J'ai envie de vous dire

Depuis dimanche dernier je me sens interpellé, je m’interroge… Comment un parti politique, crée par des nostalgiques de l’occupation hitlérienne et du 3ième Reich, par des partisans de la gégène et de l’Algérie française, par des adeptes de le théorie que les Chrétiens et plus particulièrement nos compatriotes catholiques seraient du genre Übermensch, d’une race supérieure, blanche de préférence, aux autres compatriotes, peut devenir le premier parti, du moins en voix, de la France ?

Je me sens interpellé ; je m’interroge… Comment moi, étranger d’origine, protestant et un tout petit peu juif, qui a adopté la nationalité française, qui a dû abandonner sa nationalité d’origine, serais quelqu’un de moins bien que celui qui est né à St Cloud ou qui vit à Carpentras ?

Comment moi, qui me sens vibrer lorsque j’entends la Marseillaise ;  comment moi, présent aux cérémonies du 8 mai comme à celles du 18 juin et qui regarde, avec joie, le défilé du 14 juillet, le pavoisement des rues et des bâtiments avec les drapeaux bleu-blanc-rouge, mon drapeau, votre drapeau, notre drapeau, je serais moins bien que quelqu’un qui est né à La Trinité-sur-Mer ?

Comment moi, accepté et adopté par ce pays, qui est la France, la République française, décoré par ce pays qui est le mien, doit comprendre que plus de 6 millions d’électeurs se sentent attirés par des phrases creuses, par des propositions et des promesses qui ne seront et ne peuvent pas être tenues…

Je suis un patriote et je refuse que ce parti politique exerce un monopole sur les sentiments patriotiques que je peux avoir et décrète qui en sera et qui n’en sera pas!

Je suis un patriote et je refuse que ce parti politique essaye de cliver les populations de mon pays en arguant que les uns seraient meilleurs que les autres!

Je suis un patriote et je refuse que ce parti politique qui prône le rassemblement mais, en vérité, pratique la division, essaie d’enfermer la France, mon pays, dans ses frontières en proposant de couper les ponts avec l’Europe!

Et c’est dans ce sens qu’il va falloir, désormais, pratiquer la politique, sans cliver, sans différencier les uns des autres, plus proche des celles et ceux qui ont glissé, ou qui ne l’ont justement pas fait, un bulletin dans les urnes.

Or, s’il ne s’agit plus de ne pas désespérer Boulogne-Billancourt, il s’agit, maintenant, de ne plus désespérer la France profonde, la France des campagnes, la France des petites villes et des bourgs ruraux, la France des quartiers difficiles,  la France de celles et ceux qui travaillent et qui ont envie d’essayer de vivre normalement mais qui n’ont en plus les moyens parce qu’au chômage, parce que divorcés, parce qu’abandonnés, parce que…

La responsabilité des nouveaux exécutifs régionaux est énorme mais par leur action de tous les jours, par leur action sur le terrain, la politique peut et doit se pratiquer différemment.

Alors oui ! Je félicite celles et ceux, élus dimanche dernier et qui mettent en pratique ce qu’ils ont promis : se consacrer entièrement à leur région, sans aucun autre mandat !

Et c’est ainsi que les électeurs, mes compatriotes, retrouveront confiance en la politique et se détourneront des extrêmes !

Francoise M.

Adviseur Directie at Intercommunale Leiedal

7 ans

Tu n’oublies pas de me rembourser l’argent que je t’ai prêté il y a des années pour t’aider? Merci.

André WEGNEZ

Board Of Directors chez M.M.A. Ltd London

9 ans

Je ne suis pas Francais et je ne vis pas en France mais je vous remercie et vous felicite pour ce que vous ecrivez J'aime la France celle que vous decrivez si bien Merci

Guillaume EKOUME

Directeur Artistique chez green théâtre

9 ans

superbe analyse. Je pense que les élus gagneraient à se pencher profondément aux problèmes de leur région que de s'ancrer à la défense du parti.

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