Job Stress Index 2018
INDICE DU STRESS AU TRAVAIL SUISSE 2018 : DES CHIFFRES TOUJOURS EN HAUSSES !
Promotion Santé Suisse vient de publier son désormais rituel rapport "Job Stress Index 2018", un document qui met en évidence les liens entre conditions de travail, stress et atteinte à la santé. Cette enquête donne un photographie du monde du travail en Suisse et du sentiment éprouvés par les travailleurs/ses dans leur activité, de même qu'une évaluation des coûts pour les entreprises en termes de perte de productivité.
Cette année encore et sans surprise, les chiffres sont mauvais... Ils se sont même péjorés depuis la dernière édition qui date de 2016 !
En effet, le nombre de personnes faisant état de plus de contraintes que de ressources sur le lieu de travail et qui se disent épuisées émotionnellement à encore augmenté, passant de 22,5% en 2015 puis à 25,4% en 2016, pour aujourd'hui se monter à 27,1% pour 2018 !
Ce dernier chiffre est important pour les entreprises dans la mesure où les conséquences du stress sur la santé des collaborateurs font que les personnes actives soit ne se rendent pas sur leur lieu de travail, augmentant ainsi le taux d'absentéisme au sein de l'entreprise, soit s'y présentent mais que leur performance est réduite, ce qu'on appelle communément le présentéisme.
L'impact négatif est évalué à CHF 6.5 milliards en termes de perte de productivité subies par les entreprises, soit la valeur la plus élevées depuis le début des mesures en 2014 !
En outre, l'enquête relève que les pertes de productivité liées à la santé diminuent avec l'âge. C'est en effet dans la tranche des 16 - 24 ans que les pertes de productivité liées à la santé sont les plus importantes (21%), 25 - 39 ans (17.5%) 40 - 54 ans (12%) et 55 - 65 ans (11.9%). Un plaidoyer en faveur des seniors dans les entreprises qui sont aujourd'hui souvent remerciés car devenu trop coûteux.
Réduire le stress est générateur de profitabilité
Créer les conditions-cadres permettant de réduire le stress, notamment en mettant en place une véritable politique de "mieux-vivre" au travail, permet d'exploiter un fort potentiel économique : diminution de l'absentéisme, respectivement du présentéisme (et donc des coûts que cela engendre), amélioration de la MOTIVATION et de l'ENGAGEMENT des collaborateurs, dont dépend finalement la PERFORMANCE (et donc de la profitabilité).
Pourtant nombre de collaborateurs se plaignent du manque d'empathie et de qualités relationnelles de leur manager. Les spécialistes s'accordent à dire que dans 75% des cas on ne quitte pas une entreprise, mais un mauvais manager. Or, il appartient aux cadres dirigeants des entreprises de créer les conditions-cadres nécessaire pour promouvoir la santé de leurs collaboratrices et collaborateurs.
Donner des outils à ses managers, leur permettre d'améliorer leurs "soft skills" et leur capacité à créer du LIEN, travailler sur la FRUSTRATION, l'ÉCOUTE, la RECONNAISSANCE et la CONSIDERATION, sont autant de facteurs essentiels et source de MOTIVATION des collaborateurs.
A votre disposition pour en discuter.
www.acevolution.ch
Spécialiste de la Gestion de la Santé en Entreprise et des Risques Psychosociaux Médiateur FSM assermenté
6 ansMerci Christophe pour tes commentaires et ta vigilance