« Junte », « putschistes », « mutins », etc. ces termes ne collent pas aux régimes de transition militaire ouest-africains actuels
Avant de répéter un mot pour désigner quelqu’un ou un phénomène, il faut d’abord comprendre véritablement la signification de ce mot et voir s’il colle à la réalité que nous souhaitons exprimer.
Le terme « junte » désigne les pouvoirs autoritaires de militaires qui utilisent la force des armes pour réduire les populations au silence le plus total. Dans un régime de « junte », les populations sont intimidées, bâillonnées, massacrées par des militaires qui abusent de leurs armes. Les « putschistes » et « mutins » ce sont des militaires ne représentant pas la majorité et qui ont pris le pouvoir par les armes pour sauvegarder leur propre intérêt et ceux de leurs partisans tout en étant prêts à plonger leur pays dans la guerre civile et le chaos le plus absolu.
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Or ces trois termes (« junte », « putschistes » et « mutins ») ne correspondent à aucune réalité de des régimes actuels de la Guinée, du Mali et du Burkina Faso. Ce qui se passe dans ces pays ouest-africains où les militaires ont pris le pouvoir est qu’ils ont pris la décision avec le soutien total des peuples, de renverser des pouvoirs civils, corrompus, traîtres, collaborateurs du néocolonialisme, des valets, des laquais, des « nègres de maison » qui ont abimé les États africains. Les populations sont en parfaite symbiose avec les aspirations des peuples que les nouveaux régimes de transition militaires mettent en avant. La preuve, on a vu plus de 6 millions de Maliens qui sont sortis le 14 janvier dans toutes les villes et villages du pays pour manifester leur soutien au régime militaire et fustiger les sanctions des organisations internationales et l’utilisations des médias mensonges de la Francafrique contre leur pays. On a vu les fortes mobilisations en Guinée et au Burkina Faso où les populations soutiennent mordicus les régimes de transitions militaires. Les militaires sont arrivés au pouvoir parce que les États civils corrompus ont failli, ont été incapables de sécuriser les populations, de les soigner, de les offrir une éducation digne, et plus grave ces régimes couverts par les médias des néocolonialistes ont vendu leur âme au diable. Ils sont décrits comme démocratiques alors que ce sont traitres, des vendus, qui ne se soucient jamais de l’intérêt des peuples. Aucun Africain, aucune Africaine doué (e) de raison, normal (e) et conscient (e) ne peut être d’accord avec des régimes corrompus qui collaborent avec les néocolonialistes et acceptent le pillage des ressources pendant que les peuples vivent dans la plus grande misère et l’abandon le plus total.
On peut comprendre que les médias de la Francafrique et leurs alliés dans le monde utilisent la propagande, qu’ils diabolisent les régimes de transition militaire et leur collant des termes et expressions qui ne correspondent pas à leurs actions, à leur réalité et à leur objectif, on peut comprendre cela car comme on dit : à la guerre comme à la guerre. Mais ce qui est incompréhensible c’est que des Africains qui célèbrent d’un côté l’arrivée des régimes et les applaudissent, reprennent comme des perroquets des termes et concepts inventés par des adversaires pour affaiblir et diaboliser les régimes de transitions militaires ouest-africains.
Africains conscients, panafricains, combattants de la liberté, de la dignité et de la souveraineté des États africains, ne répétez pas les mots et expressions toxiques, manipulateurs, dangereux et mensongers qu’utilisent les médias de la Francafrique pour combattre des régimes de transition militaire qui sont venus nous sauver et restaurer la paix, la sécurité et enclencher le développer dans nos pays. Évitez les mots qui créent des maux.
HOTEP HOTEP HOTEP.