Jour 5 l A la découverte de l’intelligence émotionnelle – #5 gestion du stress

Cette facette de l’intelligence émotionnelle met en lumière notre capacité à gérer nos émotions en situation de changement, de pression et/ou d’imprévu et également notre “résilience” notre capacité à rester optimiste et à rebondir après des déceptions.

Les 3 compétences de la dimension Gestion du Stress

Flexibilité

La flexibilité consiste à adapter ses émotions, réflexions et comportements à des idées ou à des circonstances en mouvement, imprévisibles et inhabituelles.

Sans autre forme de détail, les personnes qui ont développé cette compétence vivent sans doute mieux la situation que nous traversons actuellement que ceux qui ont une flexibilité peu élevée.

Pour renforcer votre flexibilité, vous pouvez vous entrainer à réinterpréter certaines situations en vous basant sur des faits différents (la flexibilité est liée à la compétence sens de la réalité - cf article d'hier). Vous pouvez aussi changer un élément de certaines de vos routines personnelles et constater que cela n’est pas insurmontable voire que cela vous est bénéfique.

"Ce n'est pas le plus fort de l'espèce qui survit, ni le plus intelligent. C'est celui qui sait le mieux s'adapter au changement."

Charles Darwin

 Tolérance au stress

La capacité à faire face à l’adversité et à agir de façon efficace dans des situations de tension sans effet néfaste ni sur les relations ni sur son état physique.

Mettre en place les stratégies qui permettent de mieux tolérer son stress demande de (re) connaitre l’expression de ce dernier (dimension perception de soi) et d’adapter son comportement / ses ressources (les compétences de toutes les dimensions sont ici utiles).

Le stress est vital en quelque sorte. C’est ce qui a permis à l’homme d’arriver jusqu’en 2020 avec les réactions « Fly / Fight / Freeze » que l’on met en place instinctivement face à une situation de danger. Soit je fuis, soit j’attaque, soit je me fige. Pour autant, ces réactions pertinentes face à un ours de la préhistoire le sont moins aujourd’hui dans les situations de stress que nous connaissons dans notre quotidien (perso ou pro), plus ou moins confortable.

Pourtant, nous laissons nos impulsions (cf la compétence contrôle des impulsions) prendre le contrôle. Cela nous coupe de toute créativité ou adaptabilité pour réagir efficacement. Encore une fois, en situation de stress, il ne s’agit pas de se couper de son émotion, au contraire : elle nous envoie un message précieux que nous devons décoder pour prendre les meilleures décisions possibles dans le contexte donné (et hop, je vous renvoie à la dimension « prise de décision » de mon précédent article)

 Optimisme

L’optimisme est cette capacité à voir le bon coté des choses et à garder une attitude positive même face à l’adversité. Il ne s’agit pas du monde des Bisounours, mais d’être capable de tirer le meilleur d’une situation donnée, de garder espoir, d’être résilient malgré les déboires occasionnels.

Dans la situation de crise que nous traversons, les personnes qui ont une compétence optimisme peu développée ne vivent pas du tout la même chose que ceux qui sont optimistes, au sens de l’IE. Si vous combinez optimisme, flexibilité et tolérance au stress, vous expérimentez sans doute une période bien moins difficile que d’autres – bien les circonstances soient exactement les mêmes pour tous.

Bien sûr, toutes ces compétences sont liées les unes aux autres et c’est leurs combinaisons, leurs déséquilibres qu’il est intéressant d’évaluer pour bien comprendre comment la roue de l’intelligence émotionnelle fonctionne pour vous.

Avec une vision complète des 5 dimensions et des 15 compétences, vous pouvez finaliser votre propre audit. Sur une échelle de 1 à 5, où vous situeriez-vous pour chacune d’entre elle (1 = compétence peu développée ; 5 =compétence fortement développée) et la lecture de ces lignes vous a-t-elle évoqué des exemples de votre quotidien ?

Bonne nouvelle, sur cet audit, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise note. C’est la combinaison des 15 compétences qui fait ce que nous sommes.

Deuxième bonne nouvelle, vous pourrez, si vous le souhaitez (et si cela vous est utile ) développer ses compétences.

Et si vous souhaitez évaluer votre intelligence émotionnelle, n’hésitez à me contacter pour débriefer individuellement.

Bon WE !