L’entrepreneuriat n'est pas une question d'âge.
Vous ne le savez peut-être pas mais je suis une personne passionnée par le bénévolat, et par l'idée de créer des projets qui ont du sens. Mais où suis-je partie chercher tout ça ? Eh bien toutes mes réponses dans cet article !
La seconde, découverte d'un univers serein
Je vais reposer le contexte : je suis en troisième, je ne sais pas trop quoi faire de ma vie, mais je sais que je veux travailler dans la création artistique. Alors c'est vague me direz-vous, mais je vais découvrir durant mes 3 années de lycée, un milieu qui me parle, qui m'accueille sans jugement : le milieu associatif.
Je viens de passer mon brevet et je vais m’inscrire dans ce qui sera mon futur lycée, je découvre lors de l'inscription la MDL : la Maison Des Lycéens du lycée Balzac. Dés le début, je suis fascinée par l’enthousiasme des bénévoles présentes lors de l’inscription.
Ces deux personnes se sont Anouk Dupin et Madeleine Séité , les fondatrices de la MDL, des personnes passionnantes et toujours en quête de sens. Par exemple, elles ont créées l'association Les échos de la Terre qui mettait en avant des initiatives solidaires et écologiques.
Anouk est aussi parti monter un éco-village en Bretagne, elle a fait tout un voyage en stop avec son copain. Elle parle de son projet d'éco-village dans ce super documentaire d'ailleurs :
Elle a toujours su se réinventer et créer des projets solidaires qui ont toujours eu du sens pour elle. Anouk est une éternelle optimiste et son enthousiasme est si contagieux que ses copines l'ont suivis dans la création de la MDL. Elles ont eu cette envie de créer des projets pour des lycéens et de faire le lycée un vrai lieu de vie, pas un simple lieu de passage. Je découvre donc ces personnes qui ont crée la junior association : la Maison Des Lycéens du lycée Balzac.
Alors petit point lexique, c'est quoi une junior association ?
Une " junior association " c'est une réelle association avec un.e président.e, un.e trésorier.ère, un.e secrétaire, des chargé.es de communication etc. On a aussi une assurance, et un compte en banque tout ça géré par des mineurs eh oui ! Le seul adulte est un référent qui doit être garant des problèmes qui puissent être engendrés. Pour notre association lycéenne c'était un surveillant.
J'ai donc découvert la MDL en seconde et je me suis très vite impliquée dedans, je ne faisais pas partie du bureau, mais j'avais cette envie de monter des projets. J'ai d'ailleurs participer à la mise en place d'une table ronde inter-lycées afin de promouvoir les initiatives solidaires mises en place par et pour les jeunes. On a avait par exemple invité l'association Jet d'encre qui permet de créer son journal dans son établissement. On avait aussi rencontré à ses débuts : Générations Cobayes, avec cette photo prise lors d'une réunion.
Générations Cobayes c'est un mouvement de jeunes consommateurs qui ne veulent pas être pris pour des c... cobayes ! Leur but est de mobiliser les 18-35 ans sur les liens entre pollution environnementale et santé ainsi qu’interpeller les décideurs économiques et politiques, le tout grâce à la force du web et de l'humour. C'est donc de faire prendre conscience aux jeunes (principalement) des impacts que les objets du quotidien ont sur leur santé, que ce soit les chargeurs, l'alimentation ou encore les sextoys. Je vous laisse découvrir leur actions juste ici.
J'ai donc aussi participé à la création de Festi'Balzac, un événement mis en place pour fêter la fin des cours vers fin mai au lycée, avec un carnaval, un quizz … Des projets qui nous prenaient des fois plus de temps que nos cours mais des projets qui nous faisaient un bien fou. C'était l'occasion pour moi de retrouver des amies qui n'étaient pas dans ma classe, et de partager des moments de complicité forts.
Montée en importance et passion
Et puis je suis passée en Première et je me suis engagée dans le dur, j'ai été nommée Chargée de Communication, puis Secrétaire en Terminale. C'était les premiers devis à envoyer à la Mairie pour avoir une scène, ou encore des mails pour demander des salles en plus au Proviseur. Nous sommes aussi partis à Paris en Terminale pour couvrir les rencontres des MDL nationales. On a pu discuter et échanger avec des lycéens qui venaient de partout en France. C'était magique et si enrichissant.
On était très insouciants de ce que l'on faisaient, on ne se rendait pas tellement compte du temps qu'on y passait, mais moi je me sentais vivante dans ces projets. Surtout dans un environnement où les bonnes notes n'étaient pas toujours au rendez-vous, ni la cohésion de classe parfois.
"On ne se rendait pas tellement compte du temps qu'on y passait mais moi je me sentais vivante dans ces projets. "
J'ai alors compris les bases d'un travail de groupe : la communication et l’organisation. L'un ne vas pas sans l'autre. Je me suis rendue compte que le bénévolat était pour moi un univers et un milieu indispensable à mon épanouissement. Je ne pouvais pas vivre sans. Cela m'a fait mal de fermer cette porte lors de l'obtention de mon bac. Je voulais retrouver cette volonté de tout faire pour créer des projets alors qu'il n'y avait aucun enjeu personnel et financier derrière.
Et maintenant ?
Alors quand A Tours de Bulles à poster une annonce pour recruter des bénévoles je me suis dis que c'était l'occasion rêvée pour moi de me remettre dans ce milieu que j'aimais autant. Mais cette histoire fera l'objet d'un autre article, je ne vais pas tout vous dévoiler maintenant !
Et vous quel a été votre déclic ? La chose où vous vous êtes dit.e je veux faire ça chaque jour !
Diane
Cheffe de projet Communication & Communauté 🏹 Associatif ~ Communautés ~ Communication
4 ansSi le travail d'Anouk vous intéresse elle a a réalisé au lycée un documentaire sur la vision qu'on les jeunes de l'avenir et du monde, intitulé "Par nos yeux". Le lien : https://dai.ly/x2g5tdz