J'ai pris une claque ...
Le tri n’est plus ramassé dans ma commune en cette période de confinement. Je commence à entasser les cartons, plastiques, et autres bouteilles de verre…
L’image de ces poubelles, comme inertes, forme de retour en arrière, c’est un peu comme un symbole de ce monde qui s’arrête. Un monde qui se met en « pause », et qui nous fait prendre conscience « comme une claque » de notre mode de vie.
Ce virus, c’est comme un cri d’alarme.
Et Peut-être une nouvelle donne dans notre rapport à l’environnement, notre consommation et nos déplacements.
Chef d’entreprise, ma société travaille sur la France entière. Pour exemple, Sur le mois de Février, nous avons réalisé plus de dix aller-retours en TGV et 4 en avion.
Était-ce réellement nécessaire ?
"Oui , aurais-je répondu très humblement, il y a quelques semaines."
"Non , lorsque je constate aujourd’hui notre formidable capacité à nous adapter lorsque nous sommes contraints et forcés."
Depuis plus d’une semaine, nous travaillons à distance avec nos équipes. C’est perfectible et nous nous adaptons en permanence… Mais cela marche !
Par exemple, Hier, nous avons réalisé trois visioconférences avec des prospects dans la même journée, à Nantes, Rouen et Marseille.
Trois visioconférences qui auraient dû se traduire par deux allers-retours en TGV, un en avion, et plusieurs trajets en taxi… pour quoi ? six heures de réunion au total…
Alors, une question s’impose à nous : combien de rendez-vous aurions-nous pu réaliser en visioconférence avant le confinement ?...
Un bon nombre certainement…!
Mais nous et nos clients n’étions pas prêts. Pas prêts à remettre en cause nos process, nos habitudes, notre rapport à la communication… Notre culture même, au fond…
Nous avions les cartes en main mais n’avons jamais pris le temps ni osé trouver la meilleure combinaison possible.
Un mimétisme aveugle, un manque de recul et de prise de conscience, aussi.
Nous devons repenser un modèle dans lequel notre rapport au travail et son impact environnemental sont liés
La question du citoyen d’aujourd’hui doit être celle du collaborateur de demain :
« Mon rendez-vous peut-il être fait en visio ? »
C’est la question, je pense que nous nous poserons plus facilement après le confinement.
Mais qui dit Visio dit outils adaptés car suivant le type de réunions, des logiciels seront nécessaires pour interagir suivant le sujet traité.
Les solutions numériques seront certainement un atout clé pour travailler à distance.
Les entreprises devront donc se munir des bons outils mais aussi des bons process.
En tant qu’Editeur d’un logiciel en ligne, je pense que nous rentrerons dans une aire de simplification des organisations et de gain de temps pour les collaborateurs.
Pour exemple, notre société permet aux clients achetant un logement neuf de directement étudier la personnalisation de leur logement en ligne tout en étant conseillé par un professionnel à distance.
Et force est de constater que les clients apprécient particulièrement de ne pas avoir à se déplacer chez le promoteur immobilier pour étudier leurs demandes. Les promoteurs gagnent énormément de temps dans la gestion et peuvent très facilement travailler à distance.
Nous limitons donc les déplacements tout en donnant plus de liberté à l’utilisateur.
Le télétravail, les visios conférences et les logiciels en ligne seront certainement des pierres angulaires de nos nouveaux comportement qu’il nous faudra façonner suivant les métiers.
Nous pourrons nous dire alors, oui la période a été difficile, oui nous avons dû nous adapter,
Mais surtout nous aurons appris !
Nous aurons pris conscience que notre environnement familial ou professionnel est lié à l’environnement tout court et nous agirons en conséquence pour le bien de notre planète.
Lionel Granier Président de la société SHOW YOU Solution numérique de gestion à distance des TMA clients l.granier@show-you.fr /06 98 92 98 36/ show-you.fr
Chargé d'opérations
4 ansEt du coup votre claque, va-t-elle vous déposer le bulletin EELV dans l'urne ? Vu la rapidité avec laquelle nous avons à assumer autant de changements, je ne vois que eux, avec leurs défauts, pour répondre à cette question.
Associé cofondateur EODD Ingénieurs Conseils, Directeur IDF
4 ansL'écologie c'est la science du vivant. C'est en devenant vivant, en se rendant compte de ses interactions avec le petit espace viable mais restreint qui nous entoure qu'on devient écologiste :-) ! Bravo,
Directeur du développement UNIBIO
4 ansMerci Lionel pour ce témoignage et bravo pour la transition que vous êtes en train d'opérer. L'écologie reste malheureusement galvodée en France lorsque que nous sommes dans l'économie marchande nous en avons honte contrairement à nos cousins du Nord de l'Europe qui ont compris que c'est un formidable levier stratégique et une source de confiance
Responsable Opérationnel VEFA
4 ansSi la distanciation sociale doit devenir la norme, je ne suis pas forcément prêt à cela. La véritable écologie serait de travailler avec des prospects dans son environnement proche, afin de réduire la consommation de CO2 liée aux flux et au stockage des données. Après, il faut un début à tout et votre prise de conscience ne peut être que bienvenue !
En plein rebond.
4 ansBravo pour ces quelques lignes. Hâte de voir la suite. À ta dispo pour partager sur le thème du respect de l'environnement, qui m'est cher depuis longtemps. Plus largement, je parlerai même de responsabilité. Quelle planète va t-on / veut-on laisser à nos enfants, petits enfants, arrières petits enfants ?