝐀𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐮 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥…

…qui cherche trop souvent à activer des peurs pour éviter de nous exposer, de nous « mettre en danger » et cherche inlassablement à nous ramener dans notre zone de confort. L’enjeu est plutôt de trouver un subtil équilibre entre écouter son mental et suivre son cœur et que l’un ne prenne pas le dessus sur l’autre.

👉 𝐀 𝐭𝐫𝐨𝐩 é𝐜𝐨𝐮𝐭𝐞𝐫 𝐬𝐨𝐧 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥, 𝐥𝐞 𝐫𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞𝐫 à 𝐜ô𝐭é 𝐝𝐞 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 à 𝐜œ𝐮𝐫, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐞𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐯𝐢𝐛𝐫𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞𝐮𝐱.

C’est quelque chose que je transmets à mes clients qui cherchent à réorienter leur carrière pour retrouver de l’épanouissement au travail mais qui sont rattrapés par leur mental et leurs peurs de ne pas y arriver, de se tromper, du regard des autres,…

2️⃣ 𝐀𝐝𝐨𝐮𝐜𝐢𝐫 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐫𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐚𝐠𝐢𝐫

Si je regarde de plus près mes peurs au moment de m’inscrire à ce trail, c’était celui de ne pas être en mesure de donner le meilleur de moi faute d’une préparation suffisante.

Oui, je suis quelqu’un de perfectionniste avec en filigrane une certaine pression de la performance. J’ai été tentée de décider que « ma préparation n’est pas parfaite donc je n’y vais pas ». Je me rappelle dans ces moments que « Done is better than perfect. »

👉 𝐈𝐥 𝐧𝐞 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐨𝐲𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐬𝐨𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮 𝐯𝐞𝐫𝐭, 𝐪𝐮𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐟𝐚𝐢𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐦𝐚î𝐭𝐫𝐢𝐬é 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐞 𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞𝐫 : 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐯𝐚𝐥𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬𝐞 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐮𝐬𝐬𝐢 𝐪𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐨𝐧 𝐯𝐞𝐮𝐭 𝐬𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐯𝐞𝐫𝐭𝐢𝐫 ! 𝐕𝐨𝐮𝐥𝐨𝐢𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫ô𝐥𝐞𝐫 𝐞𝐧 𝐚𝐦𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐦𝐩ê𝐜𝐡𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞 à 𝐥’𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧. Accepter une part d’incertitudes au moment de changer de métier fait partie du jeu et se travaille.

3️⃣ 𝐋𝐮𝐭𝐭𝐞𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐬𝐲𝐧𝐝𝐫𝐨𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐨𝐬𝐞𝐫

On peut être rattrapé par ce fichu syndrome qui nous laisse penser qu’on ne sera pas à la hauteur, qu’on va être un amateur parmi les pros, etc etc.

L’enjeu est ici d’identifier les moments où ce syndrome se réveille pour pouvoir le faire taire, en prenant du recul : « Qu’est-ce qui est le plus important pour moi ? », « Qu’est-ce que je veux accomplir ? ».

👉 Quand on veut changer de travail, c'est pareil : on peut ne pas se sentir compétent ou pas légitime pour devenir photographe, se lancer dans l’écriture ou devenir entrepreneur 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥é𝐠𝐢𝐭𝐢𝐦𝐢𝐭é 𝐬𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐢𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐝𝐫𝐚 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬-𝐦ê𝐦𝐞.

👉👉 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐣’𝐚𝐢𝐦𝐞 à 𝐥𝐞 𝐫é𝐩é𝐭𝐞𝐫 à 𝐦𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐢𝐞𝐧𝐭𝐬, 𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐬 ê𝐭𝐫𝐞 à 𝐮𝐧 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐫𝐚𝐭𝐭𝐫𝐚𝐩é 𝐩𝐚𝐫 𝐬𝐨𝐧 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥 𝐪𝐮𝐢 𝐜𝐡𝐞𝐫𝐜𝐡𝐞 à 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫ô𝐥𝐞 𝐨𝐮 𝐩𝐚𝐫 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐫𝐟𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞, 𝐨𝐮 𝐞𝐧𝐜𝐨𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐬𝐲𝐧𝐝𝐫𝐨𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞𝐮𝐫 : 𝐥𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐚î𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐯𝐨𝐲𝐞𝐫 𝐯𝐚𝐥𝐬𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐫𝐢𝐯𝐞𝐫 à 𝐝é𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐜𝐞𝐬 𝐟𝐫𝐞𝐢𝐧𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐞 𝐦𝐞𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐯𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐨𝐬𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐭𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 à 𝐜œ𝐮𝐫 𝐞𝐭 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐜𝐞 à 𝐧𝐨𝐬 𝐫ê𝐯𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐚𝐬𝐩𝐢𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐫é𝐚𝐥𝐢𝐭é.

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